Les Etats-Unis avaient invité les quinze économies les plus fortes du monde, y compris la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du sud, à deux jours de réunion (27 et 28 septembre 2007) sur la sécurité énergétique et le changement climatique. Il est vrai que ces économies dominantes sont responsables de 90 % des émissions de gaz à effet de serre. Selon Condoleezza Rice, « Le système actuel n’est pas durable. » Mais selon la même, secrétaire d’Etat, « Nous devons le transcender complètement par une révolution dans la technologie de l’énergie ». Le secrétaire de la Convention des Nations unies sur le changement climatique lui a rétorqué : « La technologie n’est qu’un élément des quatre piliers de la lutte, avec la réduction des émissions, l’adaptation aux conséquences du changement et le financement ». La Biosphère a même constaté à plusieurs reprises que la technique qui a créé le problème ne peut résoudre le problème.
La Biosphère demande donc instamment aux dirigeants américains actuels de savoir reconnaître la différence entre techniques dures et techniques douces. Quelques pistes de réflexion qu’on pouvait déjà lire il y a trente cinq ans :
Société à technologies dures | Communautés à technologies douces |
Grands apports d’énergie Matériaux et énergie non recyclés production industrielle priorité à la ville séparé de la nature limites techniques imposées par l’argent… |
Petits apports d’énergie matériaux recyclés et énergie renouvelable production artisanale priorité au village intégrée à la nature limites techniques imposées par la nature… |
Liste complète dans le hors série spécial écologie du Nouvel Observateur (juin-juillet 1972), « La dernière chance de la Terre » !
NB : Tous les articles pour la Biosphère sont archivés et classés sur Internet, http://biosphere.ouvaton.org/page.php?doc=2007/affichactu2