Aujourd’hui, c’est exceptionnel, je n’ai presque aucun commentaire à faire sur l’article « empreinte écologique, qualité de la vie…les pistes de la commission Stiglitz » (LeMonde du 27 février). C’est une information dont il me tarde déjà de voir la réalisation. Voici un résumé de ce qu’on appellera sans doute les IDD (indicateurs de développement durable) :
– Un indicateur PIB modifié : il s’agit de compter en négatif ce qui est négatif, et non de tout compter en positif par les valeurs ajoutées. On ne comptabilisera pas seulement les dépenses de reconstruction engagées par une catastrophe, mais aussi le coût de la catastrophe.
– des indicateurs de développement durable : empreinte écologique, mesure de la biodiversité, émission de CO2
– des indicateurs subjectifs : il s’agit de mesurer la perception des populations sur la qualité de la vie ou le sentiment de bien-être.
Le seul problème, c’est qu’une telle complexité de la mesure ne va pas être un bon argument politique pour attirer le chaland. La croissance mesurée par le seul PIB, ou le pouvoir d’achat, ou la vie chère, c’est si simple et si parlant pour les braves gens…