Cryptomonnaie, bitcoin, Trump coin, absurdités

L’innovation pour l’innovation se déchaîne, carte bancaire biométrique avec capteur d’empreintes digitales, cryptomonnaies et bitcoin, projet commercial Libra de Facebook, etc. Les afficionados du langage binaire suivent la mode. Les cybermonnaies actuellement les plus utilisées sont le Bitcoin (BTC) et l’Ethereum (ETH). La création de ce type de monnaie nécessite une consommation électrique exponentiellement croissante. L’entreprise DigiCash Inc., fondée en 1989, crée la première monnaie virtuelle utilisée dans le monde entier. L’entreprise a été forcée de se déclarer en faillite en 1998. Ce marché basé sur rien de concret est particulièrement volatil, non adossées à une Banque centrale ; il est marqué par des dépréciations fortes et même l’effondrement brutal comme en janvier 2022. Les soi-disant « stablecoins » ne sont ni stables, ni des monnaies fiduciaires. L’année 2025 risque de se révéler une année en or pour les pyramides de Ponzi !

Notez qu’un commerçant en France peut refuser un paiement en Bitcoin alors qu’il n’a pas le droit de refuser un paiement en euro. Certains pays interdisent l’utilisation et la commercialisation des cryptomonnaies. Voici un panorama d’articles parus dans LE MONDE qui montrent que les cryptomonnaie feront la perte financière de leurs détendeurs, des spéculateurs branchés sur ordinateur et certainement pas sur les réalités biophysiques.

Donald Trump commence son mandat en vendant des cryptomonnaies à son effigie

Vendu 10 dollars, le Trump coin s’est envolé au-dessus de 70 dollars. La valeur totale de ces jetons numériques, sans valeur intrinsèque, et numérotés à l’effigie de Trump, a explosé à 12 milliards de dollars. Trump avait tweeté en 2019 : « Les actifs cryptographiques non réglementés peuvent faciliter des comportements illégaux, notamment le trafic de drogue »,

Inculpé à New York, Do Kwon, le fondateur de la cryptomonnaie Terra

Terraform Labs, l’entreprise fondée par Do Kwon, faisait en fait reposer la valeur du Terra sur un algorithme. Or, au printemps 2022, après la dégringolade de l’autre cryptomonnaie créée par Terraform Labs, le Luna, le Terra a fait l’objet de ventes massives par des investisseurs devenus suspicieux. La valeur du Terra est alors descendue au-dessous d’un dollar, ce qui a poussé Terraform Labs à utiliser la presque totalité de ses réserves pour soutenir ses deux cryptoactifs, en vain.Au total, leur effondrement a réduit de plus de 40 milliards de dollars (39 milliards d’euros) la valeur des avoirs des détenteurs de Terra et Luna.

Après l’effondrement de FTX, BlockFi, spécialiste de prêts en cryptomonnaie, se déclare aussi en faillite

BlockFi s’était retrouvé dans la tourmente au premier semestre 2022 après la chute généralisée de la valeur des cryptomonnaies,FTX avait offert son aide, proposant notamment d’octroyer une ligne de crédit de 400 millions de dollars. Mais FTX a depuis déposé le bilan, le 11 novembre 2022. BlockFi a dû dans la foulée suspendre la majorité de ses activités…

La plate-forme de cryptomonnaie Celsius se déclare en faillite

La plate-forme de placements en cryptomonnaies Celsius a annoncé, mercredi 13 juillet 2022, s’être placée sous le régime américain des faillites. Le bitcoin a perdu plus de la moitié de sa valeur depuis le début de l’année et s’échange actuellement tout juste au-dessus des 20 000 dollars. Il valait près de 69 000 dollars à son plus haut, en novembre 2021.

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Payer en billets cash ou par carte bancaire ?

extraits : Nous n’avons pas besoin de carte bancaire. Comme le portable, c’est signe de l’informatisation forcenée de notre société. Les pièces et billets était un système qui avait atteint son degré de maturité. Les échanges étaient de fait plus limités, le capital et le travail ne pouvaient que difficilement s’exporter dans les pays étrangers. Avec le chèque, la dématérialisation de la monnaie était arrivée à un point tel qu’elle permettait déjà toutes les dérives financières. Les échanges étaient simplement indiqués dans des lignes de compte au niveau bancaire, non tangible pour l’utilisateur, non contrôlable. Les banques sont capables de créer de la monnaie ex nihilo, à partir de rien, de faire crédit à des entreprises insensées comme les placements pourris qui ont conduit à la crise des surprimes en 2008. La raréfaction des hydrocarbures et autres ressources naturelles montreront à tous dans l’avenir qu’il nous fallait ressentir les limites de la planète et l’exprimer dans notre mode de vie. On se passera d’électricité, du moins pour une très grande part, et les serveurs de nos monnaies électroniques dépériront en période de descente énergétique jusqu’à en mourir…

14 juillet 2016, dématérialisation, histoire de la catastrophe monétaire

extraits : La monnaie est actuellement l’instrument de tous les pouvoirs. Mais la valeur de l’argent est fragile, elle ne repose que sur la confiance. Et même l’Etat le plus fort pourrait se retrouver en banqueroute si, par exemple, le dollar ne valait plus rien comme l’a été le reichsmark à une époque. Pour nous l’effondrement monétaire est inéluctable. En voici un historique : Etape 1. Sociétés non monétaires, groupes restreints. Plutôt que le troc, ces communautés reposent sur un échange ritualisé et sur une complémentarité des fonctions de chacun dans le groupe social. Tout est organisé de façon stable sans passer par l’intermédiaire d’une monnaie. L’introduction de la monnaie va déséquilibrer complètement ce genre d’organisation. Etape 2….

10 réflexions sur “Cryptomonnaie, bitcoin, Trump coin, absurdités”

  1. esprit critique

    – « Tendances et statistiques : Les tendances et statistiques évoluent très vite, en fonction de la forte hausse du cours du bitcoin en 2024. [voir source suivante]
    Nombre d’utilisateurs et localisation : Les chiffres varient selon les sources [comme pour tout et n’importe quoi]. Au 26 avril 2023, selon CoinMarketCap, il existe 23 642 cryptoactifs, ou cryptomonnaies, pour une valeur de 1 079,1 milliards d’euros. En 2023, 46 millions d’Américains détiendraient des Bitcoins. [etc. etc.] » ( Wikipedia : Cryptomonnaie )

    – « Légère baisse observée du côté du Bitcoin [et blablabla]
    Dans quelle devise analyser le cours du Bitcoin ? Il faut savoir que le bitcoin n’est pas rattaché directement aux marchés financiers. […] Il est ainsi libre de choisir l’analyse du cours en dollars ou en euros, ou dans n’importe quelle autre devise au choix. [et patati et patata] »
    ( BITCOIN : cotations et actu – ilboursa.com )

    1. Partant de là (les faits)… si l’Argent (Pognon) c’est du vent… que sont alors ces Bitcoin, Trumpcoin et autres coin-coin ?
      Je dirais qu’ils sont mille fois plus volatiles que les bons vieux biftons.
      Volatiles comme les canards. Des absurdités, oui bien sûr. Et en même temps des attrapes couillons et tout ce qu’ON voudra. En tous cas rien de bien sérieux, de concret, de solide etc. Bref, encore du Grand n’importe quoi !
      Et comme par hasard… c’est au pays de Donald qu’ON a eu besoin d’inventer ça.
      Et encore comme par hasard, c’est à ce genre d’inventions, d’innovations, à la con, au nombre de ce genre de génies, disons cerveaux… les David Chaum (fondateur de DigiCash, précurseur des cypherpunks), Elon Musk, Zuck et Jean Passe, au nombre de ce genre d’oiseaux, de drôles de canards donc… qu’ON mesure la Grandeur d’un pays. Coin coin coin ! 🙂 🙂 🙂

  2. Didier BARTHES

    Il faut admettre que la dématérialisation de tous ces moyens monétaires génère une grande fragilité du système en cas d’effondrement.
    Cette dématérialisation est toutefois ancienne, il y a longtemps qu’un stock de matières précieuses n’est plus la contrepartie des écritures. L’argent cela a été assez rapidement des lignes dans des livres et maintenant des électrons dans des ordinateurs, sans électricité…

  3. Didier BARTHES

    Un système de troc est quand même difficile à généraliser dans des sociétés de la taille des nôtres, l’argent a quand même des vertus, il facilite l’échange et permet à chacun de mieux d’optimiser l’usage de ses ressources. La composante stockage et épargne de la valeur n’est pas négligeable non plus, ça permet de garder pour demain ce que l’on pourrait difficilement faire avec le troc.
    On confond souvent la question de l’inégalité des ressources et des capitaux (et même les deux entre eux) avec la question de l’argent en général. L’argent n’a pas été inventé pour rien.

    1. L’argent et la monnaie (ne pas confondre les deux) ont une très vieille histoire. Ce ne sont pas les sources qui manquent pour savoir (ne serait-ce qu’un peu) de quoi on parle.
      L’argent n’a pas été inventé pour rien, bien évidemment. Le troc ne peut pas être généralisé, surtout dans nos sociétés, bien évidemment.
      Le premier problème avec l’argent, du moins je pense… c’est l’usure. Non pas celle des pièces de monnaie, je parle des intérêts. De l’argent qui fait des petits, sans rien faire… le prêt qui engendre la dette etc. etc. Très tôt, les religions ont vu là un problème :
      – L’interdiction de l’usure : Une valeur commune aux trois religions monothéistes
      ( lina.finance 7 septembre 2022 )
      ( à suivre)

      1. (suite) Sans besoin de parler de la valeur (subjective) de la matière dont sont frappées les monnaies (pièces), argent, or, etc., ni du papier (billets) qui remplace le métal… ni du fameux étalon-or etc. etc. voilà donc qu’on en arrive à l’argent dématérialisé.
        Le Progrès qui progresse, et les innovations qui innovent… la carte bancaire apparait dans les années 1960, grâce aux ordinateurs. Puis se développe le fameux e-commerce etc. etc. Et ON en arrive à l’argent virtuel, qu’ON peut désormais con fondre avec l’argent fictif (celui du Monopoly) et enfin à ces Bitcoin, Trumpcoin et autres coin-coin. Bref à l’argent qui ne correspond plus à rien.
        Et donc à ce Grand N’importe Quoi qui finalement ne fait que nous démontrer, prouver, toujours mieux et toujours plus, que l’Argent c’est du vent !

      2. Didier BARTHES

        L’usure c’est l’excès du taux d’intérêt, mais qu’il y ait un taux d’intérêt est bien normal.
        Quand on prête son argent, on renonce à son usage jusqu’à son remboursement, il est normal que cela soit rémunéré. De plus on prend un risque ce qui doit aussi être rémunéré, et enfin si cet argent avait été investi il aurait pu rapporter, donc là aussi la rémunération est justifiée.
        S’il n’y avait pas de rémunération personne ne prêterait. Que diraient les emprunteurs ?
        Cela s’appelle la préférence pour le présent et c’est une des bases de l’économie. On ne peut pas dire aux créanciers, « Vous n’avez qu’à tout supporter, les risques, les frais, la non disponibilité de votre argent et la mauvaise image ! »
        Donc, mesure en toute chose, le taux d’intérêt ne doit pas être excessif mais il doit être.

        1. Pour beaucoup de choses, la définition de tel ou tel mot comporte souvent plusieurs sens. Ce qui déjà complique la communication.
          – « Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre [etc. etc.] » (Bernard Werber)
          J’ai donc précisé que je ne parlais pas de l’usure (physique) des pièces de monnaies (due aux frottements, comme les pneus), mais des intérêts (l’argent qui fait des petits…). Et je vois que j’aurais du aller plus loin…
          Vous entendez donc «usure» comme l’excès du taux d’intérêt (sic).
          Pour vous l’usure serait donc la… démesure. Je vous l’accorde.
          En effet c’est une des deux définitions de l’usure (en finance bien sûr) :
          – « L’usure caractérise l’intérêt d’un prêt dont le taux est considéré comme abusif. Anciennement, l’usure désignait tout intérêt indépendamment du taux. » (Wiki)
          ( à suivre)

        2. (suite) Pour plus d’information :
          – L’interdiction du prêt à intérêt : principes et actualité (cairn.info)
          – Episode 2 : Une longue et complexe histoire de l’interdiction de l’intérêt (linkedin.com)

          Reste donc à essayer de voir OÙ se situe la juste… mesure. En matière de taux d’intérêts bien sûr. Parce que pour tout ce qui est du Reste… comme ici ces Bitcoin, Trumpcoin et autres coin-coin… toutes ces «géniales» inventions et autres innovations… la raison, la réflexion, les valeurs et j’en passe… là je crois qu’il y a déjà longtemps qu’ON n’en a plus rien à foot, de la juste mesure ! 😉

        3. Didier BARTHES

          Réponse à Michel C, oui bien sûr, je parlais de l’usure au sens de ce que pratique les usuriers, c’est à dire la ruine des emprunteurs en leur imposant des taux d’intérêt excessifs et malhonnêtes.

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