– Il n’est pas surprenant que l’apogée du film d’horreur soit contemporain de l’émergence de l’écologie depuis trente ans.
– L’écologie est la philosophie du crépuscule, du blafard.
– Les écologistes, tout à leur science-fiction éthique, se soucient plus de nos méfaits éventuels que des injustices présentes.
– A quoi reconnaît-on un écologiste ? A ce qu’il est contre tout, le charbon, le gaz de schiste, l’éthanol, le pétrole, le nucléaire, le TGV, l’avion… Comme la poupée de la chanson de Polnareff, il dit toujours non et non.
– Un slogan fait fureur chez les néo-puritains verts : la simplicité volontaire. Il faut aimer l’indigence, la chérir comme notre bien le plus précieux.
– Ici triomphe l’usage de l’oxymore : la frugalité heureuse, l’abondance frugale et pourquoi pas « la misère riante » et la « famine sympa » ?
– Les liens de l’écologie et du fascisme ont souvent été soulignés et mériteraient une étude spécifique.
– Les amis de la terre ont été trop longtemps les ennemis de l’humanité.
– Ne prévoit-on pas de distribuer des tickets de rationnement climatique qui pénaliseraient les personnes coupables d’avoir dépassé leur bilan carbone ? C’est là que l’aimable verbiage de quelques originaux pourrait tourner facilement au fascisme si, par malheur, ils arrivaient au pouvoir.
– Voitures, portables, écrans sont à tous égards non des gadgets, mais des agrandissements de nous-mêmes.
– Rien ne serait plus triste que des objets increvables qui nous priveraient de la frénésie d’achat, nous épargneraient la séduction folle de la nouveauté.
– Il faut accéder à l’abondance pour en combattre les maux. Le meilleur remède contre la dégradation de l’environnement, c’est l’enrichissement matériel du plus grand nombre, c’est l’industrialisation à marche forcée.
– C’est à repousser les frontières de l’impossible qu’il faut travailler, jet hypersonique qui volera dans la stratosphère, fusion de l’hydrogène, mini-centrales nucléaires sous-marines, etc.
– La vie continue. C’est cet énoncé banal qui faut opposer à tous les prophètes de malheur.
Bravo Bob, il s’agit bien de Pascal Bruckner.
Son livre, « les fanatiques de l’apocalypse », mélange le discours réaliste sur les dégradations de la planète, et une attaque injustifiée contre les écolos. Ses écrits témoignent d’une dissonance cognitive… Ce n’est pas grave, on n’en meurt pas !
Je pense que c’est Pascal Bruckner, et il a bien fait d’écrire ces «élucubrations» !
Je pense que c’est Pascal Bruckner, et il a bien fait d’écrire ces «élucubrations» !