Le marché nous dit, il faut accepter les hausses, ce sont les prix qui conditionnent l’offre et la demande et donc permettent l’équilibre final.
Le réchauffement climatique nous dit, il faut augmenter continuellement et d’année en année le prix de l’énergie puisque nous avons épuisé les ressources les plus faciles d’accès et que nos émissions de gaz à effet de serre doivent être drastiquement réduites. Ce n’est pas en décrétant un blocage des prix que les contraintes géophysiques disparaîtront.
Les politicards se répètent, il faut faire semblant de réguler le prix de l’énergie. Le gouvernement Fillon avait pratiqué un gel des tarifs du prix du gaz en octobre 2011. La ministre Christine Lagarde réclamait en juin 2010 une pause pendant six mois de la hausse des tarifs du gaz. La Commission de régulation de l’énergie avait estimé fin septembre 2012 que la hausse des tarifs du gaz aurait dû atteindre 6,1 % cet automne, comme le prévoyait la loi. Mais François Hollande a voulu au contraire geler le prix du gaz. Macron en décembre 2018 rappelait « l’annulation de l’augmentation de la taxe sur le carburant » et « qu’aucune hausse des tarifs de gaz et d’électricité n’interviendrait pendant l’hiver ». Jean Castex annonce aujourd’hui un « bouclier tarifaire pour « prémunir [les Français] contre les hausses de tarifs ». L’augmentation des prix du gaz sera bloquée.
Les syndicats défendent le toujours plus. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, juge nécessaire d’« augmenter encore » le chèque énergie et de l’« élargir » à plus de bénéficiaires.
Conclusion : Droite comme gauche sont incapables de gouverner dans un contexte d’urgence écologique. Les vrais politiques sont ceux qui regardent les réalités biophysiques en face. Ce devrait être les écologistes, si les écologistes de parti méritaient vraiment ce nom ! Le président sortant Emmanuel Macron se présente comme le défenseur du pouvoir d’achat des Français, le présidentiable «écolo » Yannick Jadot fait de même, pouvoir d’achat et chèque énergie « Avec 600 euros [de plus] sur la facture de gaz, l’aide de 100 euros annoncée par le gouvernement n’est clairement pas à la hauteur de la gravité de la situation », ose le député soi disant écologiste Matthieu Orphelin. Nous avons sélectionné les commentaires sur lemonde.fr qui disent la vérité.
Bulgroz : Je ne comprends pas Macron, ça ne devrait pas être bienvenue une hausse du prix de l’énergie ? Si le but est d’en consommer moins (réchauffement climatique, pollution, etc) une augmentation des prix semble être une bonne solution, non ?
Christian Scholtès : Traduction vous paierez après les présidentielles, avec le rattrapage de ce blocage.
Pensée : Et où est l’objectif de limiter le recours aux énergies fossiles pour moins produire de CO2 ?
le sceptique : Si l’on veut faire la transition, il vaudrait mieux être clair. Que l’Etat dise : l’énergie carbonée va être chère, l’énergie décarbonée le sera aussi à horizon prévisible car la technologie ne permet toujours pas de revenir à l’équivalent de l’âge d’or du fossile abondant, donc nous allons baisser des prélèvements sur les revenus et sur les consommations (bas-carbone) qui touchent les moins fortunés. Mais il faut accepter que l’énergie soit un poste croissant du budget, donc viser des équipements, logements, activités et loisirs moins énergivores. Ou accepter d’en payer le coût. Jamais on ne réussira la transition en laissant espérer un coût gelé de l’énergie, alors qu’elle est réalisable si on accepte un surcoût progressif.
CyrilM : les chèques énergies c’est pratique pour s’acheter des clopes…
Pour en savoir plus grâce à notre blog biosphere :
12 août 2021, Le prix de l’essence va flamber, c’est obligé
4 juillet 2012, gel du prix du gaz, une aberration politique
Il faut geler les prix de l’énergie, et il faut indexer sur les prix les salaires !
Bonjour INVITE.
Geler les prix de l’énergie… mais jusqu’à quand ?
Je proposerais de commencer par renationaliser les entreprises de fourniture d’énergie (pas que d’énergie d’ailleurs). Alors qu’on ne parle que d’économies d’énergie, les pétroliers renouent avec des bénéfices historiques (lesechos.fr 18/8/2021).
Ensuite j’interdirais tout un tas de choses : grosses bagnoles, grosses barraques, innovations (à la con), tous ces nouveaux «besoins» que la pub entretient, la publicité et les publicitaires donc. Mais aussi les compétitions, de bagnoles et de motos pour commencer, même si leur bilan carbone reste dérisoire. La compétition entretiennent l’esprit de toujours plus (plus vite, plus haut, plus fort).
Bonjour @Michel C.
Vous écrivez : « Geler les prix de l’énergie… mais jusqu’à quand ? ». Indéfiniment.
Moi aussi je suis favorable au fait que les entreprises de fourniture d’énergie soient collectivisées.
Geler les prix, en attendant, les élections par exemple, on peut comprendre. Mais geler les prix indéfiniment, ça n’a aucun sens. Les prix de l’énergie encore moins. Quel prix faut-il donner à l’énergie ? Quel est le coût réel du kWh nucléaire, en tenant compte du démantèlement et de la gestion des déchets, pendant des siècles ? Le prix tient compte d’une multitude de facteurs dont le coût et ce que l’acheteur est disposé à donner en contrepartie. C’est à dire à payer, l’argent n’étant qu’un moyen de change. Seulement quand l’argent ne vaut plus rien, que les billets de banque ne peuvent plus servir qu’à allumer le feu, quand un lingot d’or ne plus servir qu’à caler la porte, qu’est ce qu’il me reste comme moyen de change ? Le travail (avec d’un côté des esclaves et de l’autre des esclavagistes). L’économie est étroitement liée à l’énergie. L’unité pour quantifier l’énergie n’est pas l’euro (ou le dollar) mais le joule (ou le kWh).
Bonjour @Michel C.
Le coût n’est qu’une infime partie des prix actuels. La grosse part des prix correspond aux marge des entreprises capitalistes qui vendent l’énergie.
Il faut que le prix de l’énergie soit moins faible par rapport aux revenus du peuple.
Bonjour INVITE.
Les profits des fournisseurs d’énergie sont effectivement un problème (lire 1 OCTOBRE 2021 À 09:33). Nous dirons que c’est le Système, qu’il faut (yacafaucon) en finir du Capitalisme, OK.
Mais il n’empêche que nous gaspillons l’énergie. Utilisation de la Bagnole pour aller acheter le pain à 500 m etc. etc. Résultat : 500 esclaves énergétiques et 2,5 planètes pour le français moyen. Bon courage pour démonter le contraire. En attendant (la fin des haricots) l’équation reste donc difficile à résoudre. Pour ne pas dire impossible.
Bonsoir @Michel C.
L’usage de la voiture pour prendre le pain à cinq cents mètres, c’est marginal. Bien peu de gens font ça.
Les prolétaires ne gaspillent pas l’énergie, ils l’utilisent.
Marginal… dites-vous ??!! Mon cher INVITE, vous avez vraiment du mal à comprendre. La Bagnole ne sert pas qu’à aller acheter le pain à 500m, elle sert aussi à amener le ou les gosses à l’école, à 1 ou 2km. Et à la salle de dance, à 5 ou 10km, bref à les trimballer à droite à gauche. Et pas qu’a trimballer la marmaille. En dehors du boulot Madame va à la gym, elle prend la Bagnole pour aller pédaler sur un vélo immobile. Monsieur lui va à la chasse, ou à la pêche, ou au bistrot peu importe, il y va en bagnole. Et bien sûr il y a tous les autres déplacements. Et puis il n’y a pas que la Bagnole, etc. etc. Ce que je veux dire, c’est que le français moyen, le prolétaire si ça vous fait plaisir, est devenu un petit bourgeois. Moi-même je suis un petit bourgeois, eh oui ! Seulement je le sais.
Pour mettre tout le monde d’accord :
« Pas de pétrole, pas de croissance, c’est pas sûr du tout qu’on garde la démocratie. Diminution du temps de travail, études longues, retraite, tout ça c’est grâce aux machines. Le smicard vit comme un nabab. Son niveau de vie est même déjà trop élevé par rapport aux possibilités de la planète. On ne peut pas le lui dire, mais c’est la réalité. C’est çà le drame politique actuel, ne pas le dire. PIB ou CO2 faut choisir. Personne dans le discours politique ne le dit, à part Yves Cochet. Les politiques sont devenus paresseux, ils ne font pas l’effort de concevoir des programmes qui permettraient de vivre sous contrainte et de faire revenir du sens. Quand on ne pourra plus promettre la croissance, les arbitrages politiques vont devenir très violents. Marine Le Pen, c’est l’enfant du carbone ! » (extraits de la Leçon inaugurale de Jean-Marc Jancovici à Sciences Po le 29.08.2019)
On connait le côté provocateur de Jancovici. Certes il a raison, quand il parle d’énergie (je mettrais un bémol sur le nucléaire), et quand il reproche aux politiques de ne pas le dire… que le français vit comme un nabab.
Seulement il a belle gueule notre Janco ! Déjà en matière de donneurs de leçons. Si moi je vis comme un nabab, que dire de lui ? Ensuite il n’est pas au gouvernement, alors il peut dire tout ce qu’il veut. Et moi aussi. Ce qui me gène chez Janco, c’est son mépris des réalités sociales.
Quelques conseils @ Michel C.
D’abord ne pas s’attaquer au messager de mauvaises nouvelles, d’autant plus que Jancovici fait d’énorme efforts dans sa vie quotidienne pour essayer d’être en conformité avec ses analyses. Votre défaut est récurrent chez tous ceux qui veulent éviter d’écouter le message.
Ensuite il n’y a nul oubli chez Jancovici de la justice sociale, juste son constat irréfutable qu’une société exsangue est obligée de réévaluer toutes ses normes sociales. Il écrivait en 2011 : « Agir sur la demande est d’une simplicité biblique : d’abord réduire, ensuite réduire, enfin réduire. Les vrais besoins ne sont pas négociables, mais ils ne sont à l’origine que de 10 % de la consommation humaine ». La sobriété partagée, tout un programme !
Ce qui est récurrent, aussi, c’est cette drôle d’injonction «ne pas s’attaquer au messager de mauvaises nouvelles.» Pour les messagers de bonnes nouvelles, c’est différent. Si Tartampion dit que les loups se portent bien, là on a le droit de le mordre. Pareil pour les messagers de «bonnes» nouvelles. J’ai le droit de me moquer de Manu qui se félicite que Paris ait été retenu pour les J.O, ou de Castex qui se félicite des 6% de croissance. Ben oui.
Croyez-vous sincèrement que je ne refuse de l’écouter, le message de Janco, et/ou celui de Greta etc. ? Croyez-vous que je ne sais pas où j’habite, que je ne sais pas que je suis un petit-bourgeois… et que je vis comme un «nabab», qui aurait pâlir le Roi Soleil ? Alors quoi ?
Vous voudriez que je refuse de voir tous ceux qui n’ont pas eu ma chance ? Agir sur la demande… d’une simplicité biblique… c’est c’là oui !
Lire : « Jancovici… une imposture écologique ? »
( sur reporterre.net )
Mais là encore, on dira que les signataires de cette tribune ne se contentent que d’attaquer le messager.
Je suis d’accord avec plein de points avec Jancovici, y compris le nucléaire, mais bon, les salaires en France ça donne ça =
« Un quart des salariés touche moins de 1 550 euros net par mois (pour un temps plein), la moitié moins de 2 000 euros. À 3 000 euros, on dépasse le seuil des 80 % et à 4 000 euros on entre dans le top 10 % des salariés les mieux rémunérés. Pour atteindre le 1 % du haut, il faut afficher un salaire d’au moins 9 200 euros par mois. Au-delà, les données ne sont pas disponibles. »
Et là, je ne suis plus d’accord avec Jancovici, car avant de donner des leçons aux smicards qui représentent même pas le quart des salariés; puisque 1/4 touchent moins de 1550 euros, il ferait mieux de commencer aux plus des 3/4 qui ont bien au-delà du Smic ! Et les millionnaires et milliardaires représentent combien de smicards à eux seuls ? Pour donner des leçons, on commence par le sommet qui se doit de montrer l’exemple !
Oulala ! Tu voudrais que Janco s’en prenne aux riches… qu’il dénonce ouvertement et clairement le Capitalisme… mais là tu rêves !
– « Jean-Marc Jancovici, polytechnicien réactionnaire » (reporterre.net )
Mais non, Janco et ses disciples t’expliqueront qu’étant donné qu’ils sont les plus nombreux, ce sont les petits et les pauvres qui consomment le plus. Et donc ce sont eux qui représentent le Problème. Remarque que c’est une très vieille idée.
Sinon je suis d’accord avec toi, au sujet des leçons. Mais attention toi aussi, c’est pas bien de taper sur le messager ! 🙂
Bonjour.
Le SMIC est très bas ! Donc non, le smicard ne vit pas au-dessus des possibilités de la planète !
Et la démocratie est parfaitement politique avec l’écologie véritablement radicale, réelle et profonde.
Ledit écologisme est compatible aussi avec le fait de maintenir les retraites et de diminuer le temps de travail. Diminuer le temps de travail est nécessaire entre autres au fait de limiter l’usage polluant de l’automobile individuelle.
Vous êtes bien naïfs de croire que votre message mette tout le monde d’accord.
Si… les 8 milliards que nous sommes vivaient comme le smicard français, alors il nous faudrait au moins 2 planètes. C’est comme ça. Après il y a smicard ET smicard. Celui qui vit à la campagne et qui s’en sort… parce qu’il a un jardin, qu’il ne part jamais en vacances, qu’il est en bonne santé etc. Et celui qui vit en ville, qui a 2 gosses, et que ce smic… et qui ne s’en sort pas. Que le mode de vie du premier soit compatible avec les possibilités de la planète, je veux bien. Bien sûr il n’y a pas que ces deux là, comme chez les retraités d’ailleurs.
Pour que cette écologie véritablement radicale, réelle et profonde (sic) soit démocratiquement acceptée, il faudrait déjà que nous soyons de véritables citoyens. C’est à dire des sujets libres (responsables, adultes, éclairés) et non pas des esclaves (du Patron, du Banquier, du Pétrole, du Caddy, ou de telle ou telle idéologie)
Vous écrivez : « Si… les 8 milliards que nous sommes vivaient comme le smicard français, alors il nous faudrait au moins 2 planètes. ».
Pas si en compensation on appauvrit les capitalistes richissimes. L’équité de la répartition des revenus permettrait que chaque être humain vécût comme les classes moyennes occidentales.
Les smicards des campagnes eux aussi sont précaires. Les prix à la campagne restent élevés par rapport au SMIC français.
Je suis évidemment POUR… appauvrir les milliardaires richissimes, les pauvres… mais quand même ! Vous savez pourtant, qu’on n’a qu’une seule planète, et qu’on ne peut pas lui demander plus qu’elle ne peut nous offrir. 400 ou 500 «esclaves énergétiques» disponibles 24H/24 ça vous parle ? (Ce concept a plus de 80 ans, demandez à Jancovici). Et quand bien même nous n’en aurions que la moitié.
Le niveau de vie du smicard français est très loin d’être au dessus des capacités de la planète.
Isabel Marant, créatrice de mode : « Le greenwashing m’énerve, car c’est beaucoup de com’et peu de choses concrètes. Dans la mode, on est loin d’être vertueux en matière d’écologie, même s’il est indéniable que beaucoup d’efforts sont faits au niveau des tissus et des teintures. Mais, si on veut être écologique, il faut tout simplement moins consommer. Point barre. »
N’est-ce pas justement distinguer la notion d’ENVIE de la notion de BESOIN. Le superflu du nécessaire. Le luxueux du frugal. Il en est de même de l’achat de vêtements comme de la consommation d’énergie. D’ailleurs ces deux catégories de dépenses ont augmenté fortement ces derniers temps !
Bien sûr qu’ ENVIE et BESOIN ce n’est pas la même chose. Seulement comment faire pour qu’un maximum de cons-sots-mateurs parviennent à faire la différence ? Alors que tout est fait pour que tout et n’importe quoi se confondent. Exemples :
– La propagande, la pub : «La réussite c’est la Rolex à 50 ans» (Séguéla). «Le métier de TF1 c’est de vendre du temps de cerveau humain disponible » (Le Lay). «Le plaisir de conduire» (BMW). «En France on n’a plus de pétrole mais on a des ZOE» (Renault). «Parce que le monde bouge» (CIC). «La mode à petits prix» (Kiabi). «Parce que vous le valez bien» (L’Oréal). «Les J.O à Paris c’est la victoire de la France [!!!] L’essentiel, les vraies valeurs [et blablabla]» (Macron). «Le pass c’est la liberté» (!?!?) «Avec un taux de croissance d’un peu plus de 6%, nous retrouverons d’ici la fin de l’année notre niveau de richesse d’avant la crise» (Castex). etc.
(suite) – La vie de tous les jours : Besoin (avec ou sans «») d’une bagnole (pour aller bosser), d’une plus grosse (pour trimballer les gosses) , d’un ordi (pour télé-travailler), d’un second (pour déclarer ses impôts), d’un troisième (pour prendre RDV chez le toubib), d’une piscine (parce que je le veau bien) etc. etc.
Réussite, richesse, victoire, besoin, envie, plaisir, liberté, gauche, droite et j’en passe… à qui profite la grande confusion ?
Que faire ? Et si on parlait un peu des bénéfices historiques… en attendant.
– « Les pétroliers renouent avec des bénéfices historiques. » (lesechos.fr 18/08/2021)
Mai non, de ça il ne faut pas en parler. Surtout quand on ne veut pas changer les règles du Jeu. Parce que le seul point de vue qui vaille dans cette affaire, c’est celui de «ceux qui regardent les réalités biophysiques en face». Elle est bien bonne celle là, comme s’il n’y en avait pas d’autres, réalités, que nous devrions regarder en face.
Que faire ? Au seul regard des réalités biophysiques, il faut donc laisser des millions de ménages sur le bord de la route, les laisser s’enfoncer, toujours plus. Comme si la misère allait nous sauver, n’importe quoi. Et pour tout pareil, l’énergie, l’alimentation, la santé… plus vite les prix augmenteront et plus vite nous entrerons en… décroissance.
Les imbéciles confondent décroissance et récession. Les malins s’appliquent seulement à ce que les imbéciles restent des imbéciles, à ce qu’ils continuent à confondre récession et décroissance, la gauche et la droite, les vessies et les lanternes etc.
Mais attention ! Regarder les réalités biophysiques en face ça peut nous amener loin. Bien plus loin que les prix et le sacro-saint Pouvoir d’Achat… les Gilets Jaunes, les chèques énergies pour acheter des clopes (CyrilM) et autre conneries comme ça.
Avec ce logiciel à la place du cerveau, ou du coeur, on en arrive vite à penser, par exemple, qu’il ne faut plus dépenser d’énergie pour soigner des vieux, et autres improductifs. Mais de ça non plus il ne faut pas en parler, c’est tabou !
En attendant, ce n’est pas l’idée que je me fais de la vraie écologie.
Pourquoi traiter d’imbéciles ceux qui peuvent avoir des opinions différentes
de vous ?
Si vous vous sentez visé, ou con cerné mon cher Georges, j’en suis désolé. J’ai dit imbécile comme j’aurais pu dire paumé, perdu, déboussolé, noyé et j’en passe. Mais alors, dites-moi, comment appelez-vous quelqu’un qui ne voit pas de différence entre décroissance et récession ? Et celui qui ne sait plus reconnaître la gauche et la droite, qui confond une vessie et une lanterne, un cercle et un carré, et qui croit que toutes les opinions se valent… faut-il dire génie, intellectuel… peut-être ?
Et oui les gouvernements veulent intervenir sur le prix de l’énergie pour éviter des gilets jaunes à l’échelle européenne ! C’est clair qu’on ne peut plus accueillir de migrants en Europe car à terme on ne parviendra plus à chauffer toute la population qu’on a sur le continent ! Les chefs d’entreprise et nos gouvernements ont voulu des migrants pour avoir de la main d’œuvre à bas coût mais ils ont oublié de prendre en considération les ressources naturelles pour évaluer les capacités d’accueil de notre continent. A présent qu’on commence à subir les depletions de ressources naturelles, ils ne savent plus comment faire pour prendre en charge ces populations supplémentaires… Je sens qu’on va bien rigoler, car ceux qui nous ont bassine avec le bon vivre ensemble vont être les premiers à devenir agressifs…