Pour Olivier Blanchard, ancien chef économiste du FMI : « A l’avenir, deux scénarios sont possibles. Dans le premier, les robots seront possédés par un petit nombre de personnes, et beaucoup d’autres personnes seront au chômage. Dans le second, tout le monde possédera un robot et pourra en profiter pour travailler moins. En gros, l’enfer ou le paradis. Ce deuxième cas de figure exige que l’on évite la concentration des droits de propriété entre les mains d’un petit nombre, afin que le progrès technique profite à tous. » (LE MONDE économie du 10 juillet 2018, « Les élites ont trop fait confiance au capitalisme »)
Quand on est une tête d’œuf, voir uniquement un univers rempli de robots à l’heure de la descente énergétique qui s’amorce, c’est le signe de l’impuissance de nos élites à nous mener sur les voies d’un futur acceptable.
Entièrement d’accord avec le commentaire de Biosphère. De toute façon dans un monde sans énergie (et probablement en plein effondrement) tous ces débats sur les robots seront aussi incongrus que ceux sur le sexe des anges.
En effet les têtes d’oeufs se plaisent à croire que l’avenir, c’est les robots. Celle-ci ne voit que 2 scénarios, les 2 étant peuplés de robots.
Seulement des scénarios pour l’avenir, nous pouvons en imaginer bien plus que ça. Le pire étant peut-être ce scénario, peu importe qu’il y ait des robots ou pas, où tous les humains fonctionneraient comme des robots, raisonneraient comme des robots, d’une façon binaire, O ou 1. « En gros l’enfer ou le paradis » , comme elle dit, cette tête d’oeuf. Un monde où il n’existerait plus de nuances, où les choses seraient « bonnes » ou « in-bonnes » . « Le meilleur des mondes », peut-être …