« Plus aucune subvention au diesel en cinq ans ! Une interdiction du diesel dans l’ensemble du pays d’ici 2025 », « suppression de la niche fiscale pour le diesel » qui dégagerait « 7 milliards d’euros en moyens d’agir pour permettre aux ménages d’acheter des véhicules plus sobres ». Mercredi 23 septembre, c’était le premier meeting de campagne d’Emmanuelle Cosse, tête de liste Europe Ecologie-Les Verts en Ile-de-France*.
Aucune ambition dans cette proposition alors qu’à l’heure du réchauffement climatique c’est toutes les utilisations du pétrole qui doivent être remises en question : les dénominations différentes du diesel (gasoil des poids lourds et des poids légers, fuel du chauffage domestique), mais aussi l’essence et tous ses taux d’octane. L’écologie politique ne peut pas se contenter de mesures partielles, mais voudrait un complet chambardement des modes de déplacement.
Nous avons déjà perdu plus de 40 ans. Dans son programme pour les présidentielles 1974, l’écologiste René Dumont écrivait déjà : « Le type de société que je propose est une société à basse consommation d’énergie. Cela veut dire que nous luttons par exemple contre la voiture individuelle. Nous demandons l’arrêt de la construction des autoroutes, l’arrêt de la fabrication des automobiles dépassant 4 CV… » Plus on attend pour limiter les vitesses automobiles en tous lieux, brider les moteurs, interdire d’être seul dans une voiture, augmenter le prix des carburants… plus le réchauffement climatique deviendra incontrôlable. Nous proposons comme modèle la « société de non-voiture individuelle. Nous entendons déjà les cris de celles et ceux qui qualifieront ces mesures de liberticide, voire d’écofasciste : « On restreint mon droit à la mobilité ! » Oui, c’est cela, ou les guerres du climat et les conflits sur les ressources pétrolières.
* Le Monde.fr avec AFP du 23 septembre 2015, Emmanuelle Cosse réclame une « interdiction du diesel d’ici 2025 »
Oui, je ne connais rien qui soit moins renouvelable que le pétrole. Quand il n’y aura plus d’or noir pour faire vivre les embouteillages monstres des centres des grandes agglomérations, Il faudra bien changer de mode de déplacement.
Il est donc urgent de développer massivement les transports en communs, mais aussi de contraindre les entreprises à accorder des jours de congé supplémentaires (afin de réduire la mobilité) sans diminution de salaires. Mais pour ça, il faudra rompre avec cette logique qui consiste à faire passer les profits des grands patrons avant le bien du reste de l’humanité, de la faune, de la flore, et de la biosphère.
Oui, je ne connais rien qui soit moins renouvelable que le pétrole. Quand il n’y aura plus d’or noir pour faire vivre les embouteillages monstres des centres des grandes agglomérations, Il faudra bien changer de mode de déplacement.
Il est donc urgent de développer massivement les transports en communs, mais aussi de contraindre les entreprises à accorder des jours de congé supplémentaires (afin de réduire la mobilité) sans diminution de salaires. Mais pour ça, il faudra rompre avec cette logique qui consiste à faire passer les profits des grands patrons avant le bien du reste de l’humanité, de la faune, de la flore, et de la biosphère.