Stéphane Foucart* : « Souvenez-vous. Lorsque la question climatique a commencé à se frayer une petite place dans les grands médias, la première forme de négationnisme a consisté à en nier la réalité. Cet argument tombé, il fallut en trouver un autre. Certes, le réchauffement était réel, mais il n’était pas le fait des activités humaines. Puis il fallut chercher autre chose. Certes, le réchauffement était réel, certes il était bien le fait des activités humaines, mais il était sans gravité. Cet élément de langage a aussi fait long feu. Les négationnistes ont alors revêtu des habits neufs. Ce ne sont plus des arguments qui sont attaqués, mais les personnalités qui incarnent la mobilisation contre le réchauffement, ainsi la jeune Greta Thunberg. « Quelle âme habite ce corps sans chair ? », s’interroge Michel Onfray. Elle « affiche son syndrome d’Asperger comme un titre de noblesse », persifle Pascal Bruckner. Pour Raphaël Enthoven, elle n’est « qu’une arnaque, qu’une image, qu’une enveloppe vide mandatée pour dire le Bien ». Au terme de cet été, les forêts, les banquises, les océans et les ressources en eau douce ont certes souffert, mais la qualité du débat public n’a pas, elle non plus, été épargnée. » Quelques commentaires sur lemonde.fr :
Si-i : Merci pour cet article. Quand la nouvelle est mauvaise, on tue le messager.
E. P : Des vagues de haine et de calomnie amplifiées par les réseaux sociaux qui servent le déni et la désinformation en détournant l’attention. A l’insulte Trump et Bolsonaro ajoutent la provocation de réaffirmer leur projet d’exploitation irraisonnée de la nature. Des méthodes qui obligent à replacer toujours et encore le discours sur l’essentiel, la maison brûle.
Fopa : Les nouveaux sceptiques montrent le syndrome d’Asperger de Greta Thunberg lorsque Greta leur montre la science. »
Marco Prolo : MERCI aux éveillés, à ceux qui prônent l’excès de sobriété. Et aux OUBLIETTES les autres.
Marredesc : Et si la presse n’offrait pas de relais à ces négationnistes ?
Pour en savoir plus sur notre blog biosphere :
24 juillet 2019, Greta Thunberg, le climat face aux députés
25 juin 2019, Greta Thunberg répond à ses détracteurs
20 mai 2019, Greta Thunberg, l’icône dont nous avons besoin
* LE MONDE du 1-2 septembre 2019, Climat : les habits neufs du scepticisme
Distinguons Greta qui est une jeune fille et qu’il me semble cruel d’accuser et le rôle que nous acceptions qu’elle joue, car si elle a plutôt raison dans ce qu’elle dit on peut néanmoins admettre qu’en effet sa pensée n’a vraiment rien d’original et que nous sommes un peu ridicule à avoir besoin d’une idole pour défendre des choses que nous savons depuis longtemps, voici l’analyse que j’ai proposé dans Economie Durable
http://economiedurable.over-blog.com/2019/07/greta-thunberg.html
Tiens, encore un « superbe » exemple qui colle parfaitement avec le sujet (« Le message déplaît, tuons le messager ! »
Je vous invite à lire le journal La Décroissance de ce mois-ci , à la page 5.
« La peste brune de retour sous un nouveau masque » (ça s’est passé à Bure)
Et ensuite les misérables pourront toujours brûler le journal. Misère misère !
PS : j’espère quand même que Biosphère dira 2 mots sur cette triste affaire ainsi que sur cette haine qui ne cesse d’enfler. A moins que la Grande Confusion l’en empêche.
a). « Aveuglé qu’il est par sa haine ! »
Par quelle haine , mossieur ?
L’ utilisation de ce terme est typique des khmers verste t autres gauchos : l’ exagération est leur motto !
b). « je propose tout simplement le mot qu’avait lâché Nathalie Kosciusko-Morizet dans le Grand Journal. »
NKM , tu parles d’ une référence en matière de Tartufferie ! TERALOL !
c). « On nie… et en même temps… on admet. Je vous jure que je me marre ! 🙂 »
Absolument pas , il s’ agit simplement de ma part de condescendance envers des khmers 😂 verts
– » […] la pseudo science écrite par des Philipulus de la climatologie »
[…] élucubrations idéologiques Gieciennes. »
Ben voyons ! Le mot « négationniste » n’étant pas le mieux adapté… le mot « négateur » étant ici trop gentil… je propose tout simplement le mot qu’avait lâché Nathalie Kosciusko-Morizet dans le Grand Journal.
– » Bon, admettons maintenant que ce changement climatique existe (refroidissement ou réchauffement) et soit principalement d’ origine humaine […] »
On nie… et en même temps… on admet. Je vous jure que je me marre ! 🙂
– » je ne vois pas comment on va pouvoir enrayer la machine infernale que ce soit par le biais de sainte technologie ou par celui de l’ entendement humain (lol) . Dans cette hypothèse , GAME IS OVER ! »
Ah ça je veux bien le croire, qu’il ne voit pas… englué qu’il est dans son déni ! Aveuglé qu’il est par sa haine !
GAME OVER … la fin de l’histoire… oui peut-être, très probablement même. Est-ce pour autant qu’on doit tout se permettre ? Est-ce pour autant qu’on devrait vivre et penser comme des porcs ? N’y a t-il rien à sauver ? Mais à quoi bon toutes ces questions, quand on est infichu de les comprendre.
Tiens au fait , il existe sûrement des négationnistes de la démographie galopante mais ^ceux – là risquent de passer pour les neuneus qu’ ils sont car la démo galopante peut s’ observer tous les jours et n’ est pas le résultat d’ élucubrations idéologiques Gieciennes .
» Les nouveaux sceptiques montrent le syndrome d’Asperger de Greta Thunberg lorsque Greta leur montre la science. »
Greta Carbone ne montrerait – elle pas plutôt la pseudo science écrite par des Philipulus de la climatologie (isnt’ it monsieur Van Yppersele , voix de son GIEC) ?
Bon, admettons maintenant que ce changement climatique existe (refroidissement ou réchauffement) et soit principalement d’ origine humaine , je ne vois pas comment on va pouvoir enrayer la machine infernale que ce soit par le biais de sainte technologie ou par celui de l’ entendement humain (lol) .
Dans cette hypothèse , GAME IS OVER !
Bigre , « négationnisme » : nous serions donc les Robert Faurisson de la climatologie (science dérivée de la physique et de la chimie qui reflète le manque de connaissances de l’ humain en cette matière ultra complex , he oui)
remarque : il faudrait encore prouver que R. Faurisson ait tordu les faits historiques , ce qui serait loin d’ être le cas .
Essayons d’éviter de tout mélanger, de faire des raccourcis, bref de raconter n’importe quoi. Ce qui n’est pas des plus faciles, je l’avoue.
Michel Onfray déplore le fait qu’il est aujourd’hui impossible de discuter (sérieusement), de dire quoi que ce soit, sans que tel ou tels mots déclenchent automatiquement une polémique, voire une affaire d’état(s). Je déplore également cette situation, qui ne fait que refléter la faillite de la raison. D’un côté le monde est de plus en plus complexe, de l’autre on cherche à le simplifier outre mesure. Combien sont ceux aujourd’hui réellement capables de penser la complexité du monde dans sa globalité ? Comme je ne le cesse de le répéter et de le déplorer, aujourd’hui tout se vaut. Une vessie une lanterne, demain un cercle un carré, c’est bien parti. Aujourd’hui n’importe quel point de vue vaut n’importe quel point de vue. Et on se fiche que ce soit un point de vue d’écolo ou pas, qu’il soit raisonnable ou pas. Et aujourd’hui c’est comme ça, misère misère !
Nous connaissons depuis longtemps les «arguments» et les stratégies des climato-sceptiques et autres faux-sceptiques (à ne pas confondre avec fosse septique, quoique). Dit en passant je remarque que le mot «négationniste» tend petit à petit à se banaliser. Ce mot servant à nommer quelque chose de bien précis est en train de changer de sens.
Je pense tout simplement qu’il est grand temps d’oublier ces gens-là. Marredesc propose que la presse ne leur offre plus de relais… je propose tout simplement qu’on cesse de discuter avec eux. Maintenant, si on n’a pas mieux à faire… on peut toujours «jouer» avec eux, tout en sachant qu’on ne fera rien avancer du tout. Avec ces gens-là, comme avec d’autres, il n’y a pas de débat, d’ailleurs il ne peut pas y en avoir. Par «débat» j’entends bien sûr véritable débat, véritable échange, dans le but d’avancer.
Pour en revenir à cette histoire de « tuer le messager», ce que nous observons ici n’est pas nouveau. Depuis très longtemps déjà les discussions politiques (que nous appelons «débats») sont réduites à la dialectique éristique (« l’Art d’avoir toujours raison», Schopenhauer). Il ne s’agit pas ici de véritable débat mais de véritables combats. D’ailleurs on utilise le langage de la guerre (adversaire, ennemi, stratégie, cible, objectif…) Dans ce genre de combat on se fiche de la vérité, comme de la logique et de la morale, le but est tout simplement (tout connement) d’avoir toujours raison, autrement dit de «tuer» l’adversaire (en novlangue on peut dire aussi «neutraliser»). Dans ce genre de combat divers stratagèmes sont utilisés (ils sont facilement observables, et des deux côtés). Dont l’attaque ad hominen, ainsi que d’autres stratagèmes qui lui sont associés. L’attaque ad hominen fait tout simplement partie de l’arsenal, autrement dit elle fait partie du «jeu». Maintenant, là encore, tout est dans la juste mesure. Et Dieu sait qu’aujourd’hui on se fiche, en plus… des limites comme de la juste mesure.
Aujourd’hui c’est Greta qui est dans le collimateur (nous en avons à mon avis suffisamment discuté ici), hier c’était Nicolas Hulot (idem), demain ce sera quelqu’un d’autre. C’est comme ça, les mouches changent d’ânes, comme on dit.
Cassandre a eu le sort qu’on connaît, Nicolas Hulot a été attaqué, mais pire le GIEC a subi les foudres des négationnistes du climat malgré son caractère incontestablement scientifique.
Stéphane Foucart dit : » […] Les négationnistes ont alors revêtu des habits neufs. »
Ben non, ils ne sont pas neufs. Ces types là n’ont fait que ressortir de vieilles fripes. Eh oui, Cassandre. Comme quoi c’est très vieux cette histoire, vous le voyez bien.
Je veux simplement dire par là, qu’il n’y a même pas lieu de s’étonner de toute cette bêtise.