Démographie, migrations et décroissance : sujets interdits de parole ? C’est une erreur de croire que les écologistes sont suffisamment ouverts pour aborder des sujets jugés « tabou » comme la démographie, ou d’extrême-droite pour les migrations. Nous espérons que le débat organisé le 8 juin à Paris pourra apporter des réponses à ces brûlantes questions. Nous verrons que pour être heureux, il faut être moins nombreux. En ce qui concerne les migrations, nous nous demandons si le déracinement et le nomadisme planétaire conséquences sont chose durable sur une Terre dévastée par la religion de la croissance. Intervenants :
Denis Garnier, président de « Démographie Responsable ». La conjonction de la croissance de la population mondiale (qui rappelons-le a été multipliée par 7 en 2 siècles) et de celle de l’économie consumériste a causé d’innombrables dégâts environnementaux (biodiversité, climat,…) et est en passe de provoquer la pénurie de diverses ressources (énergies fossiles, métaux, eau douce,…). Partant du principe que l’on ne peut croître indéfiniment dans un monde fini et avec l’aide des indicateurs écologiques les plus performants à ce jour (empreinte et biocapacité), cette intervention tentera de montrer que la poursuite annoncée de l’augmentation du nombre d’humains (près de 4 milliards supplémentaires d’ici à la fin du siècle) pourrait conduire à des maux écologiques difficilement surmontables, voire à un effondrement, tant il est vrai que le seuil de population soutenable de la planète est d’ores et déjà dépassé.
Jean Loup Bertaux a écrit DÉMOGRAPHIE, CLIMAT, MIGRATIONS : L’état d’urgence. Il expliquera le mécanisme du changement climatique actuel, dû à une production massive de CO2 et de son effet de serre. Il démontrera ensuite que cette production massive de CO2 est liée à l’augmentation de la population mondiale et qu’il convient de réduire cette population puisque les calculs d’empreinte écologique montrent que la Terre ne pourrait supporter que 2 milliards de personnes consommant et polluant comme un français moyen. Si rien n’est fait, la population humaine risque d’atteindre 11 milliards en 2100 dans des territoires devenus peu à peu invivables à cause du réchauffement climatique, ce qui générera des catastrophes sanitaires importantes et des migrations massives. Et même si on arrivait à zéro émission de CO2, les atteintes à la biodiversité seront irréversibles avec une trop grande population, comme c’est déjà le cas aujourd’hui.
Michel Garenne, rattaché à la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi), Michel Garenne a analysé en détail la situation des six pays francophones – Sénégal, Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad – qui se partagent cette étendue de plus de 5 millions de kilomètres carrés. Il pointe l’échec des politiques de population menées jusqu’à présent et met en garde contre une « situation insoutenable », dont l’une des conséquences sera la migration de plusieurs dizaines de millions de personnes. A l’heure où l’Union européenne entend répondre au problème migratoire par plus de développement, le chercheur exhorte à ne plus laisser la question démographique de côté.
Le 8 juin à partir de 14h jusqu’à 20h à la Mairie du 2ème arrdt, 8 rue de la Banque 75002, Paris. Métro Bourse.
@ Marcel
« »Les temps à venir seront chaotiques et mèneront probablement à des guerres ethniques (en Europe entre natifs et muzz + noirs non muzz) et des guerres pour la possession des dernières ressources fossiles / agricoles ou pire l’ eau . » »
–> C’est clair que l’eau va devenir la source de nombreux conflits dans les 4 coins du globe ! Par exemple, en Arabie Saoudite, plus de la moitié de la consommation intérieure en pétrole sert à produire de l’énergie pour désaliniser l’eau salée et la rendre potable aux habitants. Autrement dit, dès lors que l’Arabie n’aura plus de pétrole ou ne serait-ce moins de pétrole, alors le pays ne pourra plus produire de l’eau potable aux habitants ! Je vois déjà l’ampleur du désastre arriver…. Surtout que la température du pays augmente, rendant de plus en plus impossible l’agriculture pour nourrir les habitants…
Résumons les faits :
la terre en tant que planète n’ est pas menacée sauf en cas d’ approche d’ un trou noir ou d’ une planète errante de « bonne taille « dans son voisinage ou de collision avec un astéroïde géant . Par contre , bipède lui est sérieusement en danger dû à son incroyable natalité (surtout l’ Afrique ayant la fâcheuse tendance à déverser son trop – plein en Europe) et son avidité .
Les temps à venir seront chaotiques et mèneront probablement à des guerres ethniques (en Europe entre natifs et muzz + noirs non muzz) et des guerres pour la possession des dernières ressources fossiles / agricoles ou pire l’ eau .
Le nettoyage démographique et les souffrances qui en découleront risquent d’ être terribles menant à une décroissance démographique jamais connue dans l’ histoire humaine .
Je ne me hasarderai pas à discuter d’ un changement climatique vu que je méfie des prédictions d’ organismes mondialistes comme le GIEC.
Il se peut aussi que des imprévus fassent office de catalyseur de décroissance démographique (terre atteinte par un puissant rayonnement gamma qui stériliserait toute la terre ou de puissantes tempêtes solaires .
Seule Madame Irma pourrait nous dire à quoi ressemblera exactement le chaos à venir. Maintenant on sait bien que l’imagination n’a pas de limites. Comme la bêtise d’ailleurs. Sans parler de catastrophes naturelles comme on en voit dans ces films pour se faire peur, catastrophes certes probables mais toutefois bien moins que l’effondrement de notre civilisation (qui a fait son temps), les auteurs de dystopies nous ont déjà donné quelques scénarios. Dans Mad Max de George Miller, par exemple, la violence et la barbarie se fichent pas mal des couleurs de peaux.
Le problème étant que même les futures civilisations voudront suivre un schéma de croissance. En effet, lorsqu’on observe toutes les civilisations antiques, toutes ont suivi un modèle de croissance pour obtenir des temps de paix relative (la paix diminue le taux de mortalité et accroit la démographie jusqu’à temps que les tensions resurgissent suite à une trop grosse population comparativement aux ressources disponibles et/ou renouvelables mais sources qui peuvent se tarir suite à de trop gros prélèvements). Une civilisation sans croissance serait donc une civilisation perpétuellement en guerre, comme on pouvait encore le voir il y a de cela quelques décennies en Afrique avec ses tribus rivales en guerre mais conflits qui permettaient de contenir l’expansion démographique. Bref, lorsqu’on est enfermé dans une planète prison, on peut penser que les guerres puissent être réparatrices… Mais imposer la décroissance sans générer de conflits, je n’y crois pas (je te renvois au sujet de l’homme et son expansion de plaisirs)
2 affirmations => 4 questions :
1) « la paix diminue le taux de mortalité et accroit la démographie jusqu’à temps que les tensions resurgissent ».
Certes l’Histoire est marquée d’une succession de périodes relativement calmes et de périodes plus chaotiques, mais quelles en sont les vraies raisons ? Pourquoi la paix devrait-elle nécessairement se traduire par un accroissement démographique ?
2) « Une civilisation sans croissance serait donc une civilisation perpétuellement en guerre ».
Ah bon… et pourquoi ça ? Est-ce une loi de la nature ? Comme si cette volonté de croissance était synonyme de paix, comme si elle n’était pas une source de conflits permanents.
Bref, c’est encore comme avec cette affaire de poule et d’œuf.
« »Pourquoi la paix devrait-elle nécessairement se traduire par un accroissement démographique ? » »
—> Pourquoi ? Ben regarde l’Europe est en paix et non pas en état de guerre (du moins pas encore, ce n’est qu’une question de temps avec ce que vous importez comme effectifs)… Pourtant l’Europe est exemplaire puisqu’en déclin démographique, sans l’apport de migrants, le taux de fécondité serait plus faible encore…. Pourtant, même en étant en déclin démographique, nous sommes encore en surpopulation en Europe, par rapport aux indices (provenant des écologistes) de ce que peut supporter notre sol par rapport aux ressources naturelles…. Et pourtant, vous voulez continuer d’importer des migrants ! Pourquoi ? Tout ça pour continuer de percevoir des retraites chapeaux, les retraités veulent continuer de consommer des voyages, des grosses voitures (une enquête à démontrer que l’essentiel des achats de voitures neuves sont effectués par les personnes âgées, par les plus de 50 ans ! Donc, oui vous importez du migrant pour votre croissance économique… Au détriment des jeunes générations qui doivent supporter tous les désagréments des baby boomers et autres soixante-huitards…
@ Bga80 (4 juin 2019 à 15:16) : beaucoup de blabla mais ça ne répond pas à mes questions.
Si, si, cela s’est déjà produit dans l’histoire humaine : en 1333 commence la grande peste, elle tue 9 millions de chinois, 10 millions en Inde (?), 15 millions de musulmans, 25 millions d’européens, et j’en passe, total 60 millions au moins sur 420 millions d’hommes ; ensuite, l’Amérique perdra la moitié de sa population. C’était parfaitement prévu dans l’Apocalypse (notez que 2 x 666 = 1332, curieux, n’est-ce pas ?). Aujourd’hui aussi, tout est prévu (3 x 666 = 1998, année d’el Niño, début des COP, etc.). Ce qui est annoncé, c’est : Un grand marchand muni d’une balance (Bayer-Monsanto ?) vendra la baguette de pain à 15 euros (contre 1 actuellement), la famine tourmentera (ou tuera ? « apoktenaï » ) 2 milliards d’hommes (1/4 de la Terre, c’est écrit, Apo 6 : 8), mais l’huile et le vin ne sont pas touchés (production d’huile de palme x 7 depuis 20 ans, et de vin x 2), ce qui annonce une sécheresse. Vous voyez, contrairement à ce qu’on dit souvent, c’est très clair. Mais ce ne sera pas encore la fin du monde, comme le crient quelques idiots désespérés, il restera 3 sceaux.
Comme partout, il y a de tout chez les écologistes. Un certain nombre ( ? %) croit toujours au miracle, aux fables pour enfants, en la possibilité de conserver son train de vie de petit-bourgeois tout en préservant et réparant la planète. C’est ce que j’appelle vouloir le beurre et l’argent du beurre et en prime le cul de la jolie crémière. Et puis nous avons des écolos, certainement moins nombreux, qui ont déjà fait le deuil de tout ça, qui savent que les beaux jours sont comptés, que la fête se termine, etc.
Si tabou il y a, je me demande justement s’il n’est pas sur l’effondrement qui a déjà commencé. Depuis des décennies nous entendons dire « si nous continuons comme ça, alors nous allons au crash »… ou alors « il nous reste 10 ans pour inverser la vapeur, après il sera trop tard » , autrement dit « il y a urgence et blablabla ». Denis Granier utilise le temps du conditionnel, il dit « la poursuite annoncée de l’augmentation du nombre d’humains [… ] POURRAIT conduire à des maux écologiques difficilement surmontables, voire à un effondrement ».
Est-ce si difficile d’admettre qu’il est déjà trop tard, que l’effondrement a déjà commencé ? Quoi qu’on fasse il est trop tard ! Même si par je ne sais quel miracle nous arrêtions d’émettre du CO2 , la Terre continuerait à se réchauffer. C’est inéluctable. Comme sont inéluctables les migrations. Même si par je ne sais quel miracle, toutes les femmes du monde devenaient momentanément stériles… du seul fait de nos faux besoins nous serions encore trop nombreux. C’est mathématique. La croissance économique mondiale continue de piller la planète, et en même temps on pleurniche parce qu 3% c’est pas assez. Cherchez l’erreur !
Au stade où nous en sommes, je pense que nous ferions mieux de réfléchir sur la façon dont nous pourrions limiter la casse. Posons-nous la question, qu’est-ce qui vaut vraiment d’être sauvé ?