Quelques citations pour mieux comprendre le survivalisme :
– Je ne veux pas vous faire peur, mais je crois que la convergence des immenses problèmes auxquels l’humanité fait face et d’une culture et d’un leadership défaillants rend la catastrophe inévitable.
– Ce que l’on conçoit comme une complexité technologique est en réalité une simplification des flux. Une seule espèce cultivée en monoculture est certes efficace mais va épuiser le sol de ses éléments nutritifs, faciliter l’érosion et finalement détruire rapidement ce sol, et pour longtemps. L’efficience est la route la plus rapide vers l’enfer.
– Nous consommons les ressources de la planète pour acheter avec de l’argent que nous n’avons pas des choses de mauvaise qualité, dont nous n’avons pas besoin, fabriquées par des ouvriers surexploités, pour impressionner des gens que nous n’aimons pas et pour finir dépressifs, insatisfaits et malheureux.
– Au lieu de chercher à faire rouler une voiture avec autre chose que du pétrole, il serait temps de réfléchir à un mode de vie sans voitures.
– Si vous avez la liberté de pouvoir choisir entre 50 types de céréales mais ne pouvez choisir de voter qu’entre deux ou trois partis politiques aux programmes semblables, en fait nous n’avez aucune liberté réelle.
– Cette ferme est tenue par une communauté d’anciens babas cool écolos et leurs enfants. Ils ont tout ce qu’il faut, de l’eau, des panneaux solaires, un très grand potager, un élevage de chèvre. Ils ont recueilli une vingtaine de personnes. Le patriarche explique que la violence ne résout rien et que l’esprit est plus fort que les armes…. La ferme fut occupée par un gang de motards. Tous les habitants furent torturés puis tués, les femmes furent violées, les stocks pillés et la ferme brûlée.
– Une arme à fort impact psychologique dissuasif est le fusil à pompe : le clic-clac caractéristique de celui-ci lorsqu’on charge une cartouche est généralement suffisant pour que les agresseurs se calment et quittent la zone.
– Ses amis milliardaires qui étaient restés à Saint Tropez se sont fait attraper par une horde de chômeurs affamés alors qu’ils essayaient de se rendre, par convoi de limousines, à l’aéroport de Nice. Il paraît que la vue de leurs corps pendus aux réverbères était terrifiante.
– Un voleur de volaille s’est fait attraper et a été immédiatement jugé par le chef coutumier du village. Il a été lapidé. On ne plaisante pas avec la nourriture. C’est trop important.
– Appréciez les vieilles technologies. Les outils d’antan qui fonctionnaient sans électricité et qui étaient inusables sont ceux dont vous avez besoin. Apprenez à faire les choses par vous-même. Soyez frugal et souvenez-vous du mode de vie de vos grands-parents. Apprenez à être en phase avec la nature et à suivre les saisons.
– La survie, ce n’est pas les choses qu’on accumule. C’est des compétences qu’on acquiert.
– Bien qu’au moins 60 % de la population mondiale ait disparu en moins de deux ans, il reste de l’espoir.
– « Il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue. » (Victor Hugo)
Piero san Giorgo in Survivre à l’effondrement économique (édition le Retour aux Sources, 2011)
Son cynisme (réalisme) est particulièrement jubilatoire ! Fabuleux
Il a dû lire » le jour des fous » de Edmund Cooper qui décrit la glissade de la société vers l’ abîme !
« Le patriarche explique que la violence ne résout rien et que l’esprit est plus fort que les armes…. La ferme fut occupée par un gang de motards. »
La pacifisme est l’ arme des tafioles qui seront balayées comme fétus de paille lorsque cela partira en vrille .
Quand je pense qu’Onfray nous a dit « Le bateau coule, il nous reste à sombrer avec élégance ». (Décadence)
Aujourd’hui ce sont donc les « tafioles » ! Bonjour l’élégance. Les « tafioles qui seront balayées comme fétus de paille lorsque cela partira en vrille . »
Mouai… Sauf peut-être les « tafioles » armées de gros bazookas. N’importe quoi ! (comme d’hab)
Je trouve très juste cette phrase :
L efficience est la route la plus rapide vers l’Enfer.
Oui Didier Barthès, dans son contexte cette phrase est très juste. L’efficience est la capacité de parvenir à un maximum de résultats avec un minimum de ressources. L’efficience et à distinguer de l’efficacité qui est la capacité d’obtenir le résultat souhaité sans considération des moyens utilisés (« la fin justifie les moyens »). Dans les deux cas nous retrouvons cette obsession de performance (toujours plus, compétition…), seul compte le résultat final. Et ceci sans se préoccuper des conséquences.
Ceci dit il y a d’autres phrases justes parmi ces citations. Comme quoi même Piero San Giorgo peut dire des choses vraies et/ou intéressantes, ben oui. Après c’est toujours pareil, il faut réfléchir, il faut trier, il ne faut pas perdre de vue ce que nous recherchons ou souhaitons. Mais bien sûr, ceci à condition d’en avoir déjà les capacités … et de savoir clairement ce que nous souhaitons, ce que nous voulons. Pas pour nous forcément, mais pour nos enfants.
Justement puisqu’il est question ici de l’Enfer, une autre phrase que je trouve très juste (mais qui n’est pas citée ici) : » L’Enfer est pavé de bonne intentions. »
Bonjour Michel C,
J’espère que votre dernière phrase n’est pas une allusion indirecte à ceux qui souhaiteraient une population mondiale beaucoup plus réduite afin de garantir la suite de l’aventure à l’humanité comme au reste du vivant.
Quant à au Paradis, y a t il symétrie ? Je veux dire : est il pavé de mauvaises intentions ? En ce cas, il serait bien difficile d’agir, si nous étions sûr qu’une intention se transforme en son contraire.
Non, Didier Barthès, il n’y avait pas d’allusion particulière. De toute façon vous devez connaître cette phrase aussi bien que moi, elle ne date pas d’hier. Maintenant … le paradis est-il pavé de mauvaises intentions ? Là vous me posez une colle 😉
Toutefois il est tout à fait possible qu’il le soit. Pour cela il suffit de faire en sorte que les mots désignent le contraire de ce qu’ils désignent aujourd’hui. (Lire ou relire 1984 d’Orwell)
Même s’il est toujours bon d’apprendre, de mieux comprendre, ici le survilalisme… il n’ y a aucune chance que j’achète un bouquin écrit par ce type et ce genre de types. Non vraiment aucune !
Ce serait quand même un comble que je participe à financer la propagation des idées pourries.