Ce blog édite un bimensuel électronique auquel vous pouvez vous abonner gratuitement. Il suffit d’envoyer un courriel à biosphere@ouvaton.org. Voici un résumé des quatre derniers numéros parus. Pour en avoir l’intégralité, il suffit de cliquer sur le titre.
n° 304 apparition de la bioéconomie (1er mars 2013)
Le journaliste Hervé Kempf nous annonçait récemment l’officialisation de la bioéconomie : « La bioéconomie ? Une économie qui succédera à l’ère du pétrole en visant une utilisation rationnelle des ressources dites naturelles, c’est-à-dire en cessant de les gaspiller. Le moyen ? Outre une sobriété indispensable, l’usage prudent et intelligent des cycles biologiques. »
Pour approfondir cette problématique, voici un historique de l’émergence du concept de bioéconomie, suivi par quelques programmes bio-économiques qui correspondent à ce que l’écologie politique devrait porter aujourd’hui si les écolos étaient vraiment écolos.
n° 305 dissonance cognitive et écologie (16 mars 2013)
On ne naît pas écolo, on le devient. La condition du succès des écologistes dépend en effet de leurs capacités à confirmer l’hypothèse suivante : si seulement l’opinion publique savait ce que les écologistes défendent, alors la majorité des gens serait de leur côté.
Nous analysons dans ce Biosphere-Info le cas de Pascal Bruckner au travers de son livre, « Le fanatisme de l’apocalypse » : ce qui empêche Pascal de rejoindre le rang des écologistes, c’est le mécanisme de dissonance cognitive. Ce n’est pas une pathologie, simplement un symptôme qui frappe la plupart d’entre nous.
n° 306 Ellul et la société technicienne (1er avril 2013)
On ne peut inventer à l’envi des formes de liberté qui nous permettraient de faire n’importe quoi de nous-même et de notre environnement. Jacques Ellul (1912-1994) met au contraire des réalités précises sous le mot liberté : elle est liée à la responsabilité et à la conscience. Voici un résumé des actes des conférences du 12 mai 2012, « Hériter d’Ellul ».
Ce résumé est suivi de quelques extraits de deux livres de Jacques Ellul. Notons que le message d’Ellul sur la technique est relayé de nos jours par l’association TECHNOlogos.
n° 307 bonheur et décroissance (16 avril 2013)
L’empreinte écologique humaine dépasse les possibilités de la biosphère et il faut en conséquence diminuer le niveau de vie de la classe globale, à savoir toutes les familles qui possèdent une voiture individuelle. Ce n’est pas la catastrophe, c’est simplement une approche « moins de biens, plus de liens ».
Le livre de Stefano Bartolini, Manifeste pour le bonheur, est tout à fait complémentaire de cette approche. Stefano montre en effet que la perte de nos capacités relationnelles entraîne la croissance qui, en retour, détériore encore plus les relations humaines. Pour un objecteur de croissance, c’est donc le retour au relationnel qui importe. Il s’agit de retrouver le bonheur d’être…