Le traitement statistique de l’étude des effets de ce maïs par son inventeur et distributeur, la firme Monsanto, a été publié en août 2005 par Food et Chemical Toxicology. Mais les données expérimentales brutes, plus d’un millier de pages, avaient été tenues confidentielles par la firme agrochimique jusqu’à ce que Greenpeace en obtienne publicité grâce à la Cour d’appel de Münster. Le Criigen (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique) a ainsi pu les examiner en détail. Autorisé à la mise sur le marché en Europe, la consommation de cet OGM perturberait de nombreux paramètres biologiques chez le rat : poids des reins et du foie, taux des jeunes globules rouges, triglycérides… Monsanto avait jugé que ces écarts entraient dans le cadre de la variabilité naturelle des paramètres mesurés ! Le Criigen soupçonne au contraire une véritable toxicité. Comme dit un spécialiste, en matière hormonale les perturbations peuvent être plus que proportionnelles à la dose ; un autre indique que les paramètres bougent beaucoup dans les expérimentations, ce qui empêche toute conclusion stable. Mais ce qu’il faut souligner, c’est que les travaux du Criigen ont été financés par Carrefour et Greenpeace alors qu’il n’existe par de budget public pour mener ce genre d’étude scientifique. Il faudrait financer des tests au-delà de 90 jours, et sur d’autres espèces que le rat (in journal Le Monde du 14/03/2007), mais notre sort est aux mains des multinationales de la semence.
Ne mangez pas des produits trans-naturels, ils posent sans doute un problème potentiel de santé, ils n’ont pas meilleur goût, ils ne sont pas moins chers pour les consommateurs et c’est un coût supplémentaire pour l’agriculteur ! Les seuls avantages sont pour les multinationales. Faisons confiance à la Nature et mangeons bio.