Les raisons qui sous-tendent la baisse de la natalité en Italie et ailleurs sont beaucoup plus puissantes que quelques agitations politiciennes religieuses ou post-fascistes. Le grand nombre multiplie les difficultés. Qui a envie de naître dans un monde avec des perspectives amoindries pour les générations futures ? Où trouver l’enthousiasme pour élever des enfants supplémentaires avec l’inflation, les crises de logement et du travail, la guerre aux portes de l’Union européenne, le dérèglement climatique ? Comment permettre à la société de trouver un nouvel équilibre entre sa population et ses ressources ? Voilà les questions qu’il faudrait affronter en face. Sinon la transition écologique va se faire de manière violente. Des dirigeants vraiment responsables ne penseraient pas à accroître la population, mais à préparer un avenir meilleur avec une population moindre : moins nombreux, plus heureux.
Allan Kaval : Depuis son arrivée au pouvoir, fin 2022, la cheffe de l’exécutif transalpin insiste sur un défi qui inquiète de manière croissante les dirigeants européens et ce, quelle que soit leur étiquette politique : le déclin démographique. Selon les scénarios de l’Istat, l’Italie pourrait ainsi perdre près de 12 millions d’habitants, d’ici à 2070, pour arriver à une population de 47,2 millions. Pour la dirigeante nationaliste, des solutions doivent être trouvées sans pour autant avoir recours à une immigration durable. L’avenir de l’Occident ne pourrait donc être envisagé que sous l’angle de mesures d’encouragement à la natalité des Italiens « de souche ». Mais relancer la démographie dans un pays grevé par une dette publique abyssale (134,8 % du produit intérieur brut en 2023) limite les marges de manœuvre. Et rappelons que Mme Meloni est un mère désormais célibataire d’un enfant unique conçu hors mariage…
Le point de vue des écologistes malthusiens
Faut-il s’inquiéter d’un déclin démographique librement voulu par la population ou de l’état de surpopulation dans lequel se trouve les pays dits développés. L’Italie par exemple compte 60 millions d’habitants et une densité de 200 hab./km2. Cela veut dire que chaque Italien n’a à sa disposition qu’un carré de 70 mètres sur 70 mètres avec lequel il devrait pouvoir à la fois faire son potager, nourrir son bétail, construire sa maison, trouver du pétrole, et même laisser un peu d’espace pour la nature sauvage. La crise du logement s’aggrave en Italie : manque de construction ou trop de gens à vouloir un toit ? Le taux de chômage, trop de demandeurs d’emploi, pas assez d’offre. Les Italiens commencent à réfléchir et se projeter dans l’avenir. Avec 1,21 enfants par femme, ce qui n’est qu’un indice conjoncturel, les Italien(ne)s font donc preuve de sagesse.
Malgré tous les efforts des natalistes de tous bords, la baisse de la natalité doit se poursuivre.
– « Faut-il s’inquiéter d’un déclin démographique librement voulu par la population ou de l’état de surpopulation dans lequel se trouve les pays dits développés […] La crise du logement s’aggrave en Italie : manque de construction ou trop de gens à vouloir un toit ? »
( Le point de vue des écologistes malthusiens )
Et pourquoi pas les deux et en même temps ? Je sais bien que le vieillissement des populations n’est pas un problème pour les écologistes malthusiens… mais bon.
Par contre ces derniers ne semblent pas s’inquiéter, du moins ici… d’un autre problème, d’une autre crise… en Italie et ailleurs, à savoir la progression de la Peste Brune.
Si ce n’est Blonde, comme là en Italie. Ou encore en France, la notre est de la même couleur.
(à suivre)
(suite) Pour ne parler que de ces deux là…nul doute qu’elles se foutent royalement du bon sens des réalités… qu’à partir de 1798 Malthus avait tenté de redonner à la société. (sic)
– Malthus, l’épouvantail des ultra-cons (Biosphère 6 novembre 2022)
Cet article, je ne l’oublie pas ! Comme je n’oublie pas non plus que «ce n’est pas en traitant des adversaires en idée de débile, misérable, con, sourd, aveugle et trop cons qu’on les mène à considérer ses propres arguments.» (Modération à Michel C. hier sur “Nous avons fait le choix d’amplifier la catastrophe”)
Parti d’en rire est mort de rire. Paix à son âme. Comme celle de ce pauvre allègre. Bref, je ne dirais pas que leur Giorgia et notre Marine nationale ne sont que deux ultra-connes.
Parce que dire ça c’est pas bien, pas beau, insupportable, ingérable et tout et tout ! 🙂
je n’attaquerais pas ici spécifiquement Georgia Meloni car elle n’est pas plus nataliste que tous les autres dirigeants européens, et l’Italie a effectivement une fécondité très basse, (mais quand même une densité très forte).
Oui enfin, comme toujours les gauchistes trouvent que quelques milliers de bébés italiens en plus ça serait trop, mais en Italie ces même gauchistes trouvent toujours de la place pour des centaines de milliers de migrants supplémentaires chaque année, autrement dit des millions de migrants accumulés après toutes ces années !
Oui ce n’est pas tout à fait faux
C’est quoi alors ce qui est vrai … et ce qui est faux ?