1/3) un passé anti-écolo
Au XVIIIe siècle, tous les débats d’économie politique portent sur la manière d’avoir plus de grains à manger, plus de bois à couper. La conquête des libertés politiques s’appuie alors solidement sur la dynamique du développement économique et marchand. “Nous ne serons jamais aussi riches que si nous sommes libres, nous ne serons jamais aussi libres que si nous sommes riches, et nous allons nous défaire de l’humiliation que constituent les limites naturelles” : telle est la thèse des libéraux anglais au XVIIIe siècle, qui caractérise le projet moderne. Le pacte entre croissance et démocratie, sur lequel se sont fondées nos sociétés modernes, n’aurait pas été possible sans une mise en coupes réglées des ressources naturelles.
2/3) Un présent de villes écologisées
Pierre Hurmic, le nouveau maire écologiste de Bordeaux : « On a eu ces dernières années à Bordeaux un urbanisme débridé. La ville a été largement bétonnée. Nous allons prononcer le gel de tous les programmes immobiliers en cours et les réexaminer à la lueur de leur impact climatique et écologique… »
Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Anne Hidalgo : « Nous allons insuffler un haut niveau d’exigence environnementale dans la conception même de la ville, dans tous les projets, et à toutes les échelles de son renouvellement. C’est la première fois qu’une collectivité de rang mondial se fixe un objectif aussi exigeant de sobriété environnementale. La question de la densité sera évidemment posée. Quel est le bon niveau démographique pour une ville comme Paris ? Dans le 11e arrondissement, on frôle déjà les 40 000 habitants au km2. Pour 1 m2 construit, on doit trouver 1 m2 de désartificialisation, selon un principe de compensation strict… »
3/3) Perspectives d’un programme écologique
Retour sur Terre, trente-cinq mesures radicales pour réduire drastiquement notre empreinte carbone. Sept figures de l’écologie, emmenées par le philosophe Dominique Bourg, appellent ni plus ni moins à une « bascule de civilisation » pour maintenir l’habitabilité de la planète. Les auteurs appellent à « décélérer brutalement » nos consommations avec l’objectif de réduire l’empreinte écologique à moins d’une planète (contre 1,7 aujourd’hui) afin de ne pas consommer plus de ressources que la Terre ne peut en régénérer. Les Français se verraient attribuer des quotas individuels de consommation, décidés par référendum. « Chaque produit serait marqué d’un prix en énergie/matière, et chaque achat serait reporté sur un compte personnel », détaille le collectif. Le programme propose aussi de relocaliser au maximum l’activité « par un protectionnisme coordonné et coopératif au niveau international », de réduire les écarts de revenus, de supprimer les paradis fiscaux, de cesser les subventions aux énergies fossiles, d’effacer 70 % de la dette française ou encore de mettre fin à l’indépendance des banques centrales et de nationaliser totalement ou partiellement le secteur bancaire. Dans le domaine de l’agriculture, les auteurs veulent aller vers une « agroécologie décarbonée » et désirent « réempaysanner les terres ».
NB : tous ces extraits sont issus du même numéro du MONDE papier, 24 juillet 2020… même les médias écologisent leur colonnes !
L’histoire de l’écologie politique est récente. Bien plus récente que celle du libéralisme, et du capitalisme n’en parlons pas. Le libéralisme économique a donc une histoire, bien connue. On sait à quelles dates les idées apparaissent, où et dans quel contexte, dans les têtes de qui, on sait comment ces idées évoluent au fil du temps, etc. On connait ces penseurs, ces philosophes économistes, qui ont tripatouillé le concept de Liberté, pour l’accommoder à leurs «lois» divines, ou naturelles… pour finalement en faire ce qu’on sait… la liberté du renard dans le poulailler. (Smith, Ricardo, Malthus et Compagnie.)
Philosophes avec <> ? Ou lois diaboliquement maçonniques ?
(suite) Ces grands penseurs ne pouvaient pas penser qu’un jour l’homme parviendrait à perturber le climat, à causer une 6ème extinction de masse etc. C’est normal, comme nous aujourd’hui, ces penseurs raisonnaient avec leur grille de lecture du monde. Si on me parle de Malthus, je dirais que Malthus n’avait rien d’un écolo. Qu’il s’inquiétait surtout pour le ventre des membres de son club, les classes privilégiées.
En 2020 le pékin moyen sait des choses que les plus brillants cerveaux du Siècle des Lumières ne savaient pas, et ne pouvaient pas savoir. L’inverse est tout aussi vrai, bien sûr. En 2020 il est donc tout à fait normal que le maire de Trifouillis-Les-Oies mette du vert dans son programme, dans son équipe municipale, dans ses rues etc. On avance, on avance.
Pour dire à quel point on avance… Las Vegas tourne entièrement aux énergies «renouvelables». Nous en sommes au stade de la démesure verte.
Ben non, j’ai encore vu dernièrement qu’historiquement, on savait déjà dès les précédents siècles que l’industrie allait perturber le climat… Mais disons, que la bourgeoisie, se cachant derrière leur dite philosophie des lumières, allait ouvrir la boîte de Pandore des profits à réaliser… Quand je pense que ces bourgeois voulaient la république soit disant pour plus d’égalité entre le sommet et la base, on se rend contre de la supercherie ! En effet, les écarts de revenus entre les gros patrons et actionnaires sont outrageusement beaucoup plus élevés de ce qui existaient d’écarts de revenus entre les nobles et les ouvriers /paysans. Bref, la bourgeoisie qui voulaient tout simplement diriger le monde, de manière cosmopolite, pour s’offrir les plus gros profits de l’histoire pour leur caste (les gens de Davos).
@ BGA80 27 JUILLET 2020 À 10:03
Tu dis : «on savait déjà dès les précédents siècles que l’industrie allait perturber le climat… »
C’est possible… mais je n’ai pas le souvenir d’avoir lu ou entendu dire quelque chose comme ça. Par contre j’ai entendu dire qu’autrefois… on pensait que l’homme ne pourrait jamais dépasser la vitesse de 100km/h, qu’au delà son corps se disloquerait… ou quelque chose comme ça. Par curiosité, j’aimerais bien savoir qui est ce «on».
Ceci dit la pensée écologique existe depuis longtemps, elle a aussi son histoire, on peut la faire remonter à Aristote. L’écologie scientifique ainsi que l’écologie politique sont par contre récentes. C’est pareil pour l’étude du climat. Je parlais donc de l’écologie politique, qui aujourd’hui fait partie intégrante de tous les programmes politiques et économiques. Seulement il faut voir comment. Peut-on alors dire qu’on avance ? Je n’en suis pas convaincu…
Le malthusien ne craint pas seulement pour son ventre mais aussi pour la survie de sa culture / civilisation , de son identité , de sa race , de sa biosphère , de ses forêts, de ses paysages remarquables .
Le malthusien est un patriote !
Il est légèrement misoxène ou raciste au départ , ce qui est tout à fait normal, mais le devient vraiment avec l ‘immigration délirante de populations afromuzz lapinistes par essence et donc invasives .
Tout cela va très mal se terminer !
– «Le malthusien ne craint pas seulement pour son ventre mais aussi pour la survie de sa culture / civilisation , de son identité , de sa race [etc.]»
Disons plutôt, certains malthusiens, ou certains néomalthusiens. Je parlais seulement de Malthus. Nous savons très bien que les idées de Malthus ont été récupérées par certains écolos.
De toute manière, aujourd’hui tout le monde se prétend écolo, même les plus gros saccageurs de la planète. Lire par exemple la charte éthique de Monsanto, prenons exemple sur Las Vegas, j’en parlais précédemment. etc. etc. etc.
Avec ça, c’est sûr on avance ! De toute manière, nous sommes tous des écologistes… du moins c’est ce qu’ON raconte. Avec ça, c’est sûr l’écologie finira par s’imposer ! (second degré évidemment) 🙂
Je crois que vous n’avez pas lu Malthus, Michel C. Il n’était pas écolo, certes, personne ne l ‘était, mais il s’occupait bien de la société dans son ensemble.
– « il s’occupait bien de la société dans son ensemble»
Ah bon !! ??? Mais si vous le dites…
Oui, son livre parle bien de la société dans son ensemble et non de sa classe sociale.
Quand on écoute certains écologistes, on voit que l’hyper densité pose problème mais que l’étalement pose aussi problème. Et pourtant ceux qui disent l’une et l’autre choses en même temps ne semblent pas comprendre que la meilleure façon de résoudre la contradiction serait d’être moins, nous pourrions alors à la fois avoir des habitats moins denses et occuper moins d’espaces naturels.
L’évidence est hélas masquée par les a priori idéologiques et l’antimalthusianisme qui irrigue toute la pensée et tout le système éducatif.
Un enfant de 5 ans le comprendrait… allez chercher un enfant de 5 ans.
« »L’évidence est hélas masquée par les a priori idéologiques et l’antimalthusianisme qui irrigue toute la pensée et tout le système éducatif » »
Tu sais la plupart des gauchos, qui jusqu’à présent se réjouissaient des Quantitative Easing de migrants (dont ils en ont fait toute une idéologie), pour augmenter la population de leurs villes, et ben ces gauchos commencent à douter de leurs idéologies. Bah oui, ces migrants que tous ces gauchos ont accueilli à bras ouvert en étant pris pour des pigeons, s’aperçoivent que leurs migrants sont ingrats et ne manifestent aucune reconnaissance et aucun remerciement pour cet accueil à l’œil. En effet, tous ces migrants leurs mettent de plus en plus de grosses tatanes dans la gueule, et tous ces gauchos finissent en blancos avec un œil au beurre noir ! Alors ils commencent à douter…
Ils risquent gros maintenant ces énamourés du migrant car ceux – ci pourraient dans pas longtemps leur pratiquer un sourire kabyle ou une cravate colombienne !
Comme dirait Coluche , je me marre car la gauchiasse bête comme une valise sans poignée ne peut plus maîtriser le troupeau islamique qu’ elle a contribué à faire venir au Frankistan!
Ces muzz sont aussi agressifs et cruels que les aliens de Ridley Scott
Ha ha ha ha
Le malthusianisme appliqué signifie la mort à très brève échéance du consumérisme délirant car le nombre de zombies consomateurs tendra à diminuer assez vite : horresco referens pour les multinationales et les grosses boîtes du CAC 40.
Voilà pourquoi nos « amis pastéquistes » aussi écologistes que ma grand mère est une spécialiste de la fusion nucléaire et idiots utiles du gros patronat , ne citent jamais la problématique démographique !
1/ La démographie à Paris ?
Ah, ben il faut absolument un Armageddon à Paris. Imaginez la Capitale à l’instar d’Angkor ancienne cité qui à présent associe Vestige architectural et Nature, bref Paris deviendrait une harmonie dans un tout cohérent écologique, ça serait d’une beauté absolue à couper le souffle ! En tout cas, moi j’adhère entièrement ! Évidement, l’Ile de France aura subi une déflation de 95% de sa population, mais un sacrifice qui en vaut largement la peine pour assurer l’avenir et pouvoir enfin circuler librement et respirer de l’air pur. Non seulement ça serait bon pour le climat mais aussi bon pour la santé des habitants !
Quand Paris ressemblera à Angkor, tu ne seras plus là pour te réjouir. Et moi non plus. Espérons seulement qu’il y aura toujours des êtres humains. Pour la pureté de l’air, espérons seulement que la centrale nucléaire de Nogent sur Seine aura bien résisté au temps.