Chantal Jouanno, secrétaire d’État à l’écologie de 2009 à 2010 : « Le défi écologique est passionnant car il nous oblige à retrouver un nouveau destin collectif. L’homme politique, dont la mission première est la gestion de la Cité, devrait être l’apôtre des questions écologiques et éthiques. Je crains que mon expérience politique, si jeune et courte soit-elle, ne puisse confirmer cette espérance qui tient presque de la vertu théologique. »
En tant que citoyen, je ne sais pas trop comment agir. Faut-il agir dans un parti ? Aucun parti, par nature pyramidale, n’est propice à la réflexion écologique. Faut-il réfléchir ou agir ? Nous ne pouvons changer notre destin sans nous changer nous-mêmes. Le destin collectif implique la transformation des individus. Comme le colibri, chacun doit faire sa part, contribuer à sa modeste mesure, se sentit lié, dépendant, responsable des autres. Cette conscience en totale contradiction avec l’aspiration individualiste et consumériste, je refuse de l’imposer par une voie politique.
Il est trop aisé, au nom de la science et de la nécessité collective, d’imposer une uniformisation des vies et des mœurs, uniformisation qui est le fondement de l’intégrisme. La transformation des individus est un choix qui appartient à chacun. Mais il appartient au politique d’inspirer, d’incarner.
- Le politique se doit d’incarner une nouvelle conscience collective dans ses choix individuels. J’ai choisi de ne consommer qu’exceptionnellement des animaux, de rouler en véhicule électrique ou de marcher, de pratiquer une activité physique quasi-quotidienne. J’ai encore un long chemin à faire dans la découverte de la méditation et de l’empathie, dans la découverte de nouveaux chemins. Mon cheminement crée beaucoup de réactions cyniques, amusées, parfois hostiles. C’est un chemin que j’hésite encore à revendiquer pleinement. Et pourtant, il est de ma responsabilité politique d’incarner ce que je défends.
- La deuxième mission fondamentale du politique qui choisit cette nouvelle voie de l’écologie est de remettre en question le modèle éducatif. L’homme ne peut se changer lui-même s’il est conditionné à obéir, à se formater, à privilégier la norme sur le savoir. Les débats politiques se concentrent sur le contenu des programmes éducatifs, alors que l’enjeu principal est celui de la méthode pédagogique. Dès le plus jeune âge, il nous faut asseoir et ne plus bouger, contre les aspirations même de notre corps. Nous devons repenser les fondements d’un système pour passer de l’éducation à l’émancipation, organiser des équipes par classe, réintroduire l’animal et la nature dans la vie quotidienne de la classe.
Source : chapitre Temps court, confiance et espérance : les options du politique in L’Homme peut-il accepter ses limites ?, Livre de Bernard Swynghedauw et Jean-François Toussaint (éditions Quae, 2017)
Comme avec les politiques, les élus, les syndicats, les journaleux, les artistes, les comiques etc. ON a les philosophes qu’ON mérite.
– « Devant tout pouvoir qui exige soumission et sacrifices de toute nature, la tâche du philosophe est l’irrespect, l’effronterie, l’impertinence, l’indiscipline et l’insoumission. Rebelle et désobéissant, et bien que convaincu du caractère désespéré de sa tâche, il se doit d’incarner la résistance devant le Léviathan et ses porteurs d’eau. »
( Michel Onfray – Cynismes, 2000 )
20 ans plus tard j’ai pu voir combien il est beau l’effronté, l’impertinent, l’«indiscipliné».
Le Covid (entre autre) m’aura permis d’apprécier l’«insoumis», le «rebelle», à sa juste valeur. Je le vois encore notre philosophe merdiatique casser les Zantis, nous dicter que le Vaxin c’est le Bien, que faire le mouton c’est être citoyen, que le Pass c’est la liberté et blablabla. ( à suivre )
(suite) Le comble c’est quand le tartuffe nous démontre, et pour le coup superbement bien, que seuls les imbéciles ne changent jamais d’avis :
– « Parce qu’à l’époque on nous disait, un ça vous protège et deux ça protège les autres. Mais en fait non. C’est-à-dire qu’on me l’a dit à l’époque et je l’ai cru. Et après j’ai découvert que un ça ne protège pas la personne qui peut retrouver, je vous dis cette amie, trois covid et vaccinée et deux, ça n’interdit pas la transmission. Donc à un moment donné on se dit on a été abusé. » (M. Onfray – 23 janvier 2023 – ntdtv.fr)
Maître Onfray ne s’est donc pas trompé. Ben non, c’est impossible.
ON l’a trompé, nuance ! ON l’a abusé… ON le lui a mis bien profond, à lui aussi.
Moralité : Le «philosophe», qui se doit d’être au-dessus du lot, ne vaut guère mieux que le vulgum pecus. Misère misère !
PS : Merci de rallumer la lumière en sortant. 🙂
Comme disait l’ inimitable Coluche : « la politique , c’est comme les polis qui ont des tics »
Inutile de compter sur ces charlots menteurs, bavards à l’ extrême , d’ une incompétence et d’ une nuisance absolues à qques exceptions près agitateurs de vide : n » oublions pas leur couardise face à nos chers amis du Yankeeland ou de la grosse commission UE
Madame Jouanno était ministre du nain Leprechaun Narkozy , c’est dire si elle est bien placée pour parler de bonne gestion ou d’ écologie
Faut pas mélanger les bons politichiens et les politiques de merde !
Un vrai écolo se doit de pratiquer le tri des déchets.