LAURENT KLEIN : D’une lecture complète du rapport publié ce 13 decembre, on reste perplexe. Il envisage 12 millions de passagers mais on fait la comparaison sur 9 millions jugés compatibles avec les deux options, mais in fine, si on agrandit Nantes-Atlantique, il demande qu’on garde la maîtrise foncière pour faire plus tard Notre Dame des Landes, au cas où…
Aloes : Les chiffres des tenants de l’aéroport sont confirmés, mais le développement du nombre de passagers transportés ne sera pas le même selon l’option choisie. En résumé , économiquement, Notre Dame des Landes semble un atout pour le développement de la région. Politiquement et écologiquement le choix de l’abandon serait pertinent… Il ne reste plus qu’à imaginer une version écologique novatrice pour un nouvel aéroport. Dans tous les cas , le pouvoir politique sera perdant.
Loïc : « Les médiateurs confirment l’absence de solution parfaite » J’espère qu’ils ont fait 5 ans d’étude pour en arriver à cette conclusion…
Brise bise : On est en pleine catastrophe climatique et des forcenés ne pensent qu’à agrandir les aéroports pour favoriser le transport aérien. Je propose plutôt de construire un nouvel hôpital psychiatrique agrandi qui servira, notamment, à accueillir les élus nantais.
CYNIQUE DU BON SENS ET RAISON : Et une maison de retraite pour ceux qui ne sont pas sortis des paradigmes de l’ère Pompidou et qui brament à tous bouts de champs en faveur d’un « développement économique » vain et suicidaire… On pourra même leur diffuser « C dans l’air » en boucle ! Avec des conférences de Jean-Marc Ayrault sur la recherche du « développement » perdu.
S : six mois de médiation pour conclure qu’il n’existe pas de solution parfaite… C’est une blague ?!? Les élus locaux ont choisi le transfert. La justice, saisie de très nombreuses fois, l’a validé. Les citoyens de Loire Atltantique, consulté directement par referendum, aussi. Alors oui, il faut simplement dégager les 200 délinquants qui occupent la zad et laisser la démocratie suivre son cours.
Durocand : Avant toute décision un préalable est nécessaire : RETOUR À L’ÉTAT DE DROIT, cela veut dire évacuation de la ZAD, après on peut discuter sereinement.
PIERRE DUMONT : Sauf que les zadistes ont déjà annoncé que, quel que soit le résultat, ils ne quitteraient pas les lieux… Maintenant que leur présence n’est plus légitime…, ils se préparent. Pas sûr que notre pays puisse faire face à un tel maintien de l’ordre………
Enkidou : Il faudra sans doute abandonner le projet actuel de Notre-Dame des Landes, quelles que soient ses vertus objectives, pour le symbole (quelques tonnes de CO2 en moins) et pour la paix civile (il arrive que, face à la violence déraisonnable, la retraite en bon ordre soit la solution la plus intelligente). Et en même temps, selon la formule chère à notre président, il faudra le faire, mais sous une autre forme, parce que le développement économique de la région ne peut pas être sacrifié.
MARIA TERESA VIECCO ALBARRACIN : Plus d’avions ? Et le bilan carbone, la sobriété, le changement de mode de consommation, la conservation de la nature, ne pas bétonner à tout va, c’est pour quand ? Je croyais qu’il y avait urgence !
DOMINIQUE VITALYOS : Moi aussi. Qu’Emmanuel Macron se rappelle, au moment de décider, que l’habit de chevalier du climat ne va pas avec le soutien à l’augmentation du trafic aérien. Un peu de cohérence dans les actes permettrait peut-être aux deux degrés d’excès de chaleur d’être dépassés d’une moindre valeur. Bon aussi que les gens cessent de prendre l’avion à tout propos, pour un week-end bon marché, pour une conférence qui sait où. Du coup, à quoi bon faire + grand, sachant qu’il vaut mieux faire + petit…
(commentaires sur lemonde.fr)
43, c’est le nombre d’années qui se sont écoulées depuis qu’une « zone d’aménagement différée » (ZAD) a été créée en 1974 autour de Notre-Dame-des-Landes Le projet d’implanter un aéroport dans le grand Ouest a émergé dans les années 1960.
200, c’est le nombre approximatif de militants qui vivent dans des cabanes ou dans des fermes squattées de la ZAD de l’aéroport qu’ils ont rebaptisée « zone à défendre ». Certains sont présents depuis 2009. Une évacuation policière pour les déloger, l’opération « César », a échoué en 2012.
Cela aurait une certaine classe que le Président de la République annonce qu’en raison du nécessaire respect de la nature qui doit être désormais la ligne directrice de l’humanité, le gouvernement renonce à ce projet et sanctuarise définitivement la zone où il devait être construit.
Cela aurait une certaine classe que le Président de la République annonce qu’en raison du nécessaire respect de la nature qui doit être désormais la ligne directrice de l’humanité, le gouvernement renonce à ce projet et sanctuarise définitivement la zone où il devait être construit.