Les Jeux Olympiques à Los Angeles en 2028 sont bien compromis !!! Chouette !
Aaron Paley : « C’est la fin d’une époque. Nous sommes à un point d’inflexion. Ce qui se passe actuellement ici à Los Angeles, ce n’est pas comme un incendie ordinaire. C’est comme une guerre. Il y a des feux partout, du danger partout, un stress incroyable. Tout le monde se sent menacé. Normalement, une catastrophe naturelle a une durée limitée. Le tremblement de terre dure quelques secondes. Un ouragan passe. Ici, ça fait cinq jours et ça va peut-être continuer… Le changement de climat est partout. Ce qui va arriver au monde entier est visible sur la carte de Los Angeles actuellement. Tellement visible qu’on ne peut plus refuser de le voir. En 1926, les électeurs ont rejeté le métro. Ils ont protesté en disant que l’avenir, c’était la voiture. En 1930, la chambre de commerce a été saisie d’un plan d’urbanisme qui visait à créer des grands espaces verts, des terrains de jeu pour les enfants, on l’appelait le « collier vert ». Il a été ignoré. Les autorités ont préféré construire le plus possible… »
Des incendies monstrueux dévastent Los Angeles au moment où l’année 2024 est déclarée comme la plus chaude jamais enregistrée, dépassant pour la première fois le seuil de 1,5 °C de réchauffement climatique, la limite la plus ambitieuse fixée par l’accord de Paris fin 2015. Pourtant, les Etats-Unis seront dirigés à partir du 20 janvier par Donald Trump, qui qualifie le dérèglement climatique de « canular ». Il souhaite extraire toujours plus de pétrole et de gaz, énergies fossiles qui réchauffent le climat, alimentant la violence desdits feux.
Il n’y a pas de catastrophes naturelles. Ce qualificatif est un leurre qui déresponsabilise l’humanité, évoquant des colères de la planète face auxquelles nous serions impuissants.
Los Angeles est traversée par des chaînes de montagnes qui vont jusqu’à presque 1 800 mètres d’altitude. L’interaction avec les collines fait partie du paysage. Pourtant, nous ignorons la nature dans la manière dont nous construisons nos villes. On a construit dans des zones sujettes aux incendies, comme à Malibu. Nous avons toujours imposé notre volonté au paysage au lieu de comprendre comment composer avec lui. Nous croyons aimer la nature, nous la défigurons.
Incendies, tsunamis, tornades, tempêtes, la Biosphère se rit des humains qui déplorent les conséquences dont ils chérissent les causes.
C’est vrai que Los Angeles a été construite dans une zone sujette aux incendies. Et de plus les maisons sont construites majoritairement en bois. Comme Tokyo et tant d’autres Los Angeles a également été construite dans une zone sujette aux tremblements de terre. Comme tant d’autres Naples a été construite au pied d’un volcan, Clermond-Ferrand sur un super-volcan. Rien qu’en France des milliers de villes sont construites dans des zones dites à risques. ON pourra toujours dire qu’il n’y a même pas lieu de se demander pourquoi, et même dire que c’est logique… étant donné le (sur)Nombre de gens à loger.
– « la Biosphère se rit des humains qui déplorent les conséquences dont ils chérissent les causes. » (Rapporterre)
Rapporterre se prendrait-il pour Bossuet ? ( « Dieu se rit des hommes [etc.] » )
Ou alors veut-il juste dire que la Biosphère, disons la Nature, c’est Dieu ? À moins que ce ne soit plus exactement le Créateur de ce blog Biosphère, qui se prenne pour Dieu…
Dans ce cas permettez-moi de sourire un peu, moi aussi.
Parce que si Dieu n’existe seulement que dans la tête de ces milliards d’imbéciles de croyants… et qu’en plus de là haut il rigole de nos malheurs d’ici bas… alors en effet Dieu n’est qu’un misérable personnage. En tant que simple agnostique, moqueur et rigolard je le con fesse, je préfère de loin me l’imaginer autrement :
– « Dieu qui s’est assis sur le rebord du monde, et qui pleure de le voir tel qu’il est »
(Francis Cabrel)
Mon dieu quelle indécence !
Pendant que Los Angeles est en train de partir en fumée Trump accuse le gouverneur de Californie de «protéger un poisson sans valeur», le qualifie de tous les noms d’oiseaux et l’appelle à démissionner. Pendant que Los Angeles est en train de partir en fumée les meRdias remplissent des pages avec ce nouveau « problème » : Les JO de 2028 sont-ils menacés ?
Ce qui en effet serait terrible. Inimaginable, invivable, ingérable et tout et tout !
Mais beaucoup moins que si mon voisin venait de passer l’arme à gauche.
Ben oui, qui va s’occuper de mon chat quand je pars en vacances ?
Et en attendant, Di Caprio est bien à l’abri au Mexique. L’ «écologiste» est parti se planquer, en jet privé, dès qu’il a un peu senti le cramé. La moindre des choses aurait été qu’il enfile la tenue de pompier, non ?
Pendant que Los Angeles est en train de partir en fumée certains misérables jubilent et s‘esbaudissent.
Ne transforme pas les propos de Trump; ne mens pas ! Trump a dit d’abord que c’était un merlan ce fameux poisson et que ce n’est pas une espèce menacée ! Poisson qui est très abondant dans d’autres zones, et poissons qui auraient pu être déplacés !
Sur les personnes qui se réjouissent de l’incendie, et ben du devrais aller voir les vidéos en direct sur Yutube, et il y a un chat sur ces vidéos en direct de l’incendie, et ce sont les musulmans qui se réjouissent de l’incendie !!!
Toi non plus ne transforme pas les propos de Pierre Paul ou Jacques !
Trump n’a jamais parlé d’un merlan. Mais d’un éperlan.
– Pourquoi Trump déteste ce poisson (watson.ch 11/01/2025)
Pour ce qui est de l’information, digne de ce nom, tu devrais renoncer à Yutube.
Et en même temps à YouTube. Et éviter de croire tout ce que tu vois sur des images.
Ce n’est pas parce qu’ON te montre quatre connards qui dansent sur une tombe, ou qui jubilent devant un incendie, que t’as le droit d’en déduire n’importe quoi !
– L’incendie à Los Angeles, la jubilation à Tunis (businessnews.com 13/01/2025 )
Que faut-il en retenir ? Deux choses :
1) Que des cons et des connards, il y en a partout.
2) Et qu’ON n’a pas besoin d’aller à Tunis pour en trouver.