Remarque sur l’automatisation, les robots, la numérisation
On nous vante les performances des robots industriels, de la mécanisation de l’agriculture. On nous fait croire que la numérisation de tout, la puissance des algorithmes et l’avènement de l’intelligence artificielle sont de grands progrès pour l’humanité. On nous dit que les machines évitent l’effort et nous facilitent la vie. Désolé de contredire ces assertions qui sont fausses. L’automatisation, le robot, la numérisation sont des techniques très énergivores. Pour s’en convaincre regarder la part d’énergie électrique consommée par les data center ou par nos portables, box, téléviseurs, … Regarder aussi la quantité d’hydrocarbures nécessaires pour les tracteurs et autres machines agricoles. Certes, de nombreuses machines nous dispensent d’effort physique voire mental. On devrait plutôt dire nous privent ! En effet, nous avons besoin de faire fonctionner nos muscles et notre cerveau, tant pour notre équilibre psychique que pour notre entendement. N’est-il pas ridicule de s’engouffrer dans un véhicule même pour parcourir cent mètres puis de s’inscrire dans une salle de sport ou de fitness ? N’est il pas dommage de confier à un portable la mémorisation des numéros de téléphone de proches alors que nous aurions sans doute intérêt à faire fonctionner nos propres méninges ? Certes, grâce aux ordinateurs nous pouvons utiliser des logiciels de comptabilité, de gestion commerciale, etc … qui sont très utiles aux entreprises importantes. Ces logiciels profitent beaucoup à ces grandes entreprises, beaucoup moins aux très petites et encore moins aux travailleurs indépendants.
Pire encore, les performances de numérisation toujours plus grandes (en quantité et vitesse) permettent aux grandes entreprises de connaître nos besoins, nos désirs et de nous inonder via la publicité ou les spams, d’informations orientées afin de nous tenter d’acheter encore plus. Ce faisant, elles nous enferment dans une sphère, restreignant fortement nos fantaisies, notre diversité de pensée.
L’automatisation, les robots, la numérisation ne sont pas bonnes pour l’humain, pour le vivant, même si elles peuvent, en apparence, nous apporter quelques avantages. De façon plus générale, il faut abandonner toute marchandisation. La valeur d’une chose ou d’un service devrait s’estimer uniquement en fonction de son incidence sur le réchauffement climatique et la biodiversité. Plus la chose ou le service nuit à notre survie, plus sa valeur marchande est négative ! C’est à dire invendable. A l’inverse, plus une chose ou un service limite le réchauffement climatique ou augmente la biodiversité, plus sa valeur est grande. Dans ces critères de valorisation il faudrait inclure la durée de vie de la chose. Là encore plus la durée de vie est importante plus la valeur croit et réciproquement. On pourrait même fixer un seuil à cette durée de vie des choses. En dessous du seuil, la valeur est négative, au dessus elle est positive. Il est probable que d’autres critères apparaîtront au fur et à mesure que nous enclencherons la lutte pour la survie de l’humanité. Ce n’est pas grave. L’important c’est que nous nous engagions à fond dans le seul projet qui vaille : préserver l’avenir de nos enfants et petits enfants !
De la part de notre correspondant Christian Rozé
En résumé, les robots ça pue, ça pollue et ça rend con,