Fécondité, tout savoir sur le malthusianisme

Il faut bien connaître MALTHUS avant d’oser le critiquer. En effet Thomas Robert MALTHUS (1766-1834) peut être considéré non seulement comme l’analyste le plus perspicace de la problématique démographique, mais aussi comme un précurseur de l’écologie. Le terme « malthusien » est entré dans le dictionnaire pour qualifier ceux qui veulent limiter la fécondité humaine pour l’adapter à l’état des ressources naturelles. Cette relation entre population et ressources est bien à la base du raisonnement des écologistes…

Voici les liens vers notre synthèse malthusienne en 13 articles sur notre blog biosphere :

1er septembre 2020, Biosphere-Info, les textes de MALTHUS (13/13)

31 août 2020, Actualisation de la question malthusienne (12/13)

30 août 2020, MALTHUS réfute avec rigueur les critiques (11/13)

29 août 2020, MALTHUS, un religieux en dehors du dogme (10/13)

28 août 2020, MALTHUS, un scientifique éclairé en 1798 (9/13)

27 août 2020, MALTHUS, décroissant nié par les décroissants (8/13)

26 août 2020, Libérons MALTHUS de la critique marxiste (7/13)

25 août 2020, MALTHUS, aider les pauvres n’est pas aider ! (6/13)

24 août 2020, MALTHUS, pour une maîtrise de la fécondité (5/13)

23 août 2020, MALTHUS, le prophète du sens des limites (4/13)

22 août 2020, 1798, MALTHUS contre les optimistes crédules (3/13)

21 août 2020, pour mieux connaître le démographe MALTHUS (2/13)

20 août 2020, MALTHUS, considérations de Serge Latouche (1/13)

7 réflexions sur “Fécondité, tout savoir sur le malthusianisme”

  1. Un postulat est une proposition que l’on demande d’admettre avant un raisonnement, que l’on ne peut démontrer et qui ne saurait être mise en doute.
    Ceci dit, toute théorie et a fortiori toute idéologie fondée sur certains genres de postulats ne peut être que douteuse. Notamment ces postulats au sujet de la «nature humaine», dont on ne sait finalement pas grand chose, mais sur lesquels se fondent le capitalisme, le libéralisme et l’économie dite «de marché». Ainsi l’intérêt personnel de chacun serait la fameuse « main invisible » d’Adam Smith.

    1. 1798, Malthus part de 2 postulats pour énoncer 3 thèses :
      1er postulat : «L’homme ne peut vivre sans nourriture. » C’est évident.
      2e postulat : « La passion entre les sexes est chose nécessaire et se maintiendra pratiquement à son état actuel.» Là ça l’est moins.
      1ère thèse : « L’accroissement de la population est nécessairement limité par les moyens de subsistance». C’est évident.
      2è thèse : «La population s’accroit immanquablement aussi longtemps qu’augmentent les moyens de subsistance.» Là ça l’est moins.
      3è thèse : « Le dynamisme supérieur d’expansion de la population est réprimé et celle-ci maintenue en équilibre avec les subsistances au moyen de la double contrainte de la misère et du vice.» Alors là…

      En 1803 Malthus abandonne les 2 postulats, conserve toutefois ses 3 thèses, rajoute à la troisième la contrainte morale.
      Lire «Evolution et contradictions dans la pensée de Malthus » d’André Lux. 1968

  2. Vos commentaire sont éminements dogmatiques et simplistes. Ca ne rend ni honneur à Malthus ni à la pensée critique.

    En dehors des préjugés et biais doctrinaux, la seule question intéressante c’est: quel apport et inspiration une pensée porte-t-elle pour aider à comprendre le présent et proposer une direction?

    Merci.

    1. Je pense que toutes les pensées valent d’être écoutées, étudiées, discutées etc.
      Dans une certaine limite bien évidemment, c’est comme pour tout.
      Autres questions intéressantes, à mon sens, toutes celles au sujet du but et des limites du débat.

  3. Que sont devenus les « écologistes » après René Dumont? Hélas ( j’ai voté avec enthousiasme pour lui aux présidentielles de 1974 !),tout me fait penser que l’espèce écologiste a disparu pour faire place aux gauchistes de tous poils (plus un mot de réflexion sur l’explosion démographique de l’humanité),pire,islamogauchistes(voir la sorcière Esther Benbassa et les drapeaux verts à la manif islamiste de Paris, l’an dernier)

  4. – « Il faut lire Malthus […] Il faut bien connaître MALTHUS, avant d’oser le critiquer. »

    Cette injonction ne serait elle pas un de ces sophismes, dont le but est de clouer le bec à ceux qui osent ne pas être d’accord ?
    Critiquer peut être entendu comme juger, et juger comme penser, tout simplement.
    Or, juger, penser, critiquer c’est ce que nous faisons tous et quasiment à longueur de journée. Nous ne pouvons nous empêcher d’avoir un avis, une opinion, un point de vue sur tout et n’importe quoi. Et n’importe qui bien sûr. Ce point de vue nous nous le faisons généralement sur un détail, comme la couleur de la cravate, le ramage et le plumage du beau parleur etc. etc.
    Un point de vue vaut ce qu’il vaut, tous ne se valent pas loin de là. Seulement c’est comme ça qu’on nous demande de le voir, on appelle ça la démocratie.

    1. Maintenant, pour pouvoir critiquer (juger) sérieusement, pour pouvoir parler sérieusement de ceci ou de cela, en effet il faut connaître son sujet
      Question (à la con) : Faut-il avoir lu l’intégralité de Malthus pour pouvoir s’autoproclamer malthusien ? ou anti-malthusien peu importe. 🙂

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