Il convient d’expliquer au public cette double difficulté : un épuisement plus lent des ressources signifie moins de confort exosomatique, et un plus grand contrôle de la pollution requiert proportionnellement une plus grande consommation de ressources. Bien sot celui qui proposerait de renoncer totalement au confort industriel de l’évolution exosomatique, mais il faut un programme bio-économique minimal :
– interdire totalement non seulement la guerre elle-même, mais la production de toutes les armes de guerre
– aider les nations sous-développées à parvenir à une existence digne d’être vécue
– diminuer progressivement la population humaine
– réglementer strictement tout gaspillage d’énergie
– vous guérir de votre soif morbide de gadgets extravagants.
– mépriser la mode qui vous incite à jeter ce qui peut encore servir
– rendre les marchandises durables, donc réparables
– ne plus se raser plus vite afin d’avoir plus de temps pour travailler à un appareil qui rase plus vite encore
Ces changement de comportement conduiront à un émondage considérable des professions qui ont piégé l’homme.
Nicholas GEORGESCU-ROEGEN
(1ère édition 1971, The entropy law and the economic process, éditions Sang de la terre 1979 sous le titre « la décroissance (entropie – écologie – économie) »)
Ce que ce texte à de terrible c’est qu’il nous permet de mesurer à quel point l’écologie a reculé.
Comparons le aux déclarations des écologistes d’aujourd’hui et voyons comme la hauteur de vue a diminué, comme nous sommes rentrés dans les petites choses et les petits calculs.
Tout était dit et nous n’avons rien fait. Nous nous battons sur des choses sans importance alors et la plupart des écologistes croient encore aux miracles de la technologie et pensent que l’on peut faire l’impasse sur les questions d’ordre de grandeur. Bref que la grande question du combien s’efface devant la simple question du comment. C’est une erreur.
Pardon pour les quelques exceptions…
Ce que ce texte à de terrible c’est qu’il nous permet de mesurer à quel point l’écologie a reculé.
Comparons le aux déclarations des écologistes d’aujourd’hui et voyons comme la hauteur de vue a diminué, comme nous sommes rentrés dans les petites choses et les petits calculs.
Tout était dit et nous n’avons rien fait. Nous nous battons sur des choses sans importance alors et la plupart des écologistes croient encore aux miracles de la technologie et pensent que l’on peut faire l’impasse sur les questions d’ordre de grandeur. Bref que la grande question du combien s’efface devant la simple question du comment. C’est une erreur.
Pardon pour les quelques exceptions…