Soyons courageux, attrapons le SARS-CoV-2

Le nouveau coronavirus ne nous veut pas de mal, il veut simplement survivre lui aussi. Il ne tue son hôte que si celui-ci résiste trop fort et retourne l’organisme humain contre lui-même, avec orage cytokinique, une trop violente réponse immunitaire, un syndrome respiratoire aigu sévère. Il faut d’autant plus apprendre à vivre avec le SARS-CoV-2 que nos moyens de résistance sont limités. Les dernières études montrent notre impuissance technologique. L’immunité collective n’est jamais assurée ; si dans deux ans les gens qui ont eu une première infection par ce virus n’ont pas fait une deuxième maladie, nous conclurons que la première infection protège pendant deux ans. Cela ne nous dira même pas si cela durera trois ans. La « guérison » survient quand la réponse immunitaire a éliminé le virus. Mais les Sud-Coréens ont décrit des cas de tests à nouveau positifs chez des personnes ayant été infectées ; mais nous ne savons pas s’il s’ils ont vraiment été réinfectés ou s’ils auraient dans l’organisme un réservoir où le virus persisterait. Avec la dengue, une maladie virale parmi des centaines de maladies virales, la seconde infection est souvent plus grave que la première ; si c’est le cas pour le SARS-CoV-2 , ce serait le scénario cauchemar. Le chiffre d’au moins 60 % à 70 % de la population immunisée est avancé pour parvenir à une immunité de groupe. Ce n’est qu’une hypothèse, avec des maladies très contagieuses comme la rougeole, ce seuil est fixé à 95 %. De toute façon avec 6 % de contaminés à l’heure actuelle en France, nous sommes encore très loin du compte et le virus continue de circuler. Et ne nous faisons pas de cinéma, il n’y a de vaccin pour aucun des sept coronavirus humains déjà connus. Pire, une vaccination peut créer des anticorps facilitants qui se fixent sur le virus et facilitent son entrée dans la cellule, aggravant l’infection. A l’automne, il faudra non seulement porter des masques, mais tester et isoler les porteurs du SARS-CoV-2 afin d’éviter une nouvelle vague plus violente. Mieux vaudrait sans doute rester cool et agir à la suédoise, une stratégie de non-confinement. Les commentateurs s’interrogent sur lemonde.fr :

Lithopedion : Donc l’immunité dure probablement 2 ou 3 ans. Ce qui fait qu’en confinement tout le monde, on arrivera à une immunité de groupe que dans 8 ans au rythme actuel. Donc une partie des personnes immunisées aujourd’hui ne le sera pas dans 2 ans, et rebelote, la pandémie continuera indéfiniment. Alors que si on déconfine d’un seul coup, suffisamment de monde obtient l’immunité et le virus disparaîtra de lui-même.

Airain : Au moins cela va nous éviter les confinements futurs, vu la rémanence du virus, il va falloir vivre avec, c’est tout. Pour se rassurer, collectivement, on peut se dire que si le covid a tué 180000 personnes en 4 mois, la Terre a vu sa population augmenter de … 25 MILLIONS de personnes sur ces mêmes 4 mois… Le virus pour la Terre, c’est l’être humain.

Jackpot : Dans tous les cas, on a envie de dire qu’il faut deconfiner, non ? Apprendre à vivre avec le virus comme une société adulte, en acceptant le fait que nous ne sommes pas immortels. Qui imagine vivre confiné pendant des années, pour faire gagner quelques années d’espérance de vie à quelques personnes déjà très âgées ?

Airain : Oui jackpot, vous avez raison, mais les hypocondriaques du forum veulent absolument vivre vieux, même s’ils sont confinés … ils oublient de vivre bien…

Minier : Et oui, le gouvernement préfère ne pas assumer les dizaine de milliers de morts à court terme (facilement imputable à leur « mauvaise » gestion) et sacrifier l’espérance de vie au global en paupérisant les populations les plus fragiles et en détruisant l’économie qui va impacter tout le monde avec des effets dévastateurs mais qui ne seront pas quantifiables. C’est de la lâcheté.

Goeland : Mais oui bien sûr, peut-être changerez-vous d’avis lorsque vous serez en train d’étouffer dans un couloir d’hôpital débordé, ce que je ne vous souhaite pas bien entendu.

Tiède @ Goeland : On ne pourra plus payer les retraites quand la moitié de la population sera au chômage. Alors vous serez affamés dans un couloir d’hôpital débordé. Quand on commence à jouer sur le registre de l’émotion, on perd des capacités de réflexion.

PhF : Il va falloir repenser nos vie, notre consommation et notre relation a l’autre. Comment manger autrement sans élevage intensif ni déforestation. Comment voir ses amis. Comment faire du sport .
Airain : Quand nous parlons de changer de paradigme de société, beaucoup de gens de ma génération considèrent que oui, nous sommes bien trop nombreux sur Terre, et en cohérence avec nos idées, nous avons décidé de ne pas avoir d’enfants…

9 réflexions sur “Soyons courageux, attrapons le SARS-CoV-2”

  1. Quel est le taux de mortalité des patients malades du Covid-19 en réanimation ? Selon le ministère de la santé, il serait de 10 %. Selon les informations du Monde, il est largement sous-estimé. Aujourd’hui, il serait en effet de l’ordre de 30 % à 40 %.
    L’explication tient à la gravité et au caractère protéiforme de la maladie : « On n’est pas seulement sur une pneumonie, sur une simple défaillance des organes pulmonaires, mais sur une pathologie grave qui a aussi une grande composante inflammatoire, vasculaire ou qui peut également atteindre les reins. » (LE MONDE du 27 avril 2020)

  2. Il faut rester optimiste, mon cousin pense que l’épidémie va s’arrêter d’elle même par amélioration de la météo (air plus sec) ce qui est déjà le cas et affaiblissement du virus (du moins on l’espère). Si cela se passe ainsi il n’y aura plus de malades d’ici fin mai. C’est ce qui s’est passé en Corée et en Australie.
    Par contre cela va sûrement revenir à l’automne ou en hiver. Nous ne faisons que découvrir ce virus et il est très chinois.

    1. « L’espérance est un emprunt fait auprès du bonheur ! A moins que ce soit une invention du diable pour que l’homme accepte sa condition…. »
      Au choix je préfère la première !

    2. Le virus parvient à résister jusqu’à une température de 56 ° degrés Celsius, autrement dit on commence seulement à le stériliser qu’à partir de 57° et encore à 57° ce n’est que partiel, il faut au-delà pour le stériliser entièrement….

      Alors qu’il disparaisse en été, j’ai vraiment de sérieux doute.

    3. Votre cousin ne serait-il pas Michel Cymes par hasard ? Le mien c’est Didier Raoult. Mais bon, je suis d’accord avec vous, on ne va pas chinoiser, ce coronomachin commence sérieusement à nous emm..der ! 🙂

    4. D’ores et déjà, toute le Brésil est frappé : les grandes métropoles du sud du pays, comme Sao Paulo et Rio, où se concentrent la moitié des décès, mais aussi l’Etat nordestin du Pernambouc ou celui d’Amazonas, loin dans les terres, en pleine forêt tropicale. Dans ces régions, les hôpitaux publics sont déjà saturés ou presque, avec des taux d’occupation des services en soins intensifs dépassant souvent les 70 % ou les 80 %. On espérait le nouveau coronavirus saisonnier ? Sensible à la chaleur ? Force est de constater qu’il s’adapte très bien à la torpeur tropicale.
      Dans la plus grande cité d’Amazonie, le nombre d’enterrements a triplé, on creuse des fosses communes à l’engin de chantier. Dans les hôpitaux surchargés, les cadavres sont alignés dans les couloirs, des patients trop âgés ont déjà été renvoyés pour mourir chez eux.
      Un virus ? Quel virus ? Malgré le drame en cours, le président d’extrême droite Jair Bolsonaro, pour qui le Covid-19 n’est qu’une « petite grippe », défend toujours le « retour à la normale ».

      1. Le virus est fragilisé par une exposition directe aux UV (ultra-violets) du soleil, mais pas par la température inférieur à 57°. En l’occurrence, le virus se nichera toujours quelque part pour trouver un porteur, puisque l’intérieur des habitats et des magasins ne sont pas exposés aux UV. Ensuite, effectivement l’humidité n’arrange pas les choses, puisque juste une gouttelette d’eau sert de vecteur à la transmission du virus. Donc oui, un climat chaud et humide des zones tropicales resteront durement affectées.

      2. Virus ? Quel virus ? Ben le Coromachin bien sûr. D’après ce que j’ai cru comprendre, personne, mis à part peut-être les pangolins, ne dit que ce virus n’existe pas, qu’il ne tue personne etc.

        PS : Merci Docteur BGA pour ces précieuses informations 🙂

  3. Par risque 5 d’avalanche on ne va pas skier dans les pentes raides, on s’en tient le plus loin possible. Au feu rouge on s’arrête, on attend sagement qu’il passe au vert. Dans ce genre de situations il n’y a que les fous ou ceux qui ont un problème qui pensent et agissent comme de si rien n’était. Actuellement on sait qu’il y a un virus qui traîne, il n’est pas question d’aller jouer les cadors, mais il n’est pas pour autant question de rester planqué comme si dehors il pleuvait des bombes. Arrêtons déjà de croire à tout ce qu’on nous raconte, pour commencer ce n’est pas vrai, nous ne sommes pas en guerre.
    C’est à chacun qu’il revient d’évaluer les risques, les dangers, je dirais que c’est là qu’on reconnaît une personne responsable, qu’on peut faire la différence entre un adulte et un gamin, entre un citoyen et un béni-oui-oui. Pour évaluer les risques, bien sûr nous avons besoin de disposer d’informations, de données. Justement ça tombe bien, nous en avons des tas et des tas, probablement plus qu’il nous en faut. Alors bien sûr, dans ce cas il nous faut trier. Pour ça il suffit d’avoir un peu de temps, et l’envie bien sûr. Et une fois qu’on a fait le tri, il ne nous reste plus qu’à réfléchir, encore un peu. Justement ça tombe bien, en ce moment nous avons du temps, pour trier et pour réfléchir aussi, un peu. Quant à l’envie et les capacités, ça c’est autre chose. Eh oui, parce que le problème maintenant c’est que nous nous sommes habitués à ce que d’autres fassent ce boulot à notre place. Parce que vous comprenez, réfléchir c’est fatiguant et puis ça fait mal à la tête. Ainsi par exemple, nous avons aujourd’hui des gens payés pour nous dire si nous pouvons aller skier en toute sécurité sur les noires, ou pas, et pour me dire quand je peux traverser en toute sécurité, sans risquer de me faire couper en deux par un camion, ou aplatir par la chute d’un météorite etc. etc. Et comme si ça ne suffisait pas, nous nous sommes même habitués à ce qu’on nous tienne la main pour traverser, dans les clous bien sûr. Résultat nous sommes devenus particulièrement fainéants et trouillards.
    Taux de létalité du Coronomachin : 15,2 % ? –> 5,6 % ? –> 3,4 % ? —-> 0,7 % –> 0,5 %

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