Insupportable luxe ostentatoire. Le port d’Antibes* abrite des méga-yachts où les magnats de la finance ou du pétrole créent leur propre univers. Le même pavillon de complaisance, celui des îles Caïmans, flotte à la poupe de presque tous les méga-yachts positionnés à la perpendiculaire du« quai des milliardaires ». La zone, surveillée par vingt caméras vidéo, est interdite au public et aucun drone n’a l’autorisation de la survoler. Quelques spécimens amarrés : le Barbara (88,50 mètres), propriétaire de l’oligarque russe Vladimir Potanin.. Deux fleurons de famille royale saoudienne jouxtent le Barbara, le Montkaj (78 m) et le Sarafsa (82 m). Le magnat russe Alicher Ousmanov est propriétaire du Dilbar ; coût ? Entre 500 et 700 millions de dollars. Ces paradis fantasmés comportent des cabines spacieuses, avec une salle de bains pour madame et une pour monsieur, Jacuzzi d’eau de mer, piscine, salle de cinéma, héliport, télécommunications par satellite. Et énormément de jouets aquatiques : Jet-Ski, kayaks, sous-marin de poche et équipements de plongée. L’Al Saïd (155 m), qui appartient à la famille royale du sultanat d’Oman, dispose, par exemple, d’une salle de concert susceptible d’accueillir un orchestre de cinquante musiciens. Le Prince Abdulaziz (147 m), qui complète l’escadre de la famille royale saoudienne, jouit d’un bloc opératoire et d’une mosquée.
Normalement, vu la vacuité et la trivialité des richesses exposées dans les 5 numéros de la série du MONDE « Sur la planète des ultra-riches » on devrait avoir une conclusion … Rien, nada ! La « démocratie » est le moteur de ce tas de boue et les médias simples fournisseurs à l’étalage d’insignifiantes dépenses somptuaires ? A défaut de critique sur le yachting de luxe, la journaliste Marie-Béatrice Baudet se contente d’évoquer les effets sur l’emploi, un ruissellement de quelques gouttelettes : « Le yachting haut de gamme, c’est une chaîne de métiers et d’emplois : l’architecte, le constructeur, le courtier, la maintenance, les équipages, jusqu’aux agents maritimes…. N’oubliez pas qu’un méga-yacht en escale fait aussi vivre les commerces d’une ville, du vendeur de gasoil à l’épicerie fine spécialisée dans le caviar. » Après avoir lu l’intégralité de la série, on peut conclure que ces super-prédateurs n’ont plus aucune raison de se considérer comme membres à part entière de la société des humains, avec lesquels ils ne partagent plus rien.
Comparez à ces extravagances l’initiative de Trevor Neilson**. Cet investisseur américain a lancé début juillet le Climate Emergency Fund (CEF), un fonds consacré au financement de la désobéissance civile pour le climat. Son fonds a pour l’heure rassemblé 600 000 dollars, attribués à différents mouvements américains (les groupes Extinction Rebellion de New York et de Los Angeles et le groupe The Climate Mobilization). Somme à comparer aux 500 à 700 milliards de dollars qu’aurait coûté le seul « Dilbar ». Trevor Neilson raconte : « Le plus grand feu de l’histoire de la Californie du Sud a atteint ma ville en novembre. Cette expérience, ma famille fuyant un feu provoqué par le changement climatique, m’a convaincu : nous n’avons pas le temps d’être diplomates. » Faut-il envoyer tous les méga-yachts par le fond ?
* LE MONDE du 17 août 2019, Ces palaces amarrés au « quai des milliardaires »
** LE MONDE du 17 août 2019, Des mécènes financent la désobéissance civile sur le climat
Bateaux à couler d’ urgence outre les innombrables yachts d’ oligarques et marins d’ eau douce vieux ou jeunes : les bateaux négriers sorossiens de SOS Méditerranée ou d’ autres organisation negriomafieuses gorgées de faux humanisme mais de vraie mentalité esclavagiste et remplaciste .
Que la capitaine d’ un navire s’ appelle Carola Rackete ne manque pas d’ humour .
Que Salvini continue à bloquer les bateaux transportant du coke en stock jusqu’ à ce qu’ il y ait des émeutes graves sur ces bateaux et les piégeurs devront les piégés
Que la fête commence !
Ce ne sont pas; les yacht qu’il faut couler d’urgence, mais ce sont les navires de plaisance dans leur ensemble ! En effet, depuis que le nombre de bateaux de plaisance à quadrupler en Europe, dont en France, en moins de 50 ans, alors il a fallu bâtir des nouveaux ports pour accueillir tout ce parc de navires, il a fallu bétonner tous nos littoraux pour entreposer tous ces bateau, en l’occurrence il a fallu quadrupler les capacités d’accueil de navires aussi !
Surtout que, suite à des enquêtes, il s’est avéré que c’étaient les quinquagénaires qui achetaient tous ces bateaux, tout ça pour ne l’utiliser qu’1 seule semaine en moyenne par an ! En résumé, un vrai désastre écologique ! Alors que des navires de location auraient largement suffit pour répondre à leur usage, la mutualisation des navires auraient permis de ne pas à agrandir les ports ou ne pas ajouter de ports supplémentaires…. Par ailleurs, il y aurait eu aussi beaucoup moins d’argent public dépensé pour l’entretient et la maintenance de ces ports
Peu importe que ce soient des quinquas (salauds de vieux) qui achètent les bateaux de plaisance et de luxe. Admettons (je n’ai pas vérifié) que le nombre de ces bateaux ait quadruplé en moins de 50 ans, cette croissance n’a fait que suivre le reste. Ne serait-ce que le nombre de bagnoles, donc de routes, d’autoroutes, de parkings, le nombre d’avions, d’aéroports etc. etc. Et à ma connaissance il n’y a pas que les vieux qui achètent et raffolent des bagnoles, de l’avion, du jet-ski et autres conneries du genre.
Ceci dit cet article parle des méga-yachts, pas des coquilles de noix ni des paddles. Ces méga-yachts sont tout de même des symboles du luxe ostentatoire et de la démesure. Non seulement ils ne devraient pas exister (comme tant d’autres choses) mais ils ne devraient pas faire baver les pauvres misérables dont je parlais précédemment. Mais ce n’est pas pour autant que je conseillerais de les couler. Parce que là non plus il n’y a pas d’un côté ceux qui bavent et de l’autre ceux qui veulent les couler, il y a aussi ceux qui s’en foutent. Et puis il y a aussi ceux qui les fabriquent, ceux qui bossent dans les ports, ceux qui se font du fric avec les ultra-riches etc. etc. Maintenant, que ceux qui veulent couler un méga-yacht ne se privent surtout pas, aujourd’hui on n’est plus à une folie près.
L’âge n’est pas le critère plus important, mais c’est tout de même un critère … Mais le critère le plus important c’est surtout l’usage qui en est fait ! Soit 1 semaine par an ! Et bâtir autant de ports pour ça, c’est grotesque, puisqu’en plus des coûts d’entretien de ces ports se greffent dessus (aux frais du contribuables en plus)
Mais l’âge est tout de même un critère dans le sens que ces achats, pour montrer qui a le plus gros kiki (en théorie) est caractéristique des baby-boomers, qui sont complétements déconnectés des réalités de la France.
Pour montrer qu’on a un gros kiki (en théorie), la moto c’est pas mal non plus. Quant à l’usage, finalement une moto c’est aussi con qu’un yacht. Mais ça coûte nettement moins cher.
– Eh t’as vu, j’en ai une grosse moi, c’est une 750.
– Petit joueur va, la mienne c’est une 1000 !
Comme s’il n’y avait que les baby-boomers, qui sont complétements déconnectés des réalités de la France. Comme si l’âge faisait quelque chose à l’affaire. Quand on est on est con, chantait Brassens.
De toute façon, les cons s’entretuent ! (il n’y a même pas besoin de faire le sale boulot !) … Les gens obnubilés par leurs machines en tout genre s’entretuent tellement ils sont trop nombreux sur les routes et même en mer. Maintenant on assiste de plus en plus souvent à des collisions de navires et de jetskis ! De toute façon, ces gens matérialistes ont plus d’affection et d’amour pour un robot que pour un autre être humain ou un animal… Alors on s’en fout ! Le nettoyage planétaire des excès démographiques se fait en automatique…
Mais oui, ce sont avant-tout les baby-boomers tout ce mode de vie démentiel, car les jeunes sont de plus en plus nombreux à ne pas vouloir passer le permis de conduire, même s’il y en a encore une part importante….
– » Faut-il envoyer tous les méga-yachts par le fond ? »
C’est la question à poser à ces andouilles qui voulaient couler l’Aquarius.
– « … N’oubliez pas qu’un méga-yacht en escale fait aussi vivre les commerces d’une ville, du vendeur de gasoil à l’épicerie fine spécialisée dans le caviar. »
N’oubliez pas non plus les pauvres petits commerçants. Ben oui, il n’y a pas que les marchands de gasoil et de caviar qui font leur beurre avec ça, il y a aussi les marchands de glaces à l’eau. N’oubliez pas qu’un méga-yacht fait saliver des tas de pauvres pélerins, qui font parfois des kilomètres pour venir voir le méga-yacht à Machin.
Mettez-vous un peu à la place de ces pauvres vacanciers sur la Côte du côté d’Antibes ou de Saint Trop. Que feraient-ils, les pauvres misérables, s’ils n’avaient pas ces merveilleuses saloperies à admirer ? Faut bien les laisser rêver, non… les pauvres ? Misère misère.