Dans un avis récemment rendu, l’Anses estime que les données sont insuffisantes pour attester un quelconque bénéfice des masques dits antipollution. La pollution de l’air se caractérise en effet par un mélange complexe de particules et de gaz, comme les très toxiques oxydes d’azote émis par les véhicules diesel. Ces masques ne protègent donc pas contre les nombreuses substances présentes dans l’air à l’état gazeux. Un masque pourrait même donner un « faux sentiment de protection » chez l’utilisateur. Au final, l’Anses recommande aux pouvoirs publics d’encourager le port du masque mais d’agir en priorité à la source en réduisant les émissions de polluants, responsables chaque année de 48 000 morts prématurées en France. (LE MONDE du 19 juillet 2018, Pollution : les masques donnent un « faux sentiment de protection »)
Notre insouciance socio-économique, alimentée par les chimistes des multinationales, multiplie continuellement les sources de pollution. C’est là le signe de l’impuissance du complexe marchand à nous mener sur les voies d’un futur acceptable.