Inutilité des conférences internationales sur le climat

Les Conférences internationales sur le climat passées, présentes et futures ne servent à rien. Nos dirigeants restent bloqués dans leurs croyances ! Démonstration :

1/2) Paris et Berlin affichent leur entente sur le climat (extraits du MONDE du 20 mai 2015)
– Pour la chancelière Angela Merkel, ancienne ministre de l’environnement, la « croissance durable » est une thème privilégié. (prendre la mal pour le remède)
– Pour Fabius, les technologies pour lutter contre le réchauffement climatique sont devenues moins onéreuses et les entreprises y voient un marché. (un ministre technophile et libéral)
– La somme des engagements nationaux de réductions des émissions de gaz à effet de serre ne suffira pas pour ne pas dépasser les 2°C. Or, un mécanisme imposant aux pays de faire des efforts supplémentaires est politiquement exclu. (politique des lâches)
– Un rendez-vous est envisagé en 2025 pour voir quels effets produisent les mesures mises en œuvre en 2020. (remettre aux lendemains…)
– Les Etats s’étaient mis d’accord à Copenhague pour investir dans un fonds vert 100 milliards de dollars chaque année à partir de 2020. A ce jour, seulement 10 milliards ont été promis. (les promesses n’engagent même pas ceux qui les font)

2/2) Sur l’excellent blog de Matthieur Auzanneau
Martin Wolf, maître analyste au Financial Times, la pythie de la City : « Je crois qu’il est certainement déjà trop tard pour empêcher un réchauffement de plus de 2°C. »
Alain Juppé : « Je vous recommande de voir le film Interstellar : on devrait peut-être se chercher une autre planète ! » Il a pouffé un peu.
Ali Al-Naïmi, ministre du pétrole saoudien : « Où serait l’Ouest aujourd’hui sans le pétrole ? Les carburants fossiles domineront encore le mix énergétique mondial jusqu’en 2040-2050. »
Liu Zhenya, président de la compagnie d’Etat en charge du réseau électrique chinois envisage « un réseau omniprésent pour un village global harmonieux avec ciel bleu et mer verte », capable d’acheminer l’énergie solaire à travers les fuseaux horaires et les continents d’ici à 2050.
Laurence Tubiana, ambassadrice de la France chargée des négociations sur le changement climatique : « Tout le monde veut un accord, mais un accord a minima. »
http://petrole.blog.lemonde.fr/2015/05/25/le-climat-cest-cuit-pourquoi-la-conference-climatique-de-paris-sera-un-succes/