Il est fréquent d’entendre ce genre de propos : « Pour ma part je recommanderais en France de viser le taux de renouvellement normal de la population qui est autour de 2,1 enfant par femme. »
Mais reproduire la population à l’identique fait l’impasse sur le fait de savoir si le niveau atteint est convenable, insuffisant ou au contraire signe de surpopulation. Il n’y a pas de taux « normal », mais une recherche à faire sur ce qui serait le niveau optimal d’une population. La France est passé de 39 millions d’habitants en 1944 à 67.4 millions au 1er janvier 2021. La densité dépasse 118 habitants au km². Il faudrait s’interroger sur la capacité de charge du territoire français.
Dans le dernier livre de Michel SOURROUILLE, « Arrêtons de faire des gosses », il y a un chapitre sur la surpopulation française dont nous vous donnons le contenu : « Se polariser sur l’explosion démographique en Afrique nous empêche de regarder notre propre situation. Avec 67 millions d’habitants franchi au 1er janvier 2020, c’est douze millions d’habitants de plus qu’en 1981, et vingt deux millions de plus qu’en 1958. Est-ce à dire que la France est surpeuplée ? Avec une densité de 100 habitants au kilomètre carré, chaque habitant n’aurait à sa disposition qu’un carré de 100 mètres de côté, soit un hectare, à partir duquel il devrait satisfaire tous ses besoins d’habitat, de routes, d’alimentation, de loisirs, etc. C’est fort peu, c’est insuffisant. Or la France métropolitaine était déjà à une densité de 116 en 2011. La France vit de ses importations de pétrole, de gaz, de charbon, de minerais, toutes nos mines ou presque ont fermé. Nos capacités d’autonomie énergétique et industrielle sont quasi-inexistantes alors que nos besoins sont démesurés. Pourra-t-on encore longtemps dépendre du pillage du reste du monde pour sauvegarder notre niveau de vie ? Que se passera-t-il lorsqu’on ne pourra plus drainer des ressources d’autres régions de la planète ? Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi est à l’heure où j’écris ces lignes de 5 530 000 dont 3 364 500 personnes sont sans emploi. Plusieurs millions de surnuméraires, il y a trop de personnes et pas assez de demande de travail. Le chômage est structurel, aucune politique de l’emploi depuis des dizaines d’années n’a réussi à endiguer ce fléau. Toute crise pétrolière ou financière accroît rapidement ce problème. Avec la crise des subprimes en 2008, une crise financière, le taux de chômage est passé de 7,5 % de la population active en France métropolitaine à presque 10 % en 2010. Autant dire qu’une situation explosive peut devenir rapidement la norme si nos systèmes d’aide publique n’étaient pas là au prix d’un endettement très important. Ces statistiques globales s’accompagnent d’un malaise social, coincés que nous sommes dans les embouteillages, dans les cités dortoirs, dans le métro ou sur les plages. Qui dit hausse de la population dit aussi hausse de la pression foncière, ce qui fait augmenter le coût du logement pour les particuliers. Se loger devient très cher dans les centres ville, et habiter en banlieue rend nécessaire la voiture. C’est Charybde ou Scylla. Une société surpeuplée offre comme compensation illusoire des loisirs de masse. Le Groupama Stadium à Lyon offre près de 60 000 places, le Parc des principes presque 49 000 et nos jeunes oublient les réalités devant leurs écrans. N’oublions pas aussi que le nombre de personnes est un multiplicateur des menaces liées au niveau de la consommation par tête. Ajoutons que les phénomènes migratoires sont aussi un bon indicateur de surpopulation dans les pays d’origine et qu’un mauvais accueil de ces migrants peut être le signe d’un sentiment de saturation du territoire d’appartenance. Nous ne pouvons pas être de plus en plus nombreux en France si nous souhaitons mettre en place une société économiquement durable, écologiquement équilibrée et conviviale dans les interrelations sociales. Même la stabilisation de la population à 67 millions d’habitants serait un leurre ; il faut quelque chose de plus qu’un couple pour faire des enfants, il faut aussi un territoire viable et vivable. »
Pour réagir contre la surpopulation française, vous pouvez personnellement arrêter de faire des gosses de façon inconsidérée. Le désir d’enfant devrait s’accompagner d’une réflexion tant au niveau de notre situation personnelle que de la situation française dans le contexte planétaire. Vous pouvez aussi mener une action collective en adhérent à l’association Démographie Responsable. Et vous pouvez soutenir la cause malthusienne en achetant le livre de Michel SOURROUILLE par l’intermédiaire de votre libraire de proximité ou à défaut par Internet ; les droits d’auteur seront reversés à l’association DR.
Pour en savoir plus grâce à notre blog biosphere :
9 août 2019, Ah, si la population française diminuait !
18 février 2015, Un bébé de plus en France, une charge insupportable
« Aujourd’hui, la génération active détruit la planète sans se préoccuper des suivantes. Ce sont des montagnes de déchets que nous accumulons et que nous offrons à nos enfants. Pourtant, notre génération fait mine d’idolâtrer ses enfants, au point de les gaver comme des oies et d’en faire des obèses. Comment ne pas voir l’incohérence de ces parents conduisant à l’école leurs enfants adorés en 4×4, souillant l’air qu’ils respirent, rejetant dans les rivières des millions de tonnes de pesticides et empoisonnant leur nourriture aux hormones ou à la farine animale qui passe directement de l’estomac de la vache à celui de leurs tendres chérubins ? Comment peut-on se moquer à ce point de l’avenir de ses enfants ? Je fais l’hypothèse suivante : cette génération n’aime pas ses enfants. Elle les déteste. L’enfant qu’elle aime, c’est elle ! »
Bernard Maris, 1946/2015 (assassiné lors de l’attentat dans les locaux de Charlie-Hebdo)
Quand on pense qu’un hectare (2 terrains de foot) suffisent à amuser 22 bonhommes, plus les arbitres, et qu’un hectare de plus (tribunes) permet à des milliers de spectateurs de s’éclater, on voit bien qu’une densité de X habitants au kilomètre carré n’a finalement pas beaucoup de sens. Et là aussi on peut parler d’illusion.
Mais puisqu’il faut comparer ce qui est comparable, avec une densité de 275 hab/km2 on peut dire que le Royaume Uni (68 millions d’habitants) est presque 3 fois plus surpeuplé que la France. Et quand on pense qu’il y a 200 ans la population de l’Angleterre, l’Ecosse et le Pays de Galle réunis était déjà de 10 millions d’habitants, on comprend que Malthus avait de quoi avoir peur. De toutes façons, d’un point de vue malthusien nous serons (ils seront) toujours trop nombreux.
Michel C, tout est relatif, une densité dans l’absolue ne veut pas dire grand-chose. La densité par superficie agricole utile est par exemple un meilleur indicateur. Mais revenons à votre tête de Turc, Malthus. Son point de vue de pré-écologiste ne disait rien dans l’absolu, il pouvait écrire : « La passion qui s’est manifestée dans ces derniers temps pour des spéculations affranchies de tout frein semble avoir eu le caractère d’une sorte d’ivresse, et doit peut-être son origine à cette multitude de découvertes aussi grandes qu’inattendues, qui ont été faites en diverses branches des sciences. Rien n’a paru au-dessus des forces humaines ; et sous l’empire de cette illusion, ils ont confondu les sujets où aucun progrès n’était prouvé avec ceux où ils étaient incontestables. »
Un malthusien aujourd’hui ne parle pas dans l’absolu, mais de la capacité de charge d’un territoire.
Bon courage pour déterminer cette «capacité de charge d’un territoire» (d’un pays ou d’une planète). On voit déjà la limite du «débat» sur la question du nombre d’hectares nécessaires pour nourrir X habitants. Si en plus il est question d’en gaver certains là ça se complique encore. Et si certains tiennent absolument à ce que cette population ne soit pas trop vieille, trop basanée etc. là je crains qu’on ne s’en sorte pas. Pas par le haut en tous cas.
« Avec 67 millions d’habitants franchi au 1er janvier 2020, c’est douze millions d’habitants de plus qu’en 1981, et vingt deux millions de plus qu’en 1958. »
Oui enfin 22 millions depuis 1958 c’est essentiellement dû aux importations de migrants, qui eux font beaucoup plus d’enfants que les autochtones européens, car depuis les année 70 les européens autochtones font moins de 2,1 enfants par femme, ça fait longtemps qu’on est au-dessous du seuil de renouvellement. Ensuite s’joute l’acharnement thérapeuthique, c’est à dire qu’on va nous forcer à vivre pendants plusieurs années si ce n’est décennies alors qu’on a perdu toute autonomie physique et/ou mental (azheimer, parkinson, etc), on nous force à vivre en relançant le cœur alors qu’on est devenu maboule depuis belles lurettes.
On arrivera à un stade où il n’y aura plus assez de jeunes pour entretenir les personnes âgées dans les maisons de retraite. On va arriver à un stade où il y aura 1 auxiliaire de vie pour 200 retraités. Donc non il faut rajeunir notre population et stopper les importations de migrants. Par contre il va falloir relancer la vie rurale, car on aura besoin de bras jeunes pour l’agriculture dans un monde sans pétrole . Et même organiser la rémigration avec ceux qui sont incompatibles avec notre culture et surtout nos lois ! Notamment déchéance de natalité pour tous ceux qui commettent des crimes et délits