L’éditorial du MONDE* pose une problématique qui nous semble cruciale : « La politique familiale a besoin de sens. » Voici un résumé de ce texte :
« … La finalité d’une politique familiale conçue à la Libération avec une visée clairement nataliste. Sans en être la seule cause, cette orientation a permis à la France d’afficher une robuste démographie… La politique familiale a longtemps profité surtout aux hauts revenus. Et le principe d’universalité a déjà été mis à mal avec toute une série de prestations déjà sous conditions de ressources. Mais on n’introduit pas une modulation des allocations familiales en fonction des revenus en improvisant, comme par effraction. On inscrit (éventuellement) une telle mesure dans une politique repensée et on lance un débat sur ses finalités… Le souci de justice sociale aurait pu amener le gouvernement à choisir la voie d’une réforme de la fiscalité… Une fois de plus, M. Hollande bute sur le péché originel de son quinquennat : l’absence de vision d’ensemble… il faut savoir donner du sens aux réformes. »
Nous attendons vos commentaires sur le sens à donner aujourd’hui à une politique familiale dans un pays surpeuplé dont chaque bébé est déjà un consommateur très exigeant… Un gouvernement doit-il être nataliste ou malthusien en France?
* LE MONDE du 22 octobre 2014
les socialistes se sont clairement convertis au malthusianisme, et pas seulement dans le domaine de la politique familiale. La modulation des allocations familiales vide de son sens le principe même des allocations, dans la mesure où les « familles aisées » recevront une allocation dérisoire, qu’on ne continue à leur verser que par crainte d’une censure du Conseil constitutionnel. En offrant ainsi pour seule perspective aux Français une France repliée sur elle-même, la gauche tourne ainsi le dos à ses valeurs fondamentales.
La réflexion sur la démographie reste malheureusement la tache aveugle de toutes les politiques, y compris écologistes, et pourtant si l’on se fie aux commentaires sur la toile, l’homme « de la rue » la reconnaît comme composante du débat. Si elle ne se répercute pas dans le débat politique, c’est bien encore un signe du malaise actuel de la démocratie.
La réflexion sur la démographie reste malheureusement la tache aveugle de toutes les politiques, y compris écologistes, et pourtant si l’on se fie aux commentaires sur la toile, l’homme « de la rue » la reconnaît comme composante du débat. Si elle ne se répercute pas dans le débat politique, c’est bien encore un signe du malaise actuel de la démocratie.
Un commentaire de Démographie responsable
De toute évidence, pour le bien-être de tous, nous sommes déjà bien assez nombreux et les mesures salutaires à prendre devraient conduire à la stabilisation de notre effectif. Or que fait la majorité actuelle ? Elle développe une vision comptable des choses, à mille lieux de la vision environnementale requise. Le plafonnement du quotient et des allocations familiales à 2 enfants (sans effet rétroactif évidemment) serait la meilleure réponse à la crise économique, écologique et sociale.
Un commentaire de Démographie responsable
De toute évidence, pour le bien-être de tous, nous sommes déjà bien assez nombreux et les mesures salutaires à prendre devraient conduire à la stabilisation de notre effectif. Or que fait la majorité actuelle ? Elle développe une vision comptable des choses, à mille lieux de la vision environnementale requise. Le plafonnement du quotient et des allocations familiales à 2 enfants (sans effet rétroactif évidemment) serait la meilleure réponse à la crise économique, écologique et sociale.