1929-2020, stratégies écolos en temps de crise

1) blocage énergétique

En 1929, la consommation annuelle de pétrole avait atteint un milliard et demi de barils, en 2020 on consomme 100 millions de baril par jour, environ deux litre par jour et par habitant, soit pour l’année 36 milliards de baril. La relance de l’économie mondiale après 1929 n’a été possible que par l’abondance pétrolière, la guerre n’étant qu’un des moyens d’utiliser l’énergie fossile pour faire fonctionner la société thermo-industrielle. Or les réserves de pétrole sont en train de se tarir, le pic des hydrocarbures toute formes confondues est prévu par Jancovici en 2020. Vouloir après 2020 retrouver une croissance économique est physiquement impossible.

Il faut donc préparer politiquement une société post-carbone et, au-delà de la taxe carbone, déjà envisager une carte carbone, c’est à dire un rationnement de l’énergie. Rappelons l’analyse de Jean-Marc Jancovici : « Si demain nous n’avions plus de pétrole, ni gaz, ni charbon, ce n’est pas 4 % du PIB que nous perdrions (la place de l’énergie dans le PIB), mais près de 99 %. Tant que nous ne nous mettrons pas la décarbonisation de l’économie au sommet de nos politiques, ce qui nous attend au bout du chemin est hélas uniquement le chaos et le totalitarisme. T »

2) blocage démographique

En 1929 la population mondiale était de 2 milliards de personnes, elle est en 2020 de 7,8 milliards. Autant dire que nos problèmes globaux pour manger, se loger, se chauffer, se déplacer ont été multiplié par au moins 4, sachant que la taille d’une population démultiplie les problèmes. C’est ce qu’indique par exemple l’équation de Kaya qui relie démographie et réchauffement climatique : CO2 = (CO2 : KWh)  x (KWh : dollars) x (dollars : Population) x Population = CO2

La surpopulation entraîne des problèmes de concentration humaine en certains lieux (sur-urbanisation, regroupements festifs ou religieux, etc), ce qui a facilité la propagation du virus actuel. La planète devient une ville. D’à peine 11 % en 1800, le taux d’urbanisation moyen des futures régions développées s’élève à 30 % en 1900 . Désormais, à l’échelle mondiale, plus d’un homme sur deux vit en ville (près de 70 % prévue en 2050) alors qu’en 1900 il n’y en avait qu’un sur dix. Cela s’accompagne d’une bidonvilisation dans les pays pauvres. Comment opérer un confinement efficace en Inde ou en Afrique ?

La maîtrise de la fécondité liée la désurbanisation apparaît alors comme une politique à mener. Cela implique que les pays riches montrent l’exemple, d’où l’abandon des politiques natalistes en France, et une aide publique au développement mieux concentrée sur la généralisation du planning familial.

3) double blocage analytique

La durée de la crise de 1929 découle d’un refus de libérer des liquidités. Non seulement on croyait aux vertus du libre jeu du marché avec non intervention de l’État, mais l’étalon-or faisait que toute monnaie devait être gagée par un équivalent en or, ce qui restreignait la création monétaire. La crise ne pouvait que s’amplifier. C’est l’analyse par Keynes en 1936 qui a changé la donne. Face à une crise de grande ampleur, il faut adopter une politique monétaire volontariste par la baisse des taux d’intérêt et une politique budgétaire de relance de l’économie par le déficit. Cette politique a été adoptée systématiquement après la seconde guerre mondiale, ce qui est une des explications des Trente Glorieuses. Mais elle a fait se succéder périodes d’expansion et politiques d’austérité pour aboutir dans les années 1970 à la stagflation et au pillage généralisé de la planète. On ne peut structurellement appliquer une politique de laxisme monétaire et budgétaire, politique qui selon Keynes ne devrait être que conjoncturelle. Il faut donc changer de paradigme, ni le laisser faire du libéralisme économique comme en 1929, ni le déversement de liquidité et la croissance par la dette comme on l’a fait lors de la crise financière de 2008. Pourtant Donald Trump veut déverser aujourd’hui des milliards sous forme de chèques aux particuliers, l’Allemagne s’engage à dépenser plus de 1 000 milliards d’euros , c’est le retour de la bonne vieille planche à billets. On revient au mantra, « business as usual » comme sortie de la crise économique. Mais si les États peuvent payer toutes les factures du Covid-19, cela ne change rien au fond du problème qui est constitué à la fois par une crise climatique, une crise de la biodiversité, une crise par épuisement des ressources naturelles, une crise hydrique, etc.

Il nous faut une nouvelle  conception de l’économie politique adaptée à la situation présente, c’est la bio-économie, ou économie biophysique, c’est-à-dire l’écologie. Il faut prendre en compte le fait que la circulation des richesses fabriquées dans une société n’est que la sous-partie des richesses globales que nous offre la biosphère. Une sobriété partagée ne découle pas d’une distribution globale d’argent, mais d’une régulation secteurs d’activité par secteurs d’activité, c’est-à-dire une planification indicative dont la France avait donné l’exemple au sortir de la seconde guerre mondiale ; il s’agit de revitaliser un commissariat au plan qui devra arbitrer entre les activités à soutenir publiquement et celles laissées au libre jeu du marché. Cela doit s’accompagner de mesures impératives comme le rationnement de l’énergie par une taxe carbone. Pour que cette politique de rigueur soit acceptée par la population, il faut éliminer le plus possible les inégalités de revenus. En 1932, quand Roosevelt arrive au pouvoir après la crise de 1929, le taux de l’impôt fédéral sur le revenu applicable aux plus riches était de 25 % aux Etats-Unis. Le nouveau président décide de le porter immédiatement à 63 %, puis 79 % en 1936, 91 % en 1941… pour un revenu supérieur à 200 000 dollars de l’époque, soit 1 million de dollars d’aujourd’hui (770 000 euros). A ces niveaux d’indécence, ce ne sont pas les compétences ou le dynamisme que l’on rémunère : ce sont la rapacité, des prises de risque excessives, une position médiatique illusoire (sportifs, acteurs…). Ce n’est qu’un exemple de ce qu’on pourrait faire à nouveau, taxer les riches pour partager l’effort de sobriété. La taxation confiscatoire des revenus exorbitants est non seulement possible, mais écologiquement nécessaire.

Comme l’exprime Hervé Kempf dans son livre Comment les riches détruisent la planète, « La seule façon que vous et moi acceptions de consommer moins de matière et d’énergie, c’est que la consommation matérielle, donc le revenu, de l’oligarchie soit sévèrement réduite. En soi pour des raisons d’équité, et plus encore, en suivant la leçon de Veblen, pour changer les standards culturels de la consommation ostentatoire. Puisque la classe de loisir établit le modèle de consommation de la société, si son niveau est abaissé, le niveau général de consommation diminuera. Nous consommerons moins, la planète ira mieux, et nous serons moins frustrés par le manque de ce que nous n’avons pas. » L’épidémie de coronavirus met en lumière toute une série de métiers jusqu’ici mal considérés, chauffeurs-livreurs ou caissiers, devenus, à la faveur de la crise, vitaux. Le ministre de l’économie annonçait récemment que les entreprises qui demandent le report de leurs échéances fiscales et sociales ne pourront pas verser de dividendes. Ce nest qu’un premier pas dans la bonne direction.

11 réflexions sur “1929-2020, stratégies écolos en temps de crise”

  1. dernière heure, voici ce que dit l’expert le plus informé au monde puisque sur le théâtre chinois. Son discours est inquiétant, d’autant plus qu’il doit déjà y avoir plusieurs variantes du virus, donc sans doute des difficultés pour trouver un vaccin polyvalent.
    George Gao, le directeur général du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies :
    « Nous sommes confrontés depuis le début à un virus violent et sournois. De nombreux individus atteints sont asymptomatiques, ou ne présentent pas encore de symptômes. Ce virus se transmet par les gouttelettes respiratoires, de personne à personne. Les gouttelettes jouent un rôle très important, d’où la nécessité du masque – le simple fait de parler peut transmettre le virus. La stabilité de ce virus dans l’environnement est une question-clé, qui reste à ce jour sans réponse. S’agissant d’un virus à enveloppe, on est tenté de penser qu’il est fragile et particulièrement sensible à la température ou à l’humidité des surfaces. Cependant, des résultats obtenus aux Etats-Unis et des études chinoises laissent penser qu’il serait très difficile à détruire sur certaines surfaces. Il pourrait être capable de survivre dans de nombreux environnements.
    Que se passera-t-il quand la vie normale reprendra son cours en Chine ? Pensez-vous qu’une part suffisante de la population a été infectée, de telle sorte qu’une immunité collective éloigne le virus ?
    L’immunité collective n’est pas encore atteinte, c’est une certitude. Mais nous attendons des résultats plus probants des recherches d’anticorps, qui nous diront exactement combien de personnes ont été infectées…
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/31/ne-pas-porter-de-masque-pour-se-proteger-du-coronavirus-est-une-grande-erreur-affirme-un-haut-scientifique-chinois_6035064_3232.html

  2. (Je le remets, cette fois sans le lien. Je compte sur Biosphère pour faire le ménage 😉 )
    Biosphère a raison, oublions ces pauvres footeux et autres skippers, et essayons plutôt de penser au monde demain.
    Le 27 mars 2020 à 10:03 je nous (vous) invitais à écouter Jean-Marc Jancovici (sur YouTube et FacedeBouc) et je mettais le lien…
    Aujourd’hui je vois que Biosphère s’appuie sur le savoir indéniable de Janco en la matière, pour parler du «blocage énergétique». Janco l’explique et le dit très bien, le problème ce n’est pas le pognon, c’est l’énergie. Alors bien sûr, ce qui a été possible après la crise de 29 ne l’est plus aujourd’hui.
    En ce qui concerne le «blocage démographique» ceux qui me lisent savent ce que j’en pense. Sur ce problème nous sommes aussi bloqués que sur le problème de notre boulimie. Pas de solution… donc pas de problème ! C’est une blague, évidemment !
    Quant à ce «double blocage analytique», bien sûr il y a des leçons à tirer du passé, de la façon dont les grandes crises ont été traitées, par Keynes, Roosevelt etc. Seulement là encore nous ne sommes plus à leur époque, à leur époque on n’avait pas encore tous ces problèmes qui occupent aujourd’hui les écologistes, et les dirigeants (avec ou sans guillemets) par la force des choses.

    Alors en attendant, la prochaine crise… si ce n’est l’Effondrement final, brutal, celui qui clôturera à jamais cette page de notre Histoire, et qui en ouvrira alors une nouvelle, ou pas … bon nombre de cerveaux réfléchissent au monde de demain.
    Parmi nos fameux think tank (c’est à la mode) nous avons déjà Janco et son équipe. Pour construire ce monde de demain, Janco dit justement qu’il n’existe «aucun plan». De mon côté j’ai toujours dit que nous n’avions aucun projet de société. En tous cas aucun qui ne tienne la route, qui tienne compte des lois physiques etc. Pour moi le problème est là.
    Pour réfléchir et proposer … nous avons aussi la Convention citoyenne… Et il y en a d’autres, des tas et des tas de gens qui réfléchissent (avec leurs moyens du bord), et qui blablatent et qui blablatent, et qui rédigent des rapports, et des articles, et qui commentent, et qui se tirent dans la gueule etc. etc. en attendant.
    Ce que je trouve minable dans cette petite histoire, c’est que nous ne soyons pas «tous unis».

    1. vous dites : « Ce que je trouve minable dans cette petite histoire, c’est que nous ne soyons pas «tous unis». »
      Pourtant, Michel C, « UniEs par l’écologie », c’est très facile à dire… Mais quelle écologie allez-vous me répondre ! Nous répondrions alors, une « écologie de rupture » ». Vous rétorquerez aussitôt……. et sans doute à un moment ou un autre, à notre insu de notre plein gré, nous arriverions au point Godwin.
      En fait nous avons résumé ainsi la teneur des débats actuels au niveau sociétal-écolo, on débat, on se débat et rien ne bouge. Mais si on lit l’intégralité du ce blog biosphere, nous devrions savoir où nous devons aller vraiment, modestie mise à part.

      1. – «En fait nous avons résumé ainsi la teneur des débats actuels au niveau sociétal-écolo, on débat, on se débat et rien ne bouge.»

        Exactement ! Ce coup-ci nous sommes exactement sur la même longueur d’onde. Entre «débat et rien ne bouge» il faut juste rajouter : «on se bat et on se tire dans la gueule».

        En fait le « tous unis» est un clin d’œil au maillot de ces footeux de je ne sais plus quel club, il faut le prendre au moins… au 3ème degré 😉

        Mon autre commentaire d’hier (celui de12h31, qui coinçait à cause du lien) est désormais lisible. Vous pouvez voir que la fin est un peu différente. Elle traduit peut-être un peu mieux ma pensée. La voici :
        – Ce que je trouve minable dans cette petite histoire, c’est que nous ne soyons pas «tous unis».
        On peut toujours rêver, quand on se noie faut bien se rattacher à quelque chose, même à une branche pourrie.

  3. Biosphère a raison, oublions ces pauvres footeux et autres skippers, et essayons plutôt de penser au monde demain.
    Le 27 mars 2020 à 10:03 je nous (vous) invitais à écouter Jean-Marc Jancovici (sur YouTube et FacedeBouc)
    https://www.youtube.com/watch?v=CXA2BA9in30
    Aujourd’hui je vois que Biosphère s’appuie sur le savoir indéniable de Janco en la matière, pour parler du «blocage énergétique». Janco l’explique et le dit très bien, le problème ce n’est pas le pognon, c’est l’énergie. Alors bien sûr, ce qui a été possible après la crise de 29 ne l’est plus aujourd’hui.
    En ce qui concerne le «blocage démographique» ceux qui me lisent savent ce que j’en pense. Sur ce problème nous sommes tout aussi bloqués que sur le problème de notre boulimie. Pas de solution… donc pas de problème ! C’est une blague, évidemment !
    Quant à ce «double blocage analytique», bien sûr il y a des leçons à tirer du passé, de la façon dont les grandes crises ont été traitées, par Keynes, Roosevelt etc. Seulement là encore, nous ne sommes plus à leur époque, à leur époque ils n’étaient pas encore confrontés à tous ces problèmes qui occupent aujourd’hui nos écologistes (de tous bords) et nos dirigeants (avec ou sans guillemets) par la force des choses.

    Alors en attendant, la prochaine crise… si ce n’est l’Effondrement final, brutal, celui qui clôturera à jamais cette page de notre Histoire, et qui en ouvrira alors une nouvelle, ou pas … bon nombre de cerveaux réfléchissent au monde de demain.
    Parmi nos fameux think tank (c’est à la mode) nous avons déjà Janco et son équipe. Pour construire ce monde de demain, Janco dit justement qu’il n’existe «aucun plan». De mon côté j’ai toujours dit que nous n’avions aucun projet de société. En tous cas aucun qui ne tienne la route, qui tienne compte des lois physiques etc. Pour moi le problème est là. je laisse donc faire Janco, il est bien plus fort que moi.
    Pour réfléchir et proposer … nous avons aussi la Convention citoyenne. Là c’est pareil, il aurait fallu me payer cher pour que j’y participe. Et puis il y en a d’autres, des tas et des tas de gens qui réfléchissent (avec leurs moyens du bord), et qui blablatent et qui blablatent, et qui rédigent des rapports, et des articles, et qui commentent, et qui se tirent dans la gueule etc. etc. en attendant.
    Ce que je trouve minable dans cette petite histoire, c’est que nous ne soyons pas «tous unis».
    On peut toujours rêver, quand on se noie faut bien se rattacher à quelque chose, même à une branche pourrie.

  4. Avant de réclamer de l’argent aux allemands, attaquez vous aux Paradis Fiscaux !
    Euh les détournements d’argent qui provoquent les crises économiques n’ont pas commencé avec le corona virus..
    En effet, encore aujourd’hui, en Belgique, sur le journal « le soir » je cite le nom de l’article = «  »172 milliards d’euros se sont envolés de la Belgique vers des paradis fiscaux en 2019″ »
    172 milliards d’euros évadés de la Belgique en 2019 rien que çà !!! J’imagine que c’est bien pire en France ? VOICI le lien
    https://www.lesoir.be/283075/article/2020-02-27/172-milliards-deuros-se-sont-envoles-de-la-belgique-vers-des-paradis-fiscaux-en

  5. A propos des Corona bonds, voici ce que dit un journal économique allemand (Handelsblatt.com), je cite :
    nom de l’article : « Die EU sollte bei den Euro-Bonds ehrlich sein – denn sie rücken schrittweise näher » »
    «  »Artikel 125 des EU-Vertrags verbietet europäische Staatsanleihen. Eine Änderung dieser No-Bail-Out-Klausel ist in absehbarer Zukunft nicht zu erwarten. Das Bundesverfassungsgericht würde gemeinsame europäische Corona-Bonds daher verbieten. Da die Bundesregierung das genau weiß, wird sie sich in Brüssel niemals darauf einlassen. »
    Je traduis :
    «  »L’article 125 du traité UE interdit les obligations d’État européennes. Une modification de cette clause de non-renflouement n’est pas attendue dans un avenir prévisible. La Cour constitutionnelle fédérale interdirait donc les obligations corona européennes communes. Le gouvernement fédéral le sachant parfaitement, il ne s’impliquera jamais à Bruxelles. » »
    Me voilà rassuré !

  6. Le 30 mars 2020, Yannick Jadot en résumé :
    « Cette pandémie n’est pas plus une punition de la nature que la peste était une punition divine. Mais il est démontré que la déforestation, la prédation des espèces sauvages, l’élevage industriel et bientôt le dégel du permafrost déclenchent et accélèrent la propagation des virus inconnus et potentiellement très dangereux. Pour certains écologistes, cette crise conforte leur modèle de « croissance et mobilité zéro »… Ce que nous vivons pendant cette crise n’est certainement pas un modèle de vie écologique. Mais si l’après-coronavirus et les centaines de milliards d’euros d’aides publiques se résument au sauvetage du monde actuel, avec tous ses dysfonctionnements, alors de nouvelles catastrophes nous attendent. Il est évident que nous devrons produire, consommer et nous déplacer différemment et limiter le superflu. Il faut mettre fin à cette mondialisation des traités de libre-échange fondés sur le dumping social, environnemental et fiscal qui détruit l’essentiel et nous rend dangereusement vulnérables…
    L’Europe est en danger de mort. Il faut des outils budgétaires puissants, des « corona bonds », c’est-à-dire des emprunts européens. La réforme de la PAC, la politique agricole commune, doit plus que jamais privilégier les circuits courts et stopper cette mondialisation de l’agriculture dévastatrice pour les paysans, les forêts et de la biodiversité… Dans tous les domaines stratégiques, l’Union doit favoriser l’émergence d’entreprises européennes qui garantissent notre souveraineté sanitaire, alimentaire, énergétique, numérique et industrielle. Il faut aussi qu’à l’échelle des territoires, les commandes publiques puissent juridiquement privilégier les PME locales. Ce que font déjà les Etats-Unis… Il nous faudra contrer les stratégies de repli, parfois de sécession, invoquées par les nationalistes… Face à l’option dangereuse du populisme, face à un modèle libéral qui s’est perdu dans les sables de la mondialisation, la voie écologiste est la seule légitime.
    http://www.leparisien.fr/politique/yannick-jadot-avec-cette-crise-nous-les-ecologistes-avons-une-responsabilite-accrue-30-03-2020-8290920.php#xtor=EREC-1481423472-%5BNLPolitique%5D—$%7B_id_connect_hash%7D@1

    1. «  »Il nous faudra contrer les stratégies de repli, parfois de sécession, invoquées par les nationalistes… Face à l’option dangereuse du populisme, face à un modèle libéral qui s’est perdu dans les sables de la mondialisation, la voie écologiste est la seule légitime. » »

      C’est bien la preuve, que les partis écologistes sont tous sauf écologistes puisque vous voulez continuer le commercial international en ouvrant les frontières ! Ouvrir les frontières pour poursuivre le nomadiste en trains et avions et des coronabonds pour sauver le système actuel ! C’est bien pour ça que moi je préfère la fermeture des frontières et surtout qu’il n’y ait pas de coronabond sinon le gouvernement va continuer d’acheter la paix sociale pour que le système poursuive comme avant la pandémie du coronavirus.

    2. L’ Europe est en danger de mort ===> faux , l’ UE est en danger d’ explosion et ses politiciens véreux , incompétents, criminels : ne pas confondre Europe des peuples et UE , machinerie diabolique renfermant de piètres politichiens ( déjà calamiteux dans leurs propres pays) qui viennent y apporter leurs immenses incompétences 😒🤢

  7. «  » L’épidémie de coronavirus met en lumière toute une série de métiers jusqu’ici mal considérés, chauffeurs-livreurs ou caissiers, devenus, à la faveur de la crise, vitaux. «  »

    En France, les métiers les plus utiles sont considérés comme des métiers de loosers.

    Mais les métiers de cigales sont gratifiés de manière indécente soit les footballeurs (et même les sportifs en général), les acteurs, les criquets et cigales qui font de la chansonnette, les politiciens, les publicitaires, bon encore plein d’autres, mais le principe est le même, un métier pour charmer un public le plus large possible afin de capter le maximum de monnaie sans effort, ainsi ils siphonnent les revenus des gens vraiment utiles.

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