Un peuple autochtone « non contacté », bravo

Hommage aux derniers résidus de terres sauvage pour des humains en phase avec leur milieu.

Anne-Dominique Correa : Ils ont les cheveux mi-longs très noirs, de fines moustaches et des corps musclés dénués de tatouages ou de bijoux. C’est ce que montrent les images inédites d’un groupe de jeunes hommes du peuple Massaco, l’une des vingt-huit communautés indigènes « non contactées », c’est-à-dire sans interaction avec l’extérieur. Sur la terre indigène massaco (421 895 hectares), dans l’Etat du Rondônia, dans le nord-ouest du Brésil, il y aurait entre 200 et 250 personnes. Le Brésil a mis en place en 1987 cette politique de « non-contact » avec les populations autochtones. La stratégie de relations pacifiques avec les peuples isolés s’était soldée par la propagation d’épidémies fatales pour ces derniers. Depuis, le Brésil a opté pour le respect de l’autarcie de ces peuples et a défini 800 « terres indigènes », qui représentent 14 % du territoire du pays, où toute forme d’exploitation économique est interdite.

Le point de vue des écologistes ethnologues

On peut douter qu’il existe encore des peuples qui ne sachent pas du tout que le reste du monde existe. Ce sont certainement des groupes qui ont fait le choix délibéré de ne pas s’ouvrir su l’extérieur. C’est comme pour l’île North Sentinel, les locaux savent que les bateaux à moteur et les avions existent, mais ils n’en veulent pas, c’est un choix conscient.

De tous temps, le premier cadeau qu’Homo Sapiens a apporté aux terres vierges par sa présence de civilisé a été la maladie et la destruction. Entre 80 et 90 % des Indiens d’Amérique ont été décimés. Les grands oiseaux de Nouvelle-Zélande ont totalement disparus, les grands mammifères d’Amérique du Sud ou les chevaux qui y vivaient ont été exterminés par les Clovis. Les Neandertal ou les Denisova ont disparu juste après leurs premiers contacts avec HS, etc, etc…

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Il ne faut pas venir emmerder les autonomistes

extraits : John Chau voulait voir la tribu des Sentinelles, considérée comme la plus isolée de la planète. Ses membres vivent en autarcie depuis soixante mille ans sur l’île de North Sentinel dans l’océan Indien. John a reçu une volée de flèches dès qu’il a posé le pied sur leur île, il en est mort. Il voulait « faire aimer Dieu » et avait débarqué sur l’île avec sa bible. Si les premiers colonisateurs venant d’Europe avaient été abattus dès leur arrivée en Amérique, nous n’aurions pas connu la planète au pillage ni provoqué le réchauffement climatique…

NB: La consanguinité est certes mortifère sur un certain nombre de générations, jusqu’à ce que les caractères létaux aient disparu… par une action continue de sélection des aptes.

1 réflexion sur “Un peuple autochtone « non contacté », bravo”

  1. Didier BARTHES

    250 personnes pour 42 000 km carrés, voilà une densité raisonnable, ce qui montre bien que pour habiter la Terre de manière durable et avec respect, il faut être beaucoup moins nombreux, ça permet de ne vivre que sur les intérêts et non sur le capital de la planète et ça permet de laisser vivre les autres espèces.

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