Avant l’existence des dieux, il y a eu l’apparition de l’espèce homo sapiens et sa capacité à habiller la réalité avec des mots. Que de dieux ont alors traversé quelques petits millénaires, inventés, imposés, remplacés, diversifiés à l’infini, allant de schismes en schismes et de prophètes en apostats… Mais avant homo sapiens, il y avait déjà l’existence de la Biosphère à partir des premières traces de vie il y a quelques 3,5 milliards d’années. L’espèce homo sapiens n’est qu’une toute petite composante de la biodiversité, elle n’existe sur cette planète que depuis environ 150 000 ans, un rien de temps à l’échelle géologique, une simple pustule du moment : la Nature n’a pas été faite spécifiquement pour les humains ! Tant que les humains se battront inutilement au nom de leurs faux dieux et de leurs prophètes, la Terre-mère continuera d’être ravagée par les guerres de « civilisation » comme si l’activisme humain ne faisait pas déjà assez de ravages. Du point de vue de la Biosphère, les synagogues, les Eglises et les mosquées représentent uniquement des terres stérilisées par les croyances humaines au détriment des autres espèces vivantes. Pourtant les 57 pays de l’Organisation de la conférence islamique ont déposé à l’ONU en 2006 un projet d’amendement afin de rendre « la diffamation des religions et des prophètes incompatible avec le droit à la liberté d’expression ». Pourtant la liberté de religion n’existe pas dans les pays musulmans, le droit de conversion y est interdit et la liberté d’expression réduite à rien. L’Islam est fermé au point même de ne pas admettre le simple principe de réciprocité : je peux te critiquer, tu peux me critiquer, essayons ensemble de chercher la vérité. Il faut reconnaître que les religions du livre (bible, nouveau testament, coran) n’ont jamais célébré le père et la mère de toutes choses vivantes, la Biosphère. Il n’y a donc que des faux prophètes qui ont parlé au nom d’un dieu de leur invention. Il n’y a de culte que pour la Biosphère qui peut se toucher, s’étudier et même se manger.
Le véritable prophète aujourd’hui s’appelle Arne Naess qui prône grâce à la philosophie de l’écologie profonde l’harmonie entre les humains et la Biosphère ; il ne pense au salut des humains qu’au travers de celui de la Biosphère. Mais un tribunal religieux, celui de la croissance économique, le condamne tous les jours et continue de perturber la biodiversité, les écosystèmes, les non-humains et en conséquence n’offre aucun futur aux générations futures…
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