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Ce blog édite un bimensuel électronique auquel vous pouvez vous abonner gratuitement. Il suffit d’envoyer un courriel à biosphere@ouvaton.org. Pour en donner un aperçu, voici les derniers numéros parus avec un résumé succinct. Pour en avoir l’intégralité, il suffit de cliquer sur le titre.

307 bonheur et décroissance (16 avril 2013)

L’empreinte écologique humaine dépasse les possibilités de la biosphère et il faut en conséquence diminuer le niveau de vie de la classe globale, à savoir toutes les familles qui possèdent une voiture individuelle. Ce n’est pas la catastrophe, c’est simplement une approche « moins de biens, plus de liens ».

Le livre de Stefano Bartolini, Manifeste pour le bonheur, est tout à fait complémentaire de cette approche. Stefano montre en effet que la perte de nos capacités relationnelles entraîne la croissance qui, en retour, détériore encore plus les relations humaines. Pour un objecteur de croissance, c’est donc le retour au relationnel qui importe. Il s’agit de retrouver le bonheur d’être…

308 lanceurs d’alerte, la  citoyenneté ne se divise pas (1er mai 2013)

Un citoyen ne se divise pas. Il a non seulement une tâche professionnelle, mais, qu’il le veuille ou non, il est aussi engagé socialement. Un citoyen-travailleur se doit de toujours conserver un sens moral sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Un scientifique est un citoyen avant d’être au service d’un objet d’étude. Le scientifique doit pouvoir être un militant. C’est pourquoi les lanceurs d’alerte doivent être protégés. L’évolution de la loi va en ce sens. Nos pratiques personnelles devraient suivre.

309 carte carbone et rationnement de l’énergie (16 mai 2013)

Le marché carbone, l’échange « libre » des « droits de polluer », a été un échec. Une taxe carbone ne gênerait nullement les riches, mais pénaliserait fortement une proportion non négligeable des autres catégories sociales. En effet dans un système revenus-prix, les riches ne se rationnent pas, les pauvres y sont obligés, par leur insolvabilité. Reste la carte carbone, l’action sur les quantités, le rationnement organisé collectivement. Ce type de rationnement doit sa mauvaise réputation à son association à l’idée de pénurie… alors qu’il est une réponse à la pénurie, et non sa cause.