combien de massacres à venir ?

L’archéologue Clemens Reichel affirme avoir découvert les traces de la première guerre de l’humanité dans le nord-est de la Syrie. Des assaillants venus du sud de la Mésopotamie auraient, il y a 6000 ans, assiégé et réduit en cendres la ville de Hamoukar. Lors des fouilles, l’archéologue a mis au jour 2300 boulets d’argile qui auraient servi de projectile. Bien sûr cela aurait pu être le théâtre d’une immense partie de pétanque, mais déjà les temps n’étaient pas à la rigolade.

Il a 5300 ans, cet homme portait un long vêtement parfaitement cousu, une lourde cape en herbes tressées qui servait également d’abri, et plein d’ustensiles dont une hache de cuivre. On l’a découvert en 1991 au Tyrol, conservé par un glacier et complètement momifié. Ce qui ne fait plus de doute maintenant, c’est qu’il n’est pas mort de froid. Il avait une pointe de silex coincée sous l’omoplate, il avait été lâchement assassiné dans le dos, il est mort en se vidant de son sang, à l’abri d’un piton qui a retenu son corps et l’a empêché d’être entraîné par le glacier. Peut-être un chaman que quelques membres de son clan avaient jalousé, peut-être la victime d’un clan rival, de toute façon on ne peut que constater que l’homme était déjà au néolithique un prédateur pour l’homme. Depuis, l’espèce homo sapiens a traversé plusieurs guerres d’empires et deux guerres mondiales… Il y a eu ensuite la Déclaration universelle des droits de l’homme et l’institutionnalisation de l’ONU, et pourtant les conflits n’ont jamais cessé !

C’est l’homme (subsidiairement la femme) qui est le problème, c’est l’homme qui génère les souffrances et les assassinats, les dégradations sociales et terrestres, c’est son insensibilité, c’est son absence d’humilité et sa perte du sens du sacré qui détériorent la vie en société et les relations avec la Biosphère. Le problème peut être nommé aujourd’hui le capitalisme ou le stalinisme, la technique et ses automatismes, l’armement qui accompagne les conflits, mais derrière tout cela il y a toujours des humains aux commandes. L’homme est extrêmement dangereux pour lui-même et pour l’ensemble de la vie sur Terre. Cela ne veut pas dire qu’on doit le supprimer, mais parfois la Biosphère en meurt d’envie …

Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://biosphere.ouvaton.org/