L’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) révèle* les faits suivants :
– exposition intensive de la population aux radiofréquences, personne ne peut s’y soustraire ;
– effets biologiques chez l’homme et chez l’animal – cassures de l’ADN, stress oxydatif susceptible d’altérer les cellules ;
– hausse du risque sur le long terme de tumeur cérébrale chez les utilisateurs intensifs ;
– effets possibles sur le système nerveux central (fonctions cognitives, maladies neurodégénératives) ;
– impacts sur l’activité électrique cérébrale pendant le sommeil ;
– effets biologiques sur la fertilité et sur les systèmes cardiovasculaire et endocrinien ;
– les scientifiques ont détecté des signaux anormaux qui empêchent de déduire que les radiofréquences sont inoffensives.
Pourtant l’Anses ne conclut pas à un « effet sanitaire avéré chez l’homme » et ne propose donc pas de « nouvelles valeurs limites d’exposition de la population. » Ainsi va l’incertitude savamment distillée de ceux qui sont censés nous protéger. Il est vrai qu’il faut maintenant déployer le 4G, il y a longtemps que le téléphone fixe est devenu une affaire de ploucs retardataires : place aux profits des opérateurs privés. Cela ne nous empêche pas de refuser personnellement le portable et le Wi-Fi… A chacun de choisir entre la folie technologique et la sagesse.
* LE MONDE du 16 octobre, Ondes : pas d’effet « avéré » sur la santé, mais un appel à limiter l’exposition