Après bien des années d’études scientifiques, le rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat) a fait approuver à Paris en février 2007 le constat de la responsabilité des activités humaines dans le réchauffement climatique. En avril 2007 à Bruxelles, le GIEC a présenté les conséquences de ce bouleversement de la Biosphère. Il y a d’abord des conséquences directes qui sont déjà perceptibles, fonte du permafrost, précocité du bourgeonnement et des migrations d’oiseaux, modifications de la répartition géographique de certaines espèces… L’évaluation des impacts futurs est effectuée sur la base d’hypothèses de températures. Avec un réchauffement compris entre 2°C et 4,5°C, les scientifiques estiment que 1 à 3,2 milliards d’êtres humains seront touchés par des pénuries d’eau et des centaines de millions de personnes seront menacées par la hausse du niveau des océans. Si le réchauffement moyen était de 3°C, les rendements agricoles sont susceptibles d’augmenter dans un premier temps dans les régions de latitude moyenne et élevées, puis déclineraient partout par la suite ; environ 120 millions de personnes seraient alors exposées à la faim. Si le réchauffement atteint 4°C, un cinquième de la population mondiale serait confronté à des inondations.
Les capacités d’adaptation seront mises à mal, il y aura des bouleversements majeurs dans le fonctionnement des écosystèmes et des extinctions massives d’espèces. Même si les émissions de gaz à effet de serre diminuaient rapidement, les bénéfices ne s’en feraient sentir qu’après plusieurs décennies. Bon appétit au capitalisme vorace, ses jours sont comptés et ce ne sera pas à cause de la lutte des classes ! C’est pourquoi il faudrait dorénavant aimer la planète comme nous-même.
(écrit le 20.07.2007 ! Nous n’avons rien fait en 8 ans, la conférence de Paris fin 2015 ne servira à rien)