No limits ! La société moderne formate les esprits pour éliminer tout sentiment des limites. Nous avons confiance dans un progrès technique qui accroît le progrès social et réciproquement, nous avons marché sur la lune et dominons les terres et les mers, la croissance économique est devenue l’incontournable nec plus ultra, etc. Si cette société rencontre des obstacles comme l’épuisement des ressources fossiles, peu importe, la puissance de créativité de nos techno-scientifiques va résoudre le problème illico presto. Ce sentiment de toute puissance se double d’une impression de totale liberté pour aller en avion à l’autre bout du monde plonger dans une mer turquoise. Du moins quand on appartient à la classe globale mondialisée dont le pouvoir d’achat permet d’entretenir ce monstre à 4 roues qu’on appelle auto-mobile.
Car la première limite de notre capacité de faire se trouve dans le niveau de solvabilité des individus. L’argent est un système de rationnement subtil mais efficace. L’absence de « pouvoir d’achat » constitue une limite absolue pour beaucoup, mais la classe globale apprend à ne plus regarder le SDF ou à ne plus se soucier de ceux qui crèvent de faim. Cette limite socio-économico-culturelle se double aujourd’hui du fait que nous dépassons les limites bio-physiques de la planète. A l’heure actuelle, nous avons dépassé de 30 % environ les capacités de régénération de la biosphère, ce qui veut dire que nous puisons dans le capital naturel. Une espèce de poisson qui ne peut plus assurer sa reproduction du fait d’une surpêche met beaucoup de temps pour s’en remettre même si on la classe comme espèce protégée. Une ressource non renouvelable partie en fumée est définitivement perdue pour les générations futures…. dans l’absolu.
Autrefois la population du dieu unique croyait que le paradis était accessible, mais après la mort ! Aujourd’hui les sirènes du monde moderne font croire que le paradis techno-industriel peut exister sur terre. Ce sont deux formes de croyance, ce sont toutes deux des religions, dans le sens qu’elles relient les individus à une certaine culture, ce qui empêche de penser de façon plus profonde, ce qui empêche pour la seconde de se limiter volontairement. Mais quand l’argent aura perdu toute valeur, on s’apercevra que l’argent ne se mange pas. Quand il n’y aura plus de pétrole, il restera encore la charrette à bras…
@ la modératrice :
de « menace mortelle », je ne vois que celles-ci : le sous-développement, de plus en plus connu sous le nom d' »économie verte », et la pauvreté, appelée maintenant par les vôtres la « sobriété ».
Éliminons-les, et la planète connaîtra une Renaissance extraordinaire.
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
@ la modératrice et aux rédacteurs :
Ce que je dénonce, ce n’est pas votre blog, mais les conséquences nécessaires de vos idées, concepts, postulats et pseudo-« évidences », que vous vous gardez bien de rendre explicites – car,pour le coup, ce ne sera vraiment pas du tout « sexy ».
Vous prétendez garder les mains propres, et réfléchir à vos chimères, là-haut, dans les nuées de l’intellect sans contraintes. Mais les idées que vous répandez, qui ne sont pas nouvelles, ont des conséquences redoutables si on les applique. Étudiez l’histoire, plutôt que la sociologie, ça peut vous aider à voir le problème.
Voici un défi à vos systèmes : Interdisez-vous de toucher à la liberté humaine et à son corollaire, le droit au développement ! Ce changement dans votre système d’axiomes peut vous aider à sortir de l’écologie profonde et de ses pièges génocidaires, pour rentrer dans la véritable écologie, qui est celle du progrès de la biosphère, de l’univers, et de l’homme.
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
Négation de l’évidence ! Qui nie l’évidence ? Vous êtes en pleine déreliction mentale.
Le désir de maintenir le cours ordinaire des choses (très confortable pour qui s’assoit devant son ordinateur) jusqu’à ce qu’il soit trop tard est la plus grande menace que l’humanité fait peser sur elle-même.
Cette tendance s’habille de toutes sortes de déguisement seyants (fantasmes techno-scientifiques, négation de l’évidence ou diabolisation des contradicteurs) sous lesquels se dissimulent le refus de voir la réalité en face pour pouvoir conserver son confort présent.
« Il serait bien à certain de comprendre que les écologistes n’ont encore aucun génocides à leur actif ».
Certainement mais, heureusement, ils n’ont pas encore été vraiment au pouvoir.
Hitler avant d’être au pouvoir n’avait aucun génocide à son actif et les Khmers rouges aucun massacre.
Rachel Carson, avec sa campagne réussie pour l’interdiction du DDT, a cependant sur la conscience plusieurs dizaines de millions de morts, surtout des enfants. Mieux que n’importe quel génocide ! Biosphère devrait lui décerner le « Malthus d’or ».
Remarque de la modératrice du blog biosphere :
Monsieur, vous dénoncez sans cesse sur ce blog une possible « dictature verte ». Les auteurs de ce blog, d’inspiration non violente, ne se sentent pas concernés.
Par contre l’optimiste qui cherche à minimiser une menace mortelle ne fait qu’accroitre le danger avec toutes les conséquences néfastes qui peuvent en découler.
C’est qui Lambert ?
Un schizophrène genre Philippulus ? Les civilisations galactiques qui se sont éteintes, il en a rencontré ?
Ah, non ! Son discours est tellement absurde que ça ne peut être qu’humour ravageur parodiant les conneries de Monsieur Biosphère !
Remarque de la modératrice du blog biosphere :
Monsieur, vous dénoncez sans cesse ce blog.
Nous vous prions de présenter des arguments,
et non des banalités qui se veulent méchantes.
@ Talion :
je suppose qu’après cette « explosion » de mots, vous vous sentez mieux, non ?
Vous aussi, vous tournez autour du pot ? Les conséquences nécessaires (génocidaires) de vos idéologies ne vous échappent pourtant pas, puisque vous nous avez offert cette « fuite-en-avant » paniquée.
L’équation tiens toujours :
+ de progrès = + d’humains et de vivants, et des solutions potentiels aux problèmes du développement
– de progrès = chute du nombres d’humains, perturbations violentes du vivant, zéro solution aux problèmes du maintien des populations à des niveaux énergétiques bas.
Vous, comme les rédacteurs de ce blog, vous trompez, et êtes enfermé dans la logique de votre construct irréel. Vous ne savez pas comment fonctionne la biosphère, ni quel rôle y joue réellement l’humanité.
Et puis, vous devriez savoir que TOUS les empires ont soutenu, sous une forme ou une autre, une sorte de sacralisation de la nature, par laquelle ils obtenaient la soumission des sujets. Il n’est que d’étudier le système de protection de la nature développé par les nazis, et les autres fascistes européens, et de constater que l’essentiel de la structure de l’écologie mondiale actuelle se trouve au sein du Commonwealth, dans l’empire britannique.
On peut dire que tous les génocides ont été commis au nom de la préservation de la pureté (du sol, de la race, de la culture, de la religion), et cette question de pureté est le centre même du concept moderne d’écologie, qui oppose pureté et innocence de la nature et corruption de l’humanité.
Mais Laurent Berthod, qui a étudié ces questions, aura peut-être quelque chose à dire là-dessus.
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
Il serait bien à certain de comprendre que les écologistes n’ont encore aucun génocides à leur actif. Que les conséquences, sociales économiques et sanitaires ne sont, pour le moment, jamais que la conséquence que des politiques actuelles, qu’elles soient de gauche de droites ou d’ailleurs. Qu’actuellement, les écologistes œuvrent, plus ou moins bien à la prise de conscience des limites de certaines ressources, avant qu’il ne soit trop tard (thon rouge ou autre raréfaction des ressources halieutiques).
La croyance en des ressources illimitées est la concrétisation d’esprits infantiles à qui papa et maman n’ont probablement jamais réussi à inculquer de limites. Les films de science fiction y sont pour beaucoup également, sans compter les frères Bogdanoff , pour qui « rien est impossible ». Malheureusement, le quotidien, pour qui daigne un minimum s’informer (et se projeter dans l’avenir ce qui ne semble pas donné à tout le monde), les informations ne peuvent pas être joyeuses.
En premier, peu de scientifiques ne sont pas conscients des limites physiques de notre planète, seuls les politiciens et les tenants de l’idéologie de marché ne veulent pas les voir. Plus encore, il n’y a pas à l’heure actuelle les moyens de dépasser clairement les limites actuelles, exceptions faites de l’augmentation de la pression sur les réserves naturelles. ITER c’est pas avant 2030-2035 en étant optimiste; la conquête de la lune vient d’être repoussée par les US … et pour cause, les coûts seront infiniment plus lourds que les recettes possibles et ce, pendant des décennies encore!
En second, dans les décennies à venir, le nombre d’êtres humains souhaitant accéder aux biens matériels, aux déplacements et aux conforts de l’alimentation (dont carné) sera d’au moins neuf milliards d’individus. A 6 milliards, dont très peu ayant notre niveau de développement, on épuise déjà nos ressources. Déforestation, épuisement des sols, épuisement des ressources halieutiques, mise en compétition de fait entre production agricole à usage alimentaire et production à usage énergétique, accumulation des pollutions et pesticides. Il serait bien de mettre dans la tête de certains que de nombreux médicaments ont pour origine des plantes, que chaque espèce différente est donc potentiellement précieuse. On peut ajouter également que la tendance à l’usage d’élevages ultra-concentrationnaire, et ce en dehors même du caractère profondément inhumain du traitement réservé aux animaux, est une hérésie, au sens où la combinaison pauvreté du patrimoine génétique, stress, conditions de vie épouvantable est extrêmement favorable au développement de nouvelles pandémies. grippe aviaire et grippe porcine en sont issues, on attend que ceux qui encensent ce modèle répondent de leurs actes!!
Enfin, et pour terminer, il est commode de dénoncer le catastrophisme écologique, et le soi-disant totalitarisme sous-jacent, sûr, c’est facile derrière son ordinateur de se donner un air un semblant intelligent, mais si l’humanité se trouve à un moment ou à un autre confronté à des problèmes de ressources énergétiques et alimentaires, ce qui selon moi ne manquera pas d’arriver, alors à ce moment là, précisément, on atteindra la paroxysme de la destruction, de l’horreur et de l’inhumanité. Cette conséquence là, n’aura pas été le fruit des écolos, mais de tous ceux qui n’ont rien fait. Mais les pays riches seront très probablement épargnés.. Nul doute que ça fournirait une grande autosatisfaction à certains.
« La civilisation thermo-industrielle a signé un pacte avec le diable » !!!
Il est manifeste que, puisque vous ne pouvez étayer vos délires nietzschéens ni par la raison, ni par la science, vous avez choisi les imprécations religieuses belliqueuses pour tenter d’emporter la conviction des lecteurs. Quelles grandes brassées de vent ! J’ai trouvé : vous êtes une éolienne !
Mais ces délires n’ont pas tellement de sens, vous camouflez votre véritable objectif : si vous interdisez le progrès technologique au nom d’une conception débile (au sens médical) des « limites » et de la biosphère, il ne reste qu’une alternative pour « sauver » la planète, et c’est – encore et toujours – la misère, l’aliénation du grand nombres, l’euthanasie, le contrôle démographique impératif, le génocide par abandon ou par volonté politique, et autres manœuvres de dépopulation.
Je sais bien que les comités de « sages » écologistes interdisent formellement de publiciser ce programme durant la campagne des régionales, mais c’est pourtant la substance des mouvements écologistes, et le fond de votre pensée, mesdames et messieurs de biosphère.
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
Remarque de la modératrice du blog biosphere :
Monsieur, vous dénoncez sans cesse sur ce blog une possible « dictature verte ». Les auteurs de ce blog, d’inspiration non violente, ne se sentent pas concernés.
Par contre l’optimiste qui cherche à minimiser une menace mortelle ne fait qu’accroitre le danger avec toutes les conséquences néfastes qui peuvent en découler.
Exemple de démesure : les grandes puissances dont la Chine lorgnent sur les ressources potentielles de l’Arctique. La fonte de la banquise rendra de plus en plus accessible les ressources (non prouvées) en hydrocarbures. Pour la société « moderne », il faut brûler tout le pétrole disponible, retarder de quelques années seulement le pic pétrolier et accroître toujours davantage les perturbations climatiques à venir.
La civilisation thermo-industrielle a signé un pacte avec le diable (LeMonde du 1er février) et les autochtones seront les premiers à vouloir bénéficier du pactole naturel. Il n’y a que dans des films comme Avatar où les indigènes peuvent résister au pillage de leur ressources.
Mais l’absence du sens des limites de nos contemporains accroit la vitesse avec laquelle on s’approche des limites absolues de notre petite biosphère…
Pourquoi LoD ce commentaire stupide et haineux à un petit billet qui ne casse pas trois pattes à un canard?
Le monsieur du blog a raison et c’est une belle évidence : à l’aune géologique l’expérience humaine vaut quelques secondes, mais elles furent bien employées, ce qui pouvait être pillé l’a été et ce qui est épargné ne le sera pas longtemps. Nous puisons dans des réserves bien limitées et quand les placards seront vides, nous danserons!*
Je pense que c’est probablement toujours le cas, les grandes civilisations galactiques n’ont jamais survécu, elles ont atteint un apogée, dont les seules variables d’ajustement étaient les ressources de leur planète, puis elles se sont éteintes, auto-détruites, faute de carburant. C’est pourquoi personne, sauf peut-être Jullius Obsequens, n’a jamais vu de petits hommes verts?
*pas longtemps
Encore dans vos délires puériles d’adolescents? Cela me rappelle fortement ce que je lisais sur le blog d’une gamine de 17 ans il y a pas longtemps. Un semblant de vernis de culture, des mots composés qui ne veulent pas dire grand chose et une obsession vis à vis de la religion et des bons gros stéréotypes, tout cela saupoudré de bonne grosse allégations catastrophistes basées sur rien et voila.
‘La classe globale’ Mouhahahaha.
‘ce monstre à 4 roues qu’on appelle auto-mobile.’
‘techno-scientifiques’…elles sont magnifiques celles là.
Je suis pas sûr qu’une psychanalyse suffise avec vous.
Bref quelle superbe analyse mister péquin moyen (ouais je sais moi aussi bilingual comme vous voyez…).