Le journal «La décroissance» foule au pied même les plus chauds partisans de la décroissance. Son rédacteur en chef Vincent Cheynet avait organisé un pacte anti-hulot en juin 2007 et sa revue n’a jamais cessé depuis de critiquer injustement Nicolas Hulot. Dans son dernier numéro (Le spectre d’une candidature Hulot, juillet-août 2016) paru juste avant la décision de retrait par Hulot de sa candidature à la présidentielle, il va jusqu’à l’ignominie, la diffamation absolue : « Au sommet, personne n’était dupe. En privé, ils savaient parfaitement que l’ex-animateur de TF1 était un attardé au centre clinique du terme. Lui-même l’avait affirmé dans un éclair de lucidité bien imprudent à un mag’pipole : « J’ai tenté un jour de devenir adulte et j’y ai définitivement renoncé (Psychologies, janvier 2007).» Dans un même élan il avait avoué tourner au Solupred, un corticoïde pour malade bipolaire (JDD, 27-09-2009)»
Accuser un candidat à la présidentielle de «bipolarité», faut oser. Nous sommes allés consulter l’article du JDD incriminé (La vraie nature de Nicolas Hulot) , nous trouvons tout autre chose : « …Son Syndrome du Titanic est tout entier consacré à la dénonciation du capitalisme ; son inhumanité et son gaspillage ; son inflation d’électronique et de téléphones portables… Nicolas n’est plus gentil. Il ne s’agit plus d’environnement, plus de la taxe carbone. Hulot plaide la fin de la consommation, la frugalité salvatrice, un retournement des désirs, une insurrection des consciences. C’est un film sur le monde, c’est aussi un film sur lui-même. Comme une fenêtre sur son âme à vif… Et en dessous, il y a la morale. « Tu dors bien », demandait-il un jour à un ami patron qui venait de licencier un paquet de surnuméraires? L’autre ayant acquiescé, Hulot a repris: « Au fond c’est normal, tu n’as pas de conscience. » Ils ont rompu… Mais si on le pousse, il reconnaît tout. L’angoisse qui le tenaille quand il regarde ses enfants, cette vie consumée par un combat contre l’inéluctable. Ses insomnies. Sa fatigue. Il prend du Solupred, un corticoïde. « Si j’étais vraiment désespéré, je resterais avec les miens, à profiter d’eux avant que tout ne bascule. Mais je ne le suis pas. » (http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/La-vraie-nature-de-Nicolas-Hulot-137257)
Dans un autre article du même numéro de la décroissance, (Nicolas Hulot, la pub faite homme), Jean-Luc Coudray enfonce le clou de la maladie mentale : «Comment restaurer l’unité de sa personnalité clivée… En blanchissant les multinationales, Nicolas Hulot blanchit ceux à qui il doit tout, se blanchissant lui-même. Le délire est une tentative thérapeutiques, un essai de construire une unité artificielle pour compenser une contradiction interne… Nicolas Hulot est une double marionnette… Rien de tel qu’une personnalité double pour donner un visage humain à la pathologie de notre civilisation.»
Pour une personne fragilisée par l’existence, son frère s’étant suicidé (c’est Nicolas qui a 19 ans avait trouvé son corps), il est vrai que cet article de «La Décroissance» ne pouvait permettre à un écologiste convaincu et sincère de garder la tête froide et politiquement affirmée pour le dur combat d’une présidentielle.
Bonjour JCC.
Votre message met le doigt sur la difficulté de l’action et sur l’incertitude qui accompagne inévitablement l’engagement. Les résultats seront-ils à la hauteur ? Certains de nos militantismes ne sont-ils pas finalement contre productifs ? On ne pourra jamais éviter cette interrogation ni contourner tout à fait cet écueil, les facteurs sont trop nombreux, les interactions multiples et trop complexes.
Cela doit-il décourager ? Je ne crois pas qu’il existe une réponse rationnelle à cela, c’est avant tout une question de ressenti et, pour une part, de philosophie personnelle.
Une façon de s’engager est de lutter sur un point particulier, pour essayer de le faire reprendre par d’autres mouvements généralistes afin qu’il s’inscrive dans la réflexion d’une partie sensible de la société.
Vous évoquez la démographie et semblez admettre que c’est en effet un point fondamental. C’est exactement ce qui motive par exemple les militants de l’association Démographie Responsable (allez voir le site).
Je crois qu’on peut participer à la prise de conscience, chacun fait ainsi ce qu’il peut.
Bonjour JCC.
Votre message met le doigt sur la difficulté de l’action et sur l’incertitude qui accompagne inévitablement l’engagement. Les résultats seront-ils à la hauteur ? Certains de nos militantismes ne sont-ils pas finalement contre productifs ? On ne pourra jamais éviter cette interrogation ni contourner tout à fait cet écueil, les facteurs sont trop nombreux, les interactions multiples et trop complexes.
Cela doit-il décourager ? Je ne crois pas qu’il existe une réponse rationnelle à cela, c’est avant tout une question de ressenti et, pour une part, de philosophie personnelle.
Une façon de s’engager est de lutter sur un point particulier, pour essayer de le faire reprendre par d’autres mouvements généralistes afin qu’il s’inscrive dans la réflexion d’une partie sensible de la société.
Vous évoquez la démographie et semblez admettre que c’est en effet un point fondamental. C’est exactement ce qui motive par exemple les militants de l’association Démographie Responsable (allez voir le site).
Je crois qu’on peut participer à la prise de conscience, chacun fait ainsi ce qu’il peut.
Bonjour
Désolé d’écrire ce message…
En effet, je ne produis rien, je n’écris rien, je ne suis engagé dans rien.
Je lis fréquemment votre blog et je vous suis à 80% (allez 95). Votre pensée éclaire la médiocritude générale. Mais vous devez reconnaitre que, comme le dénonce le journal « La décroissance », Nicolas Hulot n’est pas à la hauteur.
C’est un personnage attachant, sensible, convaincu, qui pourrait être élu. Et après. Quelques avancées… Et puis… Sa dualité est celle de tous. Tout le monde sait que quelque chose ne va pas mais personne n’ose renoncer ce qui pose probléme à la base, à la racine.
Comme le dénonce certains chroniqueurs de « La décroissance », trop de syndicalistes ou de militants de « gauche » concernant la justice sociale et trop « d’écologistes » concernant l’écologie, vivent dans un monde qui n’existe pas ou dans un monde qu’ils « imaginent ».
Il faut de la réalité et du concret. De la radicalité. Cela n »empêche pas l’idéal, la pédagogie, le spirituel, etc…
La vérité n’est pas méchante. La nature, les lois de la physique ne sont pas démocratiques. Elles sont.
Quand vous dénoncez la démographie humaine, tout être sensé ne peut que comprendre le problème que pose le fait d’avoir sur la Terre (ce petit ilot de vie dans un océan de néant) 7 milliards de prédateurs suprêmes, cupides, en plus, en action. Tout biologiste qui observe une colonie de bactéries sur une boite de Pétri sait ce qui va arriver à l’Humanité si elle ne change pas de logiciel.
Il faut donc s’attaquer à la source du probléme, en évitant évidemment la barbarie,qui viendra tôt ou tard, de toute façon.
Alors, évidemment Hulot c’est mieux que toute la médiocrité qui dirige et qui peuple la planète, mais est ce l’horizon d’un vrai écologiste?
Doit on ignorer ceux qui dénoncent la superficialité au détriment de la radicalité?
La question se pose.
J’aime Nicolas Hulot
Mais pour moi, il est l’écran de fumée inutile qui m’empêche de voir la lumière
(J’écris cela en dénonçant, évidement, tous les fascistes qui ont invoqué ce principe pour opprimer, contraindre et éradiquer une partie de leurs contemporains )
Bien cordialement
Merci pour ce que vous faites
Bonjour
Désolé d’écrire ce message…
En effet, je ne produis rien, je n’écris rien, je ne suis engagé dans rien.
Je lis fréquemment votre blog et je vous suis à 80% (allez 95). Votre pensée éclaire la médiocritude générale. Mais vous devez reconnaitre que, comme le dénonce le journal « La décroissance », Nicolas Hulot n’est pas à la hauteur.
C’est un personnage attachant, sensible, convaincu, qui pourrait être élu. Et après. Quelques avancées… Et puis… Sa dualité est celle de tous. Tout le monde sait que quelque chose ne va pas mais personne n’ose renoncer ce qui pose probléme à la base, à la racine.
Comme le dénonce certains chroniqueurs de « La décroissance », trop de syndicalistes ou de militants de « gauche » concernant la justice sociale et trop « d’écologistes » concernant l’écologie, vivent dans un monde qui n’existe pas ou dans un monde qu’ils « imaginent ».
Il faut de la réalité et du concret. De la radicalité. Cela n »empêche pas l’idéal, la pédagogie, le spirituel, etc…
La vérité n’est pas méchante. La nature, les lois de la physique ne sont pas démocratiques. Elles sont.
Quand vous dénoncez la démographie humaine, tout être sensé ne peut que comprendre le problème que pose le fait d’avoir sur la Terre (ce petit ilot de vie dans un océan de néant) 7 milliards de prédateurs suprêmes, cupides, en plus, en action. Tout biologiste qui observe une colonie de bactéries sur une boite de Pétri sait ce qui va arriver à l’Humanité si elle ne change pas de logiciel.
Il faut donc s’attaquer à la source du probléme, en évitant évidemment la barbarie,qui viendra tôt ou tard, de toute façon.
Alors, évidemment Hulot c’est mieux que toute la médiocrité qui dirige et qui peuple la planète, mais est ce l’horizon d’un vrai écologiste?
Doit on ignorer ceux qui dénoncent la superficialité au détriment de la radicalité?
La question se pose.
J’aime Nicolas Hulot
Mais pour moi, il est l’écran de fumée inutile qui m’empêche de voir la lumière
(J’écris cela en dénonçant, évidement, tous les fascistes qui ont invoqué ce principe pour opprimer, contraindre et éradiquer une partie de leurs contemporains )
Bien cordialement
Merci pour ce que vous faites
La méchanceté est une chose impardonnable.
Par son nom, ce journal semble faire la promotion de la décroissance. C’est une idée forte et sans doute essentielle. Hélas, elle est dans ce mensuel associée à une agressivité, à une absence totale de compassion, qui nous laisse penser qu’un monde dirigé par ce type de décroissants serait plus invivable encore que celui d’aujourd’hui.
On a le droit d’être en désaccord avec Nicolas Hulot, je le suis parfois moi-même, mais il a droit au respect et il a sans doute fait plus pour la nature que tous les numéros de « La décroissance » réunis qui laissent souvent penser qu’être décroissant c’est se permettre de mépriser les autres.
La méchanceté est une chose impardonnable.
Par son nom, ce journal semble faire la promotion de la décroissance. C’est une idée forte et sans doute essentielle. Hélas, elle est dans ce mensuel associée à une agressivité, à une absence totale de compassion, qui nous laisse penser qu’un monde dirigé par ce type de décroissants serait plus invivable encore que celui d’aujourd’hui.
On a le droit d’être en désaccord avec Nicolas Hulot, je le suis parfois moi-même, mais il a droit au respect et il a sans doute fait plus pour la nature que tous les numéros de « La décroissance » réunis qui laissent souvent penser qu’être décroissant c’est se permettre de mépriser les autres.