Le nuage brun, ce halo de fumée cancérigène qui couvre une partie de l’Inde et de l’océan Indien en hiver, est aux deux tiers constitué de particules issues de la combustion de bois et de bouse de vache. Le Monde du 24 janvier qui reproduit cette brève conclut : « La lutte contre la pollution ne doit pas concerner seulement l’industrie et le transport, mais aussi la pauvreté, à l’origine de l’utilisation de ces combustibles ».
Mais alors, si nous ne pouvons plus brûler le pétrole (40 ans de réserve), le gaz (50 ans de réserves), l’uranium (60 ans de réserve) et le charbon (bonjour l’effet de serre !), c’est à dire toutes les ressources non renouvelables, ET si nous ne pouvons pas non plus brûler la biomasse (le bois, les bouses de vache, etc.), c’est-à-dire toutes les ressources renouvelables, que reste-t-il pour faire la cuisson à l’usage des générations futures : manger cru ou manger froid ?