Il y a ceux qui prônent les OGM comme la fondation Rockefeller et la fondation Bill Gates. Il y a ceux qui veulent que l’agriculture africaine passe de 8 kg d’engrais à l’hectare à 30 kg. Engrais-OGM, même combat ! Il y a au contraire ceux qui prônent l’agroécologie, veulent jouer sur la diversité des cultures pour se protéger des prédateurs, développer la fumure organique plutôt que chimique, utiliser en définitive les processus biologiques plutôt que des techniques sophistiquées. Le forum international sur la révolution verte qui s’achève au Ghana (LeMonde du 4 septembre) ne découvre avec l’agroécologie rien de plus que ce que disait sir Albert Howard en 1940 dans son Testament agricole :
« Des engrais artificiels sont largement utilisés, ce que l’on pourrait appeler la mentalité NPK (azote, phosphore, potassium). On fait appel à la science agronomique pour aider à la production. L’agriculture a été rendue rentable, mais les engrais minéraux et les machines sont impuissants à maintenir un équilibre entre les phénomènes de croissance et ceux de dégradation. Les engrais artificiels mènent infailliblement à une alimentation artificielle, à des animaux artificiels et finalement à des hommes et des femmes artificiels. Dans les années à venir, les engrais chimiques seront considérés comme l’une des plus grandes stupidités de l’ère industrielle (…)
Dans le règne végétal, il ne se produit jamais de tentative de monoculture. La règle est : productions mixtes. Une grande variété de plantes et d’animaux coexistent. La terre est toujours protégée contre l’action directe du soleil, de la pluie et du vent. Rien qui ressemble à de l’érosion. La forêt se fertilise elle-même, elle fabrique son propre humus. Il s’établit une division naturelle entre le minéral et l’organique. L’humus fournit l’engrais organique ; le sol, la substance minérale. Notre mère, la terre, ne cherche jamais à cultiver sans la présence de bétail ; elle réalise toujours des cultures mixtes ; il est pris grand soin pour protéger le sol et empêcher l’érosion ; les phénomènes de la croissance et de la dégradation se tiennent en équilibre. Rien de nocif, pas d’incinérateurs, pas d’épuration artificielle, pas d’épidémie due à l’eau, pas de conseillers municipaux et pas d’impôts. »
Bonjour,
Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.
Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.
La Page No-17, L’ARCHE !
THÉORÈME DE L’ARCHE ! NOTRE PLANÈTE TERRE À UN AVENIR ?
Cordialement
Clovis Simard
à « Philippe Pétain » (ex Pol Pot)
Le retour à la terre en matière d’équilibre des sols, c’est le retour des déchets pour permettre la régénération des sols. C’est la conception d’Albert Howard que nous invitons « Philippe » à lire pour qu’il puisse argumenter sur notre blog de façon un peu moins outrancière.
à « Philippe Pétain » (ex Pol Pot)
Le retour à la terre en matière d’équilibre des sols, c’est le retour des déchets pour permettre la régénération des sols. C’est la conception d’Albert Howard que nous invitons « Philippe » à lire pour qu’il puisse argumenter sur notre blog de façon un peu moins outrancière.
Le retour à la terre, ça a un petit fumet de pétainisme de derrière les fagots ! Hmmm, ça sent bons la soupe aux choux !
@ « Pol Pot »
Ne soyons pas simpliste, les responsabilités historiques ne se trouvent pas toujours où on croit. Le secrétaire d’Etat de Nixon, Kissinger, avait approuvé le bombardement et l’invasion du Cambodge, un acte si terrible pour cette fragile société qu’il peut être considéré comme l’une des principales raisons de l’accession au pouvoir du régime meurtrier de Pol Pot.
Si nous arrivons à maîtriser notre avenir, ce que nous souhaitons, il y a des manière beaucoup plus acceptables d’envisager le retour à la terre.
@ « Pol Pot »
Ne soyons pas simpliste, les responsabilités historiques ne se trouvent pas toujours où on croit. Le secrétaire d’Etat de Nixon, Kissinger, avait approuvé le bombardement et l’invasion du Cambodge, un acte si terrible pour cette fragile société qu’il peut être considéré comme l’une des principales raisons de l’accession au pouvoir du régime meurtrier de Pol Pot.
Si nous arrivons à maîtriser notre avenir, ce que nous souhaitons, il y a des manière beaucoup plus acceptables d’envisager le retour à la terre.
Si le problème est la concentration des populations dans les villes, alors faisons comme les khmers rouges, renvoyons les dans les campagnes.
Si le problème est la concentration des populations dans les villes, alors faisons comme les khmers rouges, renvoyons les dans les campagnes.
Réponse posthume d’Albert Howard à Justus von Liebig
Le maintien de la fécondité de la terre est la condition essentielle d’un système d’agriculture durable. Le cycle de la vie consiste en deux processus, croissance et décomposition., l’une étant la contrepartie de l’autre. Au cours du processus normal des récoltes, la fertilité diminue constamment : sa reconstitution continuelle est donc absolument indispensable.
La population humaine, concentrée principalement dans les villes, est entretenue presque exclusivement par la terre. Il en résulte qu’une grande quantité des déchets agricoles est concentrée dans les villes, loin des champs qui les produisent. La plupart des déchets municipaux sont enterrés ou bien brûlés dans des incinérateurs. Pratiquement, aucun déchet ne revient à la terre. Il faut donc considérer les villes comme des parasites de l’agriculture.
Quand on réfléchit que les déchets des poubelles de Grande Bretagne s’élèvent à environ 13 millions de tonnes et qu’il serait possible d’en utiliser la moitié pour tirer le meilleur parti de l’urine et des déjections de notre bétail, il semble évident qu’il existe des possibilités extraordinaires pour augmenter la fertilité des terrains environnants. Quand il y aura un rétablissement des droits à la fumure des régions agricoles, les villes auront commencé à rembourser leur dette à la terre.
Réponse posthume d’Albert Howard à Justus von Liebig
Le maintien de la fécondité de la terre est la condition essentielle d’un système d’agriculture durable. Le cycle de la vie consiste en deux processus, croissance et décomposition., l’une étant la contrepartie de l’autre. Au cours du processus normal des récoltes, la fertilité diminue constamment : sa reconstitution continuelle est donc absolument indispensable.
La population humaine, concentrée principalement dans les villes, est entretenue presque exclusivement par la terre. Il en résulte qu’une grande quantité des déchets agricoles est concentrée dans les villes, loin des champs qui les produisent. La plupart des déchets municipaux sont enterrés ou bien brûlés dans des incinérateurs. Pratiquement, aucun déchet ne revient à la terre. Il faut donc considérer les villes comme des parasites de l’agriculture.
Quand on réfléchit que les déchets des poubelles de Grande Bretagne s’élèvent à environ 13 millions de tonnes et qu’il serait possible d’en utiliser la moitié pour tirer le meilleur parti de l’urine et des déjections de notre bétail, il semble évident qu’il existe des possibilités extraordinaires pour augmenter la fertilité des terrains environnants. Quand il y aura un rétablissement des droits à la fumure des régions agricoles, les villes auront commencé à rembourser leur dette à la terre.
Quelle que soit l’intensité de la production agricole, autrement dit de l’exportation dans les récoltes des éléments minéraux présents dans le sol et indispensables à la croissance des plantes – dont les trois principaux sont NPK – le sol finit un jour ou l’autre par ne plus contenir ces éléments et ne plus pouvoir assurer aucune récolte au sens de production non enfouie ni restituée. C’est ce qui a bien failli arriver au XIXème siècle aux sols limoneux très fertiles des plaines de l’Europe du nord, dont fait partie le bassin parisien.
Impossible après un certain temps de maintenir la fertilité de sols cultivés sans apports exogènes de NPK. C’est le principe même de l’agriculture qui le veut. Autant dire qu’il est aussi stupide d’être anti NPK que de se déclarer opposé au principe de Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », sauf à prôner le retour généralisé à la chasse-cueillette qui permet d’entretenir tout au plus deux ou trois cents millions d’humains sur terre, peut-être cinq ou six-cents millions si l’on est très optimiste.
Quelle que soit l’intensité de la production agricole, autrement dit de l’exportation dans les récoltes des éléments minéraux présents dans le sol et indispensables à la croissance des plantes – dont les trois principaux sont NPK – le sol finit un jour ou l’autre par ne plus contenir ces éléments et ne plus pouvoir assurer aucune récolte au sens de production non enfouie ni restituée. C’est ce qui a bien failli arriver au XIXème siècle aux sols limoneux très fertiles des plaines de l’Europe du nord, dont fait partie le bassin parisien.
Impossible après un certain temps de maintenir la fertilité de sols cultivés sans apports exogènes de NPK. C’est le principe même de l’agriculture qui le veut. Autant dire qu’il est aussi stupide d’être anti NPK que de se déclarer opposé au principe de Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », sauf à prôner le retour généralisé à la chasse-cueillette qui permet d’entretenir tout au plus deux ou trois cents millions d’humains sur terre, peut-être cinq ou six-cents millions si l’on est très optimiste.
réponse posthume d’Albert Howard à Arturo :
L’application de la science à l’agriculture provient d’une évolution qui commença en 1834, lorsque Boussingault édifia les bases de la chimie agricole. Un premier progrès remarquable découle de la parution de la monographie de Liebig sur la chimie agricole en 1840. Pour Liebig, il suffisait d’analyser la cendre des plantes et d’ajouter au sol les sels manquants pour obtenir de fortes récoltes. Afin d’introduire ces vues nouvelles, il fallait dépouiller la théorie de l’humus de son influence.
Pour Liebig, l’humus étant insoluble dans l’eau, il ne pouvait être d’aucune influence sur le sol. Il ne remarqua pas que des essais probants doivent être faits après enlèvement de la couche arable d’environ 9 pouces d’épaisseur ; si cette couche n’est pas enlevée, le rendement de la plante peut être influencé par l’humus qui préexiste dans le sol. Il négligea de tenir compte de la tradition des paysans, il n’était pas paysan. Il n’était que la moitié d’un homme. Il n’avait pas la possibilité de considérer un problème de deux points de vue différents, le scientifique et le pratique.
réponse posthume d’Albert Howard à Arturo :
L’application de la science à l’agriculture provient d’une évolution qui commença en 1834, lorsque Boussingault édifia les bases de la chimie agricole. Un premier progrès remarquable découle de la parution de la monographie de Liebig sur la chimie agricole en 1840. Pour Liebig, il suffisait d’analyser la cendre des plantes et d’ajouter au sol les sels manquants pour obtenir de fortes récoltes. Afin d’introduire ces vues nouvelles, il fallait dépouiller la théorie de l’humus de son influence.
Pour Liebig, l’humus étant insoluble dans l’eau, il ne pouvait être d’aucune influence sur le sol. Il ne remarqua pas que des essais probants doivent être faits après enlèvement de la couche arable d’environ 9 pouces d’épaisseur ; si cette couche n’est pas enlevée, le rendement de la plante peut être influencé par l’humus qui préexiste dans le sol. Il négligea de tenir compte de la tradition des paysans, il n’était pas paysan. Il n’était que la moitié d’un homme. Il n’avait pas la possibilité de considérer un problème de deux points de vue différents, le scientifique et le pratique.
Opposer agriculture NPK et agriculture du passé est insensé. Les idées et les innovations ne cessent de germer, mais beaucoup meurent sans postérité. Parfois certaines éclosent et connaissent un brillant avenir, qu’elles soient d’origine scientifique ou paysanne.
Par ailleurs, n’oublions pas que, sauf exception, l’agriculture traditionnelle exige plus de travail à l’hectare. Très bien pour l’emploi, mais faut-il aussi des prix attractifs pour préserver le facteur clé de l’innovation: le revenu de l’agriculteur. Et ceci autant dans les pays riches que dans les pays pauvres.
Opposer agriculture NPK et agriculture du passé est insensé. Les idées et les innovations ne cessent de germer, mais beaucoup meurent sans postérité. Parfois certaines éclosent et connaissent un brillant avenir, qu’elles soient d’origine scientifique ou paysanne.
Par ailleurs, n’oublions pas que, sauf exception, l’agriculture traditionnelle exige plus de travail à l’hectare. Très bien pour l’emploi, mais faut-il aussi des prix attractifs pour préserver le facteur clé de l’innovation: le revenu de l’agriculteur. Et ceci autant dans les pays riches que dans les pays pauvres.
Un exemple de la dictature actuelle du lobby NPK/OGM :
Philippe Chalmin est une grosse tête : diplômé de HEC, agrégé d’histoire, docteur ès lettres, professeur d’histoire économique à Paris-Dauphine, un des meilleurs spécialistes mondiaux des matières premières. Il ne peut donc qu’être un économiste orthodoxe, ne jurant que par les engrais et les OGM. C’est d’ailleurs un fait avéré dans sa chronique Blé, potasse et vigne, même combat (LeMonde-économie du 7 septembre) : « La demande mondiale d’engrais ne peut que croître car à l’horizon d’un demi-siècle il faudra multiplier par deux les rendements moyens de la planète (…) Les OGM peuvent représenter un moyen de favoriser l’autosuffisance alimentaire. » L’agroécologie (l’agriculture biologique), il fait semblant de ne pas connaître, et l’intérêt agronomique des OGM pour lutter contre la faim n’est pas démontré.
Mais personne n’est tout noir ou tout blanc. Cet « économiste de marché, plutôt libéral », comme il aime se qualifier, a souligné par ailleurs « la nécessité absolue pour les pays en développement de protéger leurs marchés agricoles intérieurs » : un protectionniste parmi les libéraux, c’est toujours ça de gagné !
Un exemple de la dictature actuelle du lobby NPK/OGM :
Philippe Chalmin est une grosse tête : diplômé de HEC, agrégé d’histoire, docteur ès lettres, professeur d’histoire économique à Paris-Dauphine, un des meilleurs spécialistes mondiaux des matières premières. Il ne peut donc qu’être un économiste orthodoxe, ne jurant que par les engrais et les OGM. C’est d’ailleurs un fait avéré dans sa chronique Blé, potasse et vigne, même combat (LeMonde-économie du 7 septembre) : « La demande mondiale d’engrais ne peut que croître car à l’horizon d’un demi-siècle il faudra multiplier par deux les rendements moyens de la planète (…) Les OGM peuvent représenter un moyen de favoriser l’autosuffisance alimentaire. » L’agroécologie (l’agriculture biologique), il fait semblant de ne pas connaître, et l’intérêt agronomique des OGM pour lutter contre la faim n’est pas démontré.
Mais personne n’est tout noir ou tout blanc. Cet « économiste de marché, plutôt libéral », comme il aime se qualifier, a souligné par ailleurs « la nécessité absolue pour les pays en développement de protéger leurs marchés agricoles intérieurs » : un protectionniste parmi les libéraux, c’est toujours ça de gagné !