monoculture néfaste

Dans la France des années 1960, tout a basculé. On est passé d’un système d’exploitations agricoles mixtes (culture et élevage) à un système de spécialisation, accompagné par l’arrivée de l’azote chimique qui a permis une fertilisation en se passant des rotations  de culture. Les problèmes de pollution de l’eau, de l’érosion, de la perte de biodiversité en découlent. C’est le constat d’une étude publiée en novembre 2006 par Solagro, La monoculture et ses dangers pour l’environnement. La monoculture de blé, et surtout de maïs, a énormément gagné de terrain. Ainsi les surfaces cultivées en maïs ont augmenté de 82 % entre 1970 et 2000, passant de 1,7 millions d’hectares  à 3,1 millions.

Dans le même temps les prairies ont diminué, passant de 16,3 millions d’hectares à 11,6 millions. En délaissant les prairies et en simplifiant les assolements, l’agriculture française a donc omis de préserver l’environnement. Les auteurs rappellent que la rotation des cultures est un principe de base qui permet de lutter contre les mauvaises herbes en cassant leur rythme de reproduction et de limiter les ravageurs, qui ne trouvent plus leur plante hôte. Elle réduit aussi l’utilisation de pesticides et d’engrais.

           Il ne s’agit pas bien sûr de revenir à la période de la chasse et de la cueillette, mais de préconiser une agriculture respectueuse des équilibres de la Biosphère : l’agriculture biologique.

 

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1 réflexion sur “monoculture néfaste”

  1. Comment peut-on se rendre compte soi-même des impacts de la monoculture maïs sur notre environnement?

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