Le véganisme, résulte du phénomène de dissonance cognitive, c’est-à-dire le fait que nous ne souhaitons pas de mal aux animaux mais que, dans le même temps, nous les mangeons. Il est né en 1944, au même moment que l’industrialisation de l’élevage. Ce mouvement est entré dans le dictionnaire en 2015 et, dans la collection « Que sais-je ? » en septembre 2017. Les auteurs, tous deux végans assumés, signent un propos très engagé. Chaque végan participe à « ce mouvement de justice sociale visant à terme la libération des animaux du joug humain, jugent Renan Larue et Valéry Giroux*. Les végans bannissent tout produit, service ou activité issus de l’exploitation animale. Il s’agit donc de renoncer à manger de la viande et du poisson, mais aussi du lait, du fromage, des œufs et du miel, de porter des vêtements en cuir et en laine, d’utiliser des cosmétiques testés sur des animaux ou encore de visiter des zoos et d’assister à des corridas. Voici quelques réactions sur lemonde.fr :
Angevine : Derrière le véganisme il y a l’agro-industrie qui veut fournir tous ses plats préparés à base de soja + ou – transgénique. Côté biosphère la disparition de toutes les espèces domestiques serait une catastrophe écologique.
Untel : « Cette végéphobie les pousse à s’organiser en communauté » Dans ma petite expérience les végétariens sont une des communautés les plus actives et intolérantes du web, ses membres étant prompts à insulter leurs concitoyens, qu’ils aiment appeler charognards et comparer à des nazis. La « végéphobie » doit venir en bonne partie de là.
Uduluruntu : « Les végétariens » ne forment pas une communauté unique. Une grande majorité ne dira même pas qu’ils sont végétariens, car c’est un choix personnel dont tout le monde n’a pas envie de le dire outrancièrement.
Charles Darwin : Toute « Outrance » est… Outrancière. La Sélection Naturelle nous a fait OMNIVORES. On est cruels aussi envers les autres humains. Et tout cela est NATUREL
Enkidou : Le véganisme, « mouvement de justice sociale (sic) » visant à la « libération des animaux du joug humain (re-sic) », disent-ils. Caricature grotesque du discours anti-esclavagiste, anti-colonialiste, anti-capitaliste des siècles précédents, les animaux remplaçant les hommes.
BLG : Si vous ignorez que l’être humain est un animal, j’ai de mauvaises nouvelles pour vous…
JULIEN HOLMGREN : Avoir un régime alimentaire omnivore est une possibilité, pas du tout une nécessité. On peut très bien vivre sans produits animaux, je suis bien placé pour le savoir. On est d’ailleurs en meilleure santé en général. Ce qui se passe dans les élevages intensifs et les abattoirs n’a rien de naturel, non. Ni le fait de manger 90 kilos de viande par an par habitant et encore plus aux Etats-Unis, avec les maladies que cela comporte ; cancers, maladies du cœur.
Charles Darwin : MOINS de viande nous ferait du Bien…
* LE MONDE du 31 octobre 2017, Aux racines du véganisme
Une alternative végétarienne dans les cantines portugaises
Le 3 mars dernier, le Portugal a voté une loi obligeant les cantines des écoles, universités, hôpitaux, prisons et tout autre établissement étatique à proposer au moins un repas sans produit d’origine animale ! La loi, désormais en application, est née d’une pétition lancée par l’association la Société Végétarienne portugaise.
Le véganisme n’est qu’un extrémisme comme un autre !
Véganisme : » ce mouvement de justice sociale visant à terme la libération des animaux du joug humain ».
Justement c’est bien l’homme qui a inventé le joug. Les vegans refusent également qu’on utilise des animaux pour tirer les charrues et les chariottes. Ils ont des idées plus que rigolotes pour nous décrire l’agriculture de ce « meilleur des mondes » qu’ils se plaisent à imaginer. Ce monde où les enfants croiront que la viande a toujours poussée dans les boites de Petri.
Par contre ils ont moins de principes en ce qui concerne l’exploitation de leurs semblables (l’homme).