Au retour des «grandes vacances et des JO, voici la seule nouvelle qui compte vraiment. A partir du lundi 8 août, l’humanité va vivre à crédit, puisant au-delà de ce que la planète peut lui procurer comme ressources naturelles en une année*. Que disent les commentateurs sur le monde.fr :
écureuil : Nous consommons le capital, au lieu de profiter des intérêts/dividendes; bref, nous nous appauvrissons, alors qu’en s’endettant, généralement on s’enrichit, temporairement souvent mais on est un peu plus riche qu’avant le crédit
Nawak : En même temps, c’est le développement du crédit qui a permis à nos sociétés de se développer! 😉
Ben Ihouioui : Là est le vrai enjeu pour notre avenir. Les conflits armés, les crimes intégristes sont terribles et doivent être combattus (on est obligé d’écrire cette évidence ici pour prévenir les sermons) mais dans l’histoire du monde ne sont que des péripéties comparées à la destruction de la biosphère et donc de la Vie autour de nous, au quotidien du simple fait des activités humaines régulières, « normales » !
sylvain le gleut : Il est facile de comprendre que cette dégradation ne pourra qu’augmenter les migrations et les conflits de toutes sortes: Et plus personne, pauvre ou riche, ne sera à l’abri.
Démographie responsable : La biocapacité globale de la planète augmente peu, car ce qui est gagné d’un côté (en rendements par exemple) est perdu de l’autre (urbanisation entre autre). Le déficit écologique est donc, in fine, dû en grande partie à la croissance démographique. Si l’on veut donc tenter d’inverser la tendance, il faut aussi stopper la croissance de notre effectif.
Roland Petit : Quel que soit le prix que l’on paie le baril de pétrole, il n’y a jamais, dans ce prix, de dollars pour la nature. Nous sommes, de ce point de vue-là, comme les chasseurs-cueilleurs de la Préhistoire : on prend et c’est tout. Il faudrait ouvrir un compte en banque à la nature, et y verser un prix, son salaire, pour qu’elle puisse renouveler ses propres ressources.
Jean-Marie Luijkx : Le pétrole est une énergie renouvelable: il suffit de laisser macérer quelques matières organiques pendant quelques millions d’années dans de bonnes conditions de température et de pression pour obtenir du beau pétrole tout neuf.
tout va bien : Inutile de s’alarmer, l’essentiel c’est que les très coûteux JO puissent se dérouler, les multinationales continuer à échapper à l’impôt, l’agriculture et la pêche intensives d’alimenter l’industrie agroalimentaire, les constructeurs de bagnoles de renouveler leurs gammes, les firmes de la chimie de vendre leurs poisons, les banques de financer l’extraction du gaz de schiste ou du pétrole de l’Antarctique, etc, etc. Le monde merveilleux des hommes, quoi…
😡😡😡 :Plus de 4 mois à crédit ….sans réserve de ressources naturelles, dans les années qui suivent, ….le découvert sera de plus en plus long et difficile à gérer, ….nous, devrions par déduction,….nous mettre au pain sec et à l’eau , mais personne ne le fera …moi, non plus .. sauf les pays déjà touchés par la famine, la guerre, le manque d’eau, ce gâchis ne pourra pas être permanent …on paiera les arriérés , plus tard !!!!, …la facture sera lourde, très lourde !!!!
* LE MONDE du 9 août 2016, Sols, forêts, poissons… A partir de lundi, l’humanité vivra à crédit
Ce qu’il faut retenir dans ce concept de « jour du dépassement » c’est son évolution, c’est à dire le fait que tous les ans il arrive plus tôt (ce qui est inévitable comme nous sommes de plus en plus nombreux et de plus en plus consommateurs sur la planète).
Par contre la date elle-même (cette année le 8 août donc) n’a aucun sens. Tout est artificiel et seulement dépendant de la pondération que nous voulons bien accorder à tel ou tel problème.
Par exemple on peut considérer qu’à l’échelle des sociétés humaines le pétrole (le gaz et le charbon aussi) sont évidemment des ressources non renouvelables (leur renouvellement se fait sur des durées infiniment plus longues). Donc dés le premier janvier nous sommes en fait en dépassement, nous avons consommé plus d’énergie fossile que la planète n’en a produit. Selon la pondération que nous accordons au secteur énergie, nous influençons de façon déterminante la date globale.
De même quand du fait de notre accroissement démographique nous artificialisons de nouvelles surfaces autrefois naturelles, il est évident que nous la planète n’en créé pas de nouvelles, là aussi, dés le premier janvier nous sommes donc en dépassement.
Quand une espèce animale ou végétale disparait, comment le prendre en compte, sinon en déclarant que, là aussi, c’est dés le premier jour de l’année que nous avons dépassé le quota correspondant au rythme de renouvellement, etc.
Comme souvent la précision des chiffres ne doit pas masquer l’imprécision des concepts auxquels ils font référence.
Donc ne nous laissons pas abuser par cette notion, la seule réalité tout à fait juste, même si elle est non chiffrable de manière précise, est que nous vivons très largement au-dessus de ce que nous permet la Terre et que donc par définition cela ne va pas durer.
Ce qu’il faut retenir dans ce concept de « jour du dépassement » c’est son évolution, c’est à dire le fait que tous les ans il arrive plus tôt (ce qui est inévitable comme nous sommes de plus en plus nombreux et de plus en plus consommateurs sur la planète).
Par contre la date elle-même (cette année le 8 août donc) n’a aucun sens. Tout est artificiel et seulement dépendant de la pondération que nous voulons bien accorder à tel ou tel problème.
Par exemple on peut considérer qu’à l’échelle des sociétés humaines le pétrole (le gaz et le charbon aussi) sont évidemment des ressources non renouvelables (leur renouvellement se fait sur des durées infiniment plus longues). Donc dés le premier janvier nous sommes en fait en dépassement, nous avons consommé plus d’énergie fossile que la planète n’en a produit. Selon la pondération que nous accordons au secteur énergie, nous influençons de façon déterminante la date globale.
De même quand du fait de notre accroissement démographique nous artificialisons de nouvelles surfaces autrefois naturelles, il est évident que nous la planète n’en créé pas de nouvelles, là aussi, dés le premier janvier nous sommes donc en dépassement.
Quand une espèce animale ou végétale disparait, comment le prendre en compte, sinon en déclarant que, là aussi, c’est dés le premier jour de l’année que nous avons dépassé le quota correspondant au rythme de renouvellement, etc.
Comme souvent la précision des chiffres ne doit pas masquer l’imprécision des concepts auxquels ils font référence.
Donc ne nous laissons pas abuser par cette notion, la seule réalité tout à fait juste, même si elle est non chiffrable de manière précise, est que nous vivons très largement au-dessus de ce que nous permet la Terre et que donc par définition cela ne va pas durer.