Une étude internationale indique que la croissance du taux de CO2 va provoquer une acidification des mers tels que certains organismes à squelette externe ne pourront pas y survivre, particulièrement ceux constitué d’aragonite comme les mollusques planctoniques nommés ptéropodes. Or ces organismes sont un maillon important de la chaîne alimentaire de l’océan austral. De plus l’acidification conduit à la réduction de la capacité océanique à absorber le CO2 d’origine anthropique. Or cet effet tampon est loin d’être négligeable car les eaux de surface absorbent plus du tiers des rejets de gaz carbonique engendrés par la combustion des ressources fossiles. Plus l’océan est acide à cause de l’activité humaine, moins il est capable d’éponger les excès de cette activité. Un raisonnement similaire peut se faire sur les sols qui auront tendance, sous l’effet de l’assèchement, à relâcher du carbone au lieu d’en absorber.
Les humains ont mis en place une boucle de rétroaction « positive », autrement dit un cercle vicieux. Ils démontrent de plus en plus qu’ils ont voulu ignorer la complexité des équilibres naturels et cela va nuire à beaucoup d’espèces animales, la race homo sapiens y compris.
(écrit le 2.02.2006 par Michel Sourrouille)