Tous les dirigeants américains tiennent le même discours, anti-écolo. Le président George H. W. Bush père prévenait déjà la planète que « le mode de vie des Américains n’est pas négociable ». Ne nous trumpons pas, Obama a le même fond, les Américains d’abord. Lors de son discours d’investiture le 20 janvier 2009, Barack Obama affirmait : « Nous n’allons pas nous excuser pour notre mode de vie, nous le défendrons sans relâche.» Lors de son discours d’investiture le vendredi 20 janvier 2017 Donald Trump confirmait : « A compter de ce jour, il n’y aura plus que l’Amérique d’abord, l’Amérique d’abord ». Les différences importent peu dans ce contexte en phase avec la culture américaine. Pourtant Obama se voudrait plus perspicace. Lors d’une conférence à Paris le 2 décembre 2017, son discours valait plus que parole d’évangile à 4000 dollars la minute ; l’ex-président avait listé ses trois principales « peurs » : le changement climatique, la prolifération nucléaire et la crainte d’une pandémie mondiale à l’image d’une grippe espagnole décuplée par le développement fulgurant des transports aériens. De son côté , Donald Trump avait qualifié en novembre 2012 les changements climatiques de canular lorsqu’il avait envoyé un tweet dans lequel il déclarait : « Le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois afin de rendre le secteur manufacturier américain non compétitif. » De nos jours le même Trump persiste à appeler le Covid-19 « virus chinois » !
« Keep America great … » ! Pour préparer sa réélection en novembre 2020, décidément Donald Trump voudrait être le premier en tout : courbe asymptotique du Corona, nombre de gens au chômage en quelques jours, nombre de personnes sans couverture sociale… être citoyen américain est sûrement great, voire super great, à condition d’être du bon coté des statistiques, parce que sinon c’est la loi de la jungle. Et puis franchement, une société avec de telles contradictions ne fait pas envie, des communautés religieuses dans tout le pays dont la compassion ne dépasse pas les frontières de leur catégorie socio-économique, un racisme quasi institutionnalisé, l’utilisation d’armes à feu pour résoudre n’importe quel problème. En mars 2020, il s’est vendu 2 millions d’armes aux Etats-Unis, le double du mois précédent*. Cette frénésie est alimentée par la crainte que la pandémie aboutisse à des pénuries et des débordements. Depuis que Donald Trump a décrété que les marchands d’armes sont des commerces « essentiels » pouvant bénéficier d’une dérogation au confinement, les faits divers liés au Covid-19 alimentent les infos locales. Il faut dire que les Amerloques sont mal armés pour lutter contre le virus avec des taux de comorbidités démentiels : 40 % des Américains sont obèses, un sur trois souffre de diabète, un sur deux de maladie cardiovasculaire. De toute façon les États-Unis comptent 30 millions de personnes qui n’ont aucune couverture santé, tandis qu’un Américain sur deux déclare être sous-assuré. Soulignons que 40 % des Américains ne peuvent pas faire face à une dépense imprévue de plus de 400 dollars, on peut alors facilement imaginer qu’avec l’explosion du chômage les défauts sur les crédits à la consommation vont se multiplier, ce qui accentuera la crise bancaire. Les USA font triste mine face à la Covid-19.
Aujourd’hui c’est Pearl Harbor et le 11-Septembre réunis en Amérique, sauf que ce n’est pas localisé, l’épidémie embrase tout le pays. Dimanche 5 avril, on annonçait que 1 200 personnes étaient mortes des suites du Covid-19 au cours des dernières vingt-quatre heures. Mais Dieu est aux côtés de Trump. Un pasteur célébrissime demander, en pleine transe, à Dieu de détruire le virus, le tout diffusé en prime time, pour mieux apprécier l’absurdité qui caractérise ce pays.Tony Spell, pasteur d’une autre église géante de Louisiane, la « Life Tabernacle Church », a organisé une messe en dépit d’une interdiction : « Nous avons le mandat de Dieu pour nous réunir et nous rassembler, et continuer à faire ce que nous faisons, cette pandémie est motivée par des motifs politiques (empêcher la réélection de Trump) ». Un chroniqueur de Fox News assure : « Vous ne pouvez simplement pas laisser les épidémiologistes diriger un pays de plus de 320 millions d’habitants. » La messe est dite, les Américains ne voudront rien comprendre, rien changer, ils vont réélire leur clown et sanctifier le »business as usual », avant la chute finale, après le choc pétrolier ultime.
Sur notre blog le 11 novembre 2016, Ne nous TRUMPons pas, nous l’avons bien cherché
Les gauchistes toujours en train de manipuler les chiffres pour mettre en avant de fausses évidences…. Les américains ont beaucoup moins de morts que les français, c’est le nombre de morts par rapport à un taux qui importe par exemple nombre de morts pour 100.000 habitants…. Et là; on s’aperçoit que notre système de santé est plus défaillant que celui des américains…
N’importe quoi ! Mais où les vois-tu ces gauchistes manipulateurs ? Et puis ta logique me fera toujours bien rigoler. Partant d’une évidence, tu t’arranges toujours pour en déduire une ânerie. Bref, même con finé tu restes le champion.
L’obésité, souvent liée à d’autres pathologies, notamment respiratoires ou immunitaires, aura un effet dévastateur sur le taux de mortalité des personnes touchées par le coronavirus aux Etats-Unis. La proportion d’obèses et de personnes en surpoids y est en effet l’une des plus importantes au monde ; selon les études épidémiologiques, 39,8 % des adultes sont obèses et 31,8 % sont en surpoids.
La Covid-19 va-t-elle faire maigrir les yankees ?
Oui, et encore s’ils ne souffraient que d’obésité.
– «Il faut dire que les Amerloques sont mal armés pour lutter contre le virus avec des taux de comorbidités démentiels : 40 % des Américains sont obèses, un sur trois souffre de diabète, un sur deux de maladie cardiovasculaire. De toute façon les États-Unis comptent 30 millions de personnes qui n’ont aucune couverture santé [etc.] »
Maintenant il est faux de dire que les Amerloques sont mal armés, il y a plus d’armes à feu aux Etats-Unis que d’habitants. Au stade où ils en sont, eux aussi, pour lutter contre ce nouveau fléau ils peuvent toujours essayer la poudre.