Il faut une vague de soutien préalable à la candidature de Nicolas Hulot pour qu’elle devienne crédible. Au niveau des personnalités comme du point de vue de la population, les choses se précisent. Même la socialiste Delphine Batho, ancienne ministre de l’écologie de François Hollande, voterait pour lui au premier tour de la présidentielle 2017 : « Nous assistons à la décomposition de la vie politique française, qui renvoie à une absence d’idées. Or l’écologie porte une vision pour le futur, un idéal, une vision de long terme. Cet espace politique, Nicolas Hulot pourrait l’occuper. S’il se décide, je pourrai y réfléchir sérieusement. »
Daniel Cohn-Bendit : « La primaire à gauche n’est plus possible » (…) La seule surprise possible, s’il n’y a pas de primaire, serait une candidature de Nicolas Hulot. Lui seul aura la capacité de rassembler des écologistes, en partie des socialistes et même des centristes. Il peut représenter une candidature non partidaire. Je suis favorable à sa candidature mais c’est à lui de décider. C’est difficile car il n’est pas un professionnel de la politique, mais il sent qu’il y a une carte à jouer, un espace à ouvrir. Il faut surtout que ceux qui le soutiendront développent en même temps que le projet présidentiel des idées pour l’après-2017. (LE MONDE du 6 avril 2016)
Eva Joly. Interrogée sur France Info pour savoir si elle se présenterait une nouvelle fois, l’eurodéputée a répondu qu’elle se voit «plutôt soutenir un ou une candidat écologique». «Surtout Nicolas Hulot, ce serait un très bon candidat», a-t-elle précisé. En juillet 2011, l’ancienne juge d’instruction avait largement battu l’ancien animateur de TF1 après des débats très tendus entre eux (58% contre 42%, au second tour). «L’écologie de combat, Eva, ce n’est pas l’écologie des coups bas», avait notamment lancé Nicolas Hulot lors d’un de leurs échanges. Nicolas Hulot était sorti assez meurtri de cette bataille. Il avait même refusé de la soutenir lors de la présidentielle. Eva Joly ne voit pas de paradoxe à soutenir aujourd’hui son ancien rival. «les circonstances étaient différentes en 2012». (LE PARISIEN du 05 avril 2016)
Noël Mamère, l’ancien candidat des Verts à la présidentielle 2002 a déclaré « souhaiter » la candidature de Nicolas Hulot à la présidentielle de 2017 et s’est dit prêt à se mettre à son service. « Si Nicolas Hulot me le demande, je serai à ses côtés et je ferai tout ce qu’il faut pour qu’il fasse un bon score et qu’il dépasse le mien, de 5,25% en 2002 ». Le député-maire de Bègles, qui a quitté le parti EELV en 2013, a réaffirmé que l’écologie politique était « un champ de ruines » qu’il fallait « refonder ». (LE PARISIEN du 27 février 2016)
A la question « quelle personnalité souhaitez-vous qu’elle joue un rôle important au cours des prochaines années », 50 % des sondés ont choisi Nicolas Hulot, envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète, dont la mission s’achève ce dimanche. Arrivent ensuite Martine Aubry avec 37 %, Jean-Luc Mélenchon (30 %), Arnaud Montebourg (27 %) et en queue de classement Cécile Duflot (21 %). Selon la proximité politique des sondés, Nicolas Hulot obtient 61 % des suffrages auprès des sympathisants de gauche, 56 % auprès de ceux du PS et 82 % auprès des sympathisants des Républicains. (Huffingtonpost du 31 janvier 2016)
11 janvier 2016 : Nicolas Hulot est le seul écolo médiatisé qui mérite notre total respect. Il suffit de lire l’ensemble de ses livres et de mesurer la valeur de ses actions pour savoir qu’il n’y a rien à redire. Nicolas Hulot se présentera-t-il pour la présidentielle 2017 ? Il a été échaudé lors de son houleux passage à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts en 2011. Rappelons ce qu’il en disait dans son avant-dernier livre : « Une candidature en solitaire aux présidentielles 2012 aurait été une déclaration de guerre à EELV. C’est un regret que j’ai encore aujourd’hui, j’aurai dû me présenter seul, sans parti. Je voulais créer un nouvel imaginaire collectif. Construire un monde. Ne plus le regarder se défaire devant nos ordinateurs… En me présentant sous une étiquette, je me suis réduit à une formation politique… »
Nicolas, l’écologie politique a besoin de toi. Montre-nous ce que tu as su si bien dire dans ton dernier livre : « Osons dire que l’écologie ne doit plus être un vulgaire enjeu partisan, elle est un enjeu politique au sens le plus noble. Ce n’est un sujet ni de gauche, ni de droite, ni du centre, c’est un sujet supérieur. C’est simplement l’avenir et la sauvegarde de la famille humaine et de son écosystème, la planète. »
Antoine Waechter, qui vient de se déclarer candidat, même s’il est moins médiatique, constitue aussi un autre écologiste crédible. Nicolas Hulot et lui sont deux personnages dont l’engagement en faveur de la nature est incontestable. Ils connaissent le sujet et ont bien compris que la question méritait de dépasser le fameux clivage droite-gauche.
Pour Nicolas Hulot toutefois, quand aura t-il, au risque de déplaire à la « bien-pensance « , le courage d’aborder la question démographique et de la mettre au premier rang des facteurs de destruction de l’environnement ? Quand dira t-il que, quoi que nous fassions, il n’y a aucun espoir de sauver les équilibres de la planète à 7 milliards de représentants ?
Je ne peux pas croire qu’un écologiste puisse garder le silence sur la question. Elle est trop fondamentale, l’ignorer revient à mentir sur l’essentiel. Sur ce point, seuls Yves Cochet, Antoine Waechter et Hugues Stoeckel ont osé s’engager.
Antoine Waechter, qui vient de se déclarer candidat, même s’il est moins médiatique, constitue aussi un autre écologiste crédible. Nicolas Hulot et lui sont deux personnages dont l’engagement en faveur de la nature est incontestable. Ils connaissent le sujet et ont bien compris que la question méritait de dépasser le fameux clivage droite-gauche.
Pour Nicolas Hulot toutefois, quand aura t-il, au risque de déplaire à la « bien-pensance « , le courage d’aborder la question démographique et de la mettre au premier rang des facteurs de destruction de l’environnement ? Quand dira t-il que, quoi que nous fassions, il n’y a aucun espoir de sauver les équilibres de la planète à 7 milliards de représentants ?
Je ne peux pas croire qu’un écologiste puisse garder le silence sur la question. Elle est trop fondamentale, l’ignorer revient à mentir sur l’essentiel. Sur ce point, seuls Yves Cochet, Antoine Waechter et Hugues Stoeckel ont osé s’engager.
(30 mars 2016) Présidentielle: Hulot pas candidat à ce stade mais réfléchit
7h55. Candidat à la présidentielle ? « La réponse est non ». Nicolas Hulot a annoncé qu’il ne serait a priori pas candidat à l’élection présidentielle de 2017. « Aujourd’hui, la réponse est non. Je suis surpris qu’il y ait autant de candidats. Soit ils font preuve d’une confiance extraordinaire, soit ils ont sous-estimé la complexité, la gravité et je dirais même la dangerosité de l’exercice. »
Le leader écologiste a par ailleurs rejeté l’idée d »un homme ou d’une femme providentiel(le) qui va remettre le pays à niveau ». Pour lui, c’est la société civile qui doit jouer un rôle en 2017. C’est d’ailleurs de ce côté qu’il compte exercer son influence au moment de l’élection présidentielle. « La seule question que je me pose c’est ‘qu’est-ce-qu’on peut faire pour alimenter le débat public et faire converger des intelligences diffuses, qui rayonnent souvent dans la société civile de manière invisible », a-t-il déclaré. De ces énergies « positives, créatives et souvent généreuses », Nicolas Hulot veut faire émerger « une force qui permette au pays » de sortir de la crise.
8h31. La présidentielle, toujours. « Cette question m’est posée depuis très peu de temps. Pour éventuellement trancher, il y a un travail monumental à faire. Je le démarre tout juste. Mettre la charrue avant les bœufs serait irresponsable. Ma décision n’est pas définitive », a tempéré Nicolas Hulot, qui plaide pour la présence d’un candidat écologiste. « Si les écologistes n’ont pas de candidat, qui va parler de la biodiversité, qui va parler des changements climatiques, qui va parler de ces sujets ? » « Cécile Duflot, elle fera ça peut-être très bien », a-t-il estimé à une suggestion de Thomas Sotto.
8h38. Interrogé par un auditeur sur sa légitimité à se présenter éventuellement à une élection, Nicolas Hulot répond : « Il ne faut pas se prendre plus au sérieux qu’on ne l’est. J’espère que je doute. Ce n’est pas rien de se déclarer. La légitimité, je me pose aussi la question. La seule légitimité que j’ai, c’est la certitude de porter des sujets que d’autres ne portent pas. Oui, je me pose des questions, mais si vous ne les posez pas avant, après, c’est trop tard. Il y a une période de doute, effectivement, qui est nécessaire. »
http://www.europe1.fr/politique/nicolas-hulot-invite-exceptionnel-deurope-1-2706190
(30 mars 2016) Présidentielle: Hulot pas candidat à ce stade mais réfléchit
7h55. Candidat à la présidentielle ? « La réponse est non ». Nicolas Hulot a annoncé qu’il ne serait a priori pas candidat à l’élection présidentielle de 2017. « Aujourd’hui, la réponse est non. Je suis surpris qu’il y ait autant de candidats. Soit ils font preuve d’une confiance extraordinaire, soit ils ont sous-estimé la complexité, la gravité et je dirais même la dangerosité de l’exercice. »
Le leader écologiste a par ailleurs rejeté l’idée d »un homme ou d’une femme providentiel(le) qui va remettre le pays à niveau ». Pour lui, c’est la société civile qui doit jouer un rôle en 2017. C’est d’ailleurs de ce côté qu’il compte exercer son influence au moment de l’élection présidentielle. « La seule question que je me pose c’est ‘qu’est-ce-qu’on peut faire pour alimenter le débat public et faire converger des intelligences diffuses, qui rayonnent souvent dans la société civile de manière invisible », a-t-il déclaré. De ces énergies « positives, créatives et souvent généreuses », Nicolas Hulot veut faire émerger « une force qui permette au pays » de sortir de la crise.
8h31. La présidentielle, toujours. « Cette question m’est posée depuis très peu de temps. Pour éventuellement trancher, il y a un travail monumental à faire. Je le démarre tout juste. Mettre la charrue avant les bœufs serait irresponsable. Ma décision n’est pas définitive », a tempéré Nicolas Hulot, qui plaide pour la présence d’un candidat écologiste. « Si les écologistes n’ont pas de candidat, qui va parler de la biodiversité, qui va parler des changements climatiques, qui va parler de ces sujets ? » « Cécile Duflot, elle fera ça peut-être très bien », a-t-il estimé à une suggestion de Thomas Sotto.
8h38. Interrogé par un auditeur sur sa légitimité à se présenter éventuellement à une élection, Nicolas Hulot répond : « Il ne faut pas se prendre plus au sérieux qu’on ne l’est. J’espère que je doute. Ce n’est pas rien de se déclarer. La légitimité, je me pose aussi la question. La seule légitimité que j’ai, c’est la certitude de porter des sujets que d’autres ne portent pas. Oui, je me pose des questions, mais si vous ne les posez pas avant, après, c’est trop tard. Il y a une période de doute, effectivement, qui est nécessaire. »
http://www.europe1.fr/politique/nicolas-hulot-invite-exceptionnel-deurope-1-2706190
« Si jamais vous vous présentez à une présidentielle, ce sera hors primaire ? » demande le journaliste. « Oui », répond Nicolas Hulot, en précisant un peu plus tard qu’il n’est « pas du tout encore dans ce processus-là ». « L’enjeu que je porte, et que nous sommes nombreux à porter, est suprapolitique. Et pour moi, il n’y a pas un protocole de gauche ou un protocole de droite. Et je pense que nous avons besoin de nous rassembler au-delà des clivages », a-t-il expliqué. Le cadre de la primaire est un « code trop conventionnel », a-t-il ajouté. Nicolas Hulot a en outre estimé qu’on aurait « de toute façon besoin d’un gouvernement d’union nationale ».
http://www.lepoint.fr/politique/presidentielle-2017-nicolas-hulot-n-exclut-pas-d-etre-candidat-28-01-2016-2013619_20.php
« Si jamais vous vous présentez à une présidentielle, ce sera hors primaire ? » demande le journaliste. « Oui », répond Nicolas Hulot, en précisant un peu plus tard qu’il n’est « pas du tout encore dans ce processus-là ». « L’enjeu que je porte, et que nous sommes nombreux à porter, est suprapolitique. Et pour moi, il n’y a pas un protocole de gauche ou un protocole de droite. Et je pense que nous avons besoin de nous rassembler au-delà des clivages », a-t-il expliqué. Le cadre de la primaire est un « code trop conventionnel », a-t-il ajouté. Nicolas Hulot a en outre estimé qu’on aurait « de toute façon besoin d’un gouvernement d’union nationale ».
http://www.lepoint.fr/politique/presidentielle-2017-nicolas-hulot-n-exclut-pas-d-etre-candidat-28-01-2016-2013619_20.php