Nicolas n’y va pas. Il n’y aura donc aucun candidat crédible pour la présidentielle 2017. Ce n’est pas le PS qui va révéler un Jaurès de l’écologie, ce n’est pas LR qui va se trouver un De Gaulle en sauveur suprême. Pourtant notre civilisation thermo-industrielle court au désastre, elle reste profondément croissanciste, publivore, technophile et sans aucune sagesse. Alors que faut-il attendre maintenant ? Un réchauffement climatique qui dépasse les 4°C ? Un choc pétrolier avec un baril qui dépasse les 400 euros ? Des guerres qui parcourent tous les continents ? Des fascistes au pouvoir ici et là ?
Sur ce blog, nous continuerons à former les citoyens à l’écologie, cela fait plus de onze ans que nous le faisons, nous continuons notre combat solitaire… D’autres aussi agissent un peu partout dans le bon sens, rien n’est jamais complètement perdu, il y a toujours des survivants aux catastrophes !
Dans LE MONDE du 6 juillet 2017
« Après mûre réflexion et nombre de consultations depuis plusieurs mois, j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle », a annoncé Nicolas Hulot le mardi 5 juillet.
« Ce que je ne peux pas, c’est endosser l’habit de l’homme providentiel et présidentiel. Je ne me sens ni suffisamment armé, ni suffisamment aguerri pour cela. »
@biosphere :
c’ est exact mais le terme « écologiste » est synonyme de écologue .
Je pense que nous avons raison tous deux .
Amicalement
marcel .
Conclusions effrayantes de lucidité de D. Barthes mais ô combien vraies .
Un candidat à la présidentielle qui prônerait la décroissance démographique et consommatoire se verrait balayé lors du scrutin et cela même par des écolos autoproclamés dont les guignols hors Yves Cochet de Europe escroquerie les Voleurs EELV : ces imbéciles d’ extrême gauche ont largement sali cette noble cause .
Pour rappel un écologiste est un scientifique (biologiste) tandis qu ‘un zozo comme N. Hulot n’ est qu’ un environnementaliste .
Marcel, juste un peu de vocabluaire.
Un scientifique qui s’occupe d’écologie est un écologue, un politique qui se targue d’écologie peut se dire écologiste.Un environnementaliste ne voit que ce qu’il y a autour de lui, l’homme reste central.Nicolas Hulot a montré dans plusieurs de ses écrits qu’il considérait que nous ne sommes que partie prenante de la nature, il n’est pas anthropocentrique… Il reste cependant un zozo, mais cela on peut le dire pour chacun d’entre nous, personne n’est parfait !
Cette absence de Nicolas Hulot , voire de tout candidat écologiste (sérieux) à l’élection présidentielle, est peut-être le signe de quelque chose de plus profond que sans doute Nicolas Hulot a bien compris : Il n’existe tout simplement aucune solution pour résoudre les problèmes de notre monde.
Ceci car les solutions réelles, à avoir, une décroissance démographique très sensible, une décroissance tout aussi sensible de notre niveau de vie dans les pays développés et une affirmation que jamais les habitants des pays les plus pauvres n’approcheront notre niveau de consommation, sont des solutions inacceptables par nos sociétés. La maladie est grave mais le médicament a tant d’effets indésirables que nous ne le prendrons pas.
La croissance est notre drogue et comme l’écrivait James Lovelock, dans « la Revanche de Gaïa : » Notre civilisation se trouve dans la situation de celui que la drogue tuera qu’il continue ou cesse brusquement d’en consommer. »
Oui, de toute évidence nous sommes allés trop loin dans l’addiction et il semble que tout candidat écologiste sérieux en vienne à cette conclusion, difficile dans ces conditions de partir en campagne plein d’optimiste et contraint de fait de mentir à ceux à qui l’on demandera de voter pour nous.
Cette absence de Nicolas Hulot , voire de tout candidat écologiste (sérieux) à l’élection présidentielle, est peut-être le signe de quelque chose de plus profond que sans doute Nicolas Hulot a bien compris : Il n’existe tout simplement aucune solution pour résoudre les problèmes de notre monde.
Ceci car les solutions réelles, à avoir, une décroissance démographique très sensible, une décroissance tout aussi sensible de notre niveau de vie dans les pays développés et une affirmation que jamais les habitants des pays les plus pauvres n’approcheront notre niveau de consommation, sont des solutions inacceptables par nos sociétés. La maladie est grave mais le médicament a tant d’effets indésirables que nous ne le prendrons pas.
La croissance est notre drogue et comme l’écrivait James Lovelock, dans « la Revanche de Gaïa : » Notre civilisation se trouve dans la situation de celui que la drogue tuera qu’il continue ou cesse brusquement d’en consommer. »
Oui, de toute évidence nous sommes allés trop loin dans l’addiction et il semble que tout candidat écologiste sérieux en vienne à cette conclusion, difficile dans ces conditions de partir en campagne plein d’optimiste et contraint de fait de mentir à ceux à qui l’on demandera de voter pour nous.