Nous sommes 7,5 milliards au 1er janvier 2018

Le 1er janvier 2018, l’humanité a franchi le seuil des 7,5 milliards de représentants. La croissance reste stable avec un rythme annuel de + 1,2 %, soit un doublement en moins de 60 ans. La planète gagne environ 89 millions d’habitants par an, plus qu’une France entière de plus habitant la surface de la planète. Cela correspond à 244 000 personnes de plus par jour, soit 170 personnes par minute. Nous serons environ 9,8 milliards en 2050 et 11,2 milliards en 2100 selon les projections moyennes.

En ce qui concerne la France, l’estimation de l’INSEE pour le 1er janvier 2017 était de 64 860 000 habitants sur le seul territoire métropolitain. Un taux d’accroissement d’environ + 0,5 %  a permis à notre pays de dépasser au 1er janvier 2018 les 65 millions en métropole.

Le 13 novembre dernier, plus de 15 000 scientifiques du monde entier proposaient un ensemble de 13 mesures parmi lesquelles deux faisaient directement référence à la démographie. 

– Réduire le taux de fécondité en faisant en sorte qu’hommes et femmes aient accès à l’éducation et à des services de planning familial, particulièrement dans les régions où ces services manquent encore.

Déterminer à long terme une taille de population humaine soutenable et scientifiquement défendable tout en s’assurant le soutien des pays et des responsables mondiaux pour atteindre cet objectif vital.

(lire l’article complet sur le blog « économie durable »)

8 réflexions sur “Nous sommes 7,5 milliards au 1er janvier 2018”

  1. Bonjour Michel C.
    Le chiffre du solde migratoire cité par l’INSEE, de 67 000 personnes, mérite sans doute quelques explications. Selon les statistiques du ministère de l’intérieur (Source : DGEF), les délivrances de titres de séjour ont été en 2016 :
    Economique : 22 792
    Familial : 88 510
    Etudiants : 73 324
    Divers : 14 546
    Humanitaire : 28 751
    Total : 227 923
    A cela, il faut ajouter les déboutés du droit d’asile qui se maintiennent en France sans titres de séjour, environ 70 000 chaque année, et l’immigration clandestine hors demandeurs d’asile, difficilement quantifiable (on estime cette population globalement à 500 000 personnes, ce qui doit représenter un flux de 25 000 à 30 000 par an). Au total, on peut tabler sur une immigration de 320 000 à 330 000 personnes chaque année, soit près de 0,5 % de la population totale.Si l’on soustrait de ce flux celui des Français qui s’expatrient, environ 65 000 par an, on arrive quand même à un solde migratoire de 0,4 % de la population totale, soit quatre fois plus que ce qu’affirme étrangement l’INSEE.
    La population française serait, sans l’apport migratoire, en très léger déclin, ce qui résoudrait bien des problèmes et n’en causerait sérieusement qu’un : celui du financement des retraites. Mais la solution à ce problème consiste en un report à 64 ou à 65 ans de l’âge légal du départ à la retraite ou en un allongement de la durée des cotisations plutôt qu’en un accueil massif d’étrangers pour « faire les boulots que les Français ne veulent plus faire » et alimenter les caisses de retraite des baby-boomers.
    Cette dernière solution, qui s’apparente au système de Ponzi (ou à celui de Madoff), ne peut s’inscrire dans la durée, les problèmes d’intégration croissant avec la taille des populations concernées et la hausse démographique hypothéquant lourdement notre avenir, et déjà notre présent, comme le montre avec constance et rigueur l’équipe de Démographie Responsable.

  2. Texte complet de la pétition de Démographie Responsable
    Tous les ans, notre pays compte environ 250 000 habitants supplémentaires et chaque début d’année, les médias et les responsables politiques se réjouissent de ce qu’ils nomment la « bonne santé » démographique de notre pays. Or, dans ce court laps de temps, cette croissance nous oblige à construire l’équivalent d’une grande ville française en colonisant des territoires naturels, nous privant par là-même de leurs bienfaits et réduisant la part dévolue à la faune sauvage.
    La France est déjà en vingtième position, sur presque 200, sur le plan des émissions globales de CO2 et nous sommes la treizième nation en termes de prélèvements écologiques. Nous étions à peine plus de 40 millions en 1950, plus de 67 millions début 2017 et approchons de 70 millions d’habitants, seuil qu’il serait bon de pas franchir.
    Chaque habitant supplémentaire ajoute en effet à la pression sur la nature et sur les écosystèmes aggravant ainsi notre empreinte écologique. Il ne faut plus inciter les couples à avoir plus de deux enfants, via les allocations et le quotient familial, et faire en sorte que le solde migratoire tende vers zéro.
    Nous demandons donc aux dirigeants de notre pays de prendre les mesures incitatives pour que notre population cesse d’augmenter et qu’elle ne dépasse pas les 70 millions et faire en sorte qu’elle redescende ensuite lentement au fil du temps, comme le suggère l’association Démographie Responsable à l’origine de cette pétition.
    pour pétitionner :
    https://www.change.org/p/gouvernement-fran%C3%A7ais-la-population-fran%C3%A7aise-ne-doit-pas-d%C3%A9passer-70-millions-d-habitants

  3. Bonjour
    Très bonne remarque de la part de Teyssere A-Marie : « si on demande aux Français de faire moins d’enfants … il est difficile de leur faire accepter en même temps, une immigration non contrôlée »
    Voici donc un biais (parmi d’autres) difficile à éviter lorsqu’on ne se focalise que sur ce problème du « surnombre ».
    La question que pose A-Marie mérite en effet réflexion, la réponse ne peut-être apportée qu’après avoir défini un véritable projet de société, qu’après avoir le deuil de l’idée d’avoir le beurre et en même temps l’argent du beurre, qu’après avoir répondu à d’autres questions (ex : souhaite t-on sauver ce qui nous reste d’humanité, oui ou non ? Qu’entendons-nous par « notre humanité » ? )

    Au sujet du solde migratoire, vu que ce n’est pas moi qui compte, je me garderais bien d’affirmer le moindre chiffre. Je ne fais donc que reprendre ce que les spécialistes affirment. Seulement il se trouve qu’entre les étrangers qui rentrent et qui sortent, les Français qui vont vivre à l’étranger et ceux qui reviennent au pays, ces spécialistes trouvent des résultats différents. Selon l’INSEE « Le solde migratoire est estimé à 67 000 personnes en 2016 ».

    D’autre part et en préambule, il est faux de dire que la Terre ne peut supporter que tant d’humains. Personne ne le sait et là aussi les spécialistes divergent. Ce qui est certain c’est qu’elle ne peut pas en supporter 100 milliards, ni même 10 milliards qui vivraient comme un américain ou un français moyen.

    Didier Barthès. Bien évidemment la question des migrations pose pas mal de problèmes et pas seulement en matière démographique. Bien évidemment une croissance de quoi que ce soit se traduit par une exponentielle. Le nombre de passagers dans les aéroports français a progressé de 3,1% en 2016 , ce qui veut dire qu’à ce rythme là on double tous les 23 ans. On double donc le nombre d’avions, d’aéroports et d’infrastructures attenantes. Regardons aussi la progression des surfaces commerciales ces 10 dernières années… demandons-nous QUI sont ces cons-ommateurs qui alimentent ces aéroports ces zones commerciales. N’oublions pas non plus ces centaines de milliers de logements vides en hiver (bondés en été) en bord de mer… demandons-nous pourquoi certains sont obligés de dormir dans des cartons ou des cabanes immondes.
    Non, ce n’est pas vrai ! Les misérables qui sont obligés de fuir leur pays pour seulement survivre, ne sont pas ceux qui saccagent « notre » environnement ici en France.

    Au sujet de la « saignée des forces vives » (comme dit A-Marie) , ce problème ne doit pas non plus être regardé à sens unique. Combien de jeune français partent s’installer à l’étranger, notamment en Australie, Nouvelle Zélande ou Canada ? Là aussi on trouve des chiffres. Pourquoi ne restent-ils pas au pays pour le faire profiter de leurs compétences ? Serait-ce parce qu’ils crèvent la dalle en France, à cause de cette dictature sournoise qui les empêche de s’exprimer ? Bien sûr que non. Ces jeunes petits-bourgeois, qui n’ont comme mérite que d’être bien nés, partent simplement là bas parce qu’ils voient bien qu’en France ils ne pourront pas obtenir le train de vie qu’ils estiment mériter. Là bas en Australie ils pourront mener la «grande vie, la belle vie». Alors naturellement, pour ces enfants gâtés la tentation est grande, d’autant plus quand dans leur petite tête tourne en boucle le célèbre slogan « Parce que je le vaux bien !» Naturellement.. ils jugent que c’est parfaitement normal de partir, d’autant plus (et en même temps) que ces jeunes « forces vives » sont montrées en exemple. Les parents sont fiers de leurs bambins, parce que eux au moins ont « réussi». Misère, misère !!

    PS : désolé d’avoir été si long. J’essaierais de ne pas recommencer.

  4. @D. Barthes:

    si les statistiques émanent de l’ INED sous la férule du trotskiste Lebras , il s’ agit de les prendre « cum maximo grano salis » : Lebras en service commandé de minimisation pour ses maîtres mondialistes n’ hésite jamais à churchilliser les chiffres (« je ne crois qu’ aux statistiques que j’ ai moi-même falsifiées »)

  5. Teysseire A. Marie

    Evoquer une limite à l’immigration heurte en nous, un sentiment de compassion et le désir légitime(et très chrétien) du partage. Mais on sait qu’il existe aussi une pitié dangereuse, pour reprendre les mots de Zweig. Et dont on connait les conséquences:dans le pays d’origine saignée des forces vives, celles là mêmes qui pourraient l’aider à se développer, et dans le pays d’accueil , montée des extrêmes compte tenu des difficultés sociales, économiques et du sentiment diffus de perte d’identité. Mais aussi tout simplement, si on demande aux Français de faire moins d’enfants pour sauvegarder ce qui peut l’être de notre biosphère, il est difficile de leur faire accepter en même temps, une immigration non contrôlée( il semble que le chiffre avancé par Michel C, de 67000 par an soit un peu faible). La politique peut-elle être compassionnelle si elle veut viser le long terme?

  6. Bonjour Michel C,
    La question des migrations en matière démographique pose pas mal de problèmes.D’abord les chiffres sont effectivement parfois soumis à discussion et bien sûr une grande partie des migrations clandestines n’y sont pas mentionnés.Mais en plus sur le plan démographique il y a deux soucis.
    -D’abord l’immigration augmente la population des pays d’accueil, vous parlez d’un pourcentage tout petit, mais je vous rappelle qu’il est cumulatif et que donc c’est tous les ans qu’il s’ajoute, au bout de 10 ans c’est un pour cent, soit un département complet de la France qui est concerné, (donc bétonné, urbanisé, dénaturé au sens d’élimination de la nature)
    -En second lieu, pour les pays d’émigration c’est une façon de se débarrasser d’un surplus de population et donc une façon de desserrer provisoirement l’étau de la surpopulation c’est à dire de remettre à plus tard la nécessaire stabilisation de leur effectifs, on entre là dans un processus très dangereux pour l’avenir.
    Voilà pourquoi nous avons choisi d’avoir le courage d’évoquer aussi cette question plutôt que la mettre sous le tapis pour être plus politiquement corrects.
    Cela dit bien sûr, nul ne vous oblige à signer quoi que ce soit, pour ma part, je la trouve très nécessaire.

  7. Bonsoir Didier Barthès
    Vous comprendrez qu’il n’est pas question pour moi que je signe une pétition demandant au gouvernement de «faire en sorte que le solde migratoire tende vers zéro ».
    Les chiffres du solde migratoire en France sont des plus confus, mais ça tourne autour de 67 000 personnes. Soit 1 pour mille de la population… quelle affaire !
    C’est dommage parce que sur tout le reste j’aurais pu faire cet effort, qui ne mange pas de pain.

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