Les États membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés (qui forment l’OPEP+) ont choisi le 4 octobre 2021 de reconduire leur stratégie de rétention de la production d’or noir, propulsant les prix vers le haut. Les cours avoisinent déjà les 80 dollars le baril. Si notre président n’était pas aussi con qu’il l’affiche, voici ce qui se passerait en 2022.
Les pays arabes, aidés par Poutine, ont décidé finalement de garder le plus possible de réserves pour leurs générations futures. Le GIEC approuve, c’est la bonne méthode pour combattre le réchauffement climatique, laisser le pétrole sous terre. L’or noir quadruple, passant de 80 dollars le baril à 320 dollars en trois mois. La facture pétrolière française explose, le gouvernement réagit à bon escient. Après une intense campagne de sensibilisation de la population aux enjeux écologiques, la réduction à 80 km/h sur les routes ordinaires s’élargit à une vitesse limitée à 100 km/h sur toutes les autoroutes. La taxe carbone est étendue à toutes nos dépenses énergétiques, il y a rationnement par le prix. Après discussion (mouvementée) au niveau de l’Union Européenne, il est prévu que la taxe carbone aux frontières sera adoptée dès la fin d’année 2022. De plus tout accord international, tout échange commercial avec l’extérieur, sera dorénavant soumis aux normes écologiques et sociales européennes.
Comme les inégalités sont exacerbées par la pénurie d’énergie, on dégonfle la pression sociale par l’instauration d’un revenu maximum autorisé, bonus et revenus du capital compris ; il est fixé à dix fois le salaire minimum par un vote presque unanime du Parlement. Une intense campagne d’explication dans les médias et les écoles insiste sur la fragilité extrême de notre société thermo-industrielle, devenue trop complexe et incapable de se réformer. On prône les quatre D, Démondialisation, Désurbanisation, Décroissance heureuse et Décentralisation. Pour la Dépopulation, on commence seulement à y réfléchir. Le citoyen comprend que la résilience au choc pétrolier ne pourra s’effectuer que par l’autonomie alimentaire et énergétique acquise au niveau local. L’État décide d’abandonner la plupart de ses prérogatives au bénéfice des entités territoriales. La sortie du nucléaire est acté, les centrales vieillissantes fermeront les unes après les autres. L’essentiel du plan gouvernemental est centrée sur les mesures d’économies d’énergie dans tous les domaines. Gaspiller devient source de culpabilité. Les municipalités réduisent l’éclairage public de nuit, souvent même le suppriment complètement. Les citoyens commencent à bouder volontairement les escalators pour faire de l’exercice physique dans les escaliers. Prendre son vélo ou marcher est devenu tendance, rouler en voiture est désormais ressenti comme exceptionnel, si ce n’est condamnable.
Se rendre autonome devient le leitmotiv. Les familles élargies redeviennent à la mode. Les couples restent plus longtemps en couple, partageant difficultés… et appartement. Ils décident de faire moins d’enfants, et les enfants partagent la même chambre dans des maisons plus petites, plus faciles à chauffer. On garde les personnes âgées dans le foyer familial le plus longtemps possible. Le suicide assisté devient banal. Les habitants des villes se demandent ce qu’ils vont manger, ils commencent à s’organiser. Les jardins partagés se multiplient au milieu des HLM, les tomates poussent sur les balcons. Les pelouses deviennent des potagers, les jardins d’ornement font place à des arbres fruitiers. L’œuf sera pondu dans le poulailler familial, le lait produit dans une économie communautaire et le miel récolté dans des ruchers partagées. Il y a de moins en moins d’employés et de cadres, moins d’emplois surnuméraires. Avoir fait des études longues est devenu un handicap, l’intelligence manuelle est revalorisée. Les artisans, petits commerçants, et paysans se multiplient dans tous les domaines .La reconversion des tâches effectuées par nos esclaves mécaniques est ressentie comme nécessaire. Des techniques douces sont mises en place, la force physique et l’ingéniosité humaine permet de suppléer l’obsolescence de la thermodynamique industrielle. On casse un peu partout les grosses machines qui ont produites le chômage de masse, on les recycle. Chacun comprend qu’aller moins vite, moins loin et moins souvent pouvait procurer le vrai bonheur. Les voitures rouillent, les rotules se dérouillent : marcher dans la forêt devient le nec plus ultra, plus besoin de paradis artificiels. La France est devenue le pays que le monde entier veut imiter… puisque le Bonheur national brut a remplacé le PIB. Nous te souhaitons une année 2022 conforme à ce qu’il faudrait faire…
Pour en savoir plus grâce à notre blog biosphere :
7 juin 2021, Interdiction d’avoir plus de deux logements
14 novembre 2018, A qui doit profiter la hausse du prix du carburant ?
18 septembre 2018, Débat européen sur la notion de post-croissance
Enfer et damnation, Anne Hidalgo propose une baisse des taxes sur les carburants pour une écologie « sociale » : « Certains vont m’expliquer que ce n’est pas écologique. Au contraire : on a besoin de raccrocher les catégories populaires à cette transition. Onze millions de personnes ont besoin de leur voiture tous les jours pour aller travailler. Il faut les accompagner pour tourner la page des véhicules thermiques à partir de 2030… Là où il n’y a pas de solution, on ne peut pas dire aux gens de ne pas prendre leur voiture … Cela veut dire aussi accompagner massivement les Français dans l’achat de véhicules non polluants. »
Comme quoi l’écologie superficielle a encore de beaux jours devant elle !
Il n’y a pas lieu à dire au couples ce qu’ils doivent faire en matière de séparation ! Si l’un des membre du couple souhaite la séparation, celle-ci doit avoir lieu, et le conjoint qui quitte n’a pas à se voir reprocher son choix !
Une seule chambres pour plusieurs gosses, ce n’est pas très bien, par rapport au besoin d’intimité !
Les personnes âgées sont souvent mieux pris en charges par des professionnels que par les familles, lesquelles ne sont pas forcément spécialisés dans el fait de veiller sur les seniors.
Les études longues sont sources de connaissances et de progrès. Il n’y a pas lieu à les combattre !
Chambres communes, vie commune, les vieux à la maison, qui s’occupaient entre autre des gosses, le jardin, la cabane au fond du jardin, pas de bagnole, pas de télé, pas de vacances etc. Tout ça c’était le mode vie en France il n’y a finalement pas si longtemps. C’est également le mode de vie actuel de milliards de gens. Il n’est pas question ici de dire à Pierre s’il doit quitter ou pas Jacqueline, ni de combattre les études, ni de dire aux vieux qu’ils seront bien dans les Epadh… il est juste question d’essayer de dire que nous nous sommes salement embourgeoisés. Et que notre mode de vie actuel n’est pas tenable.
Si on veut vraiment briser la croissance, c’est le contraire, il faut mettre le baril à 5 $ et là plus des 3/4 puits ferment ! Car à 5 $ ce n’est plus rentable d’aller le chercher puisque les coûts d’extraction seraient supérieur à 5 $. A 5 $ il n’y aurait peut être que l’Arabie Saoudite qui pourrait en extraire un peu et tous les autres pays ferment leurs puits ! Et 95%des voitures dans le monde sont à l’arrêt… Il n’y aurait plus assez de volumes de pétrole sur les marchés dans le monde…
– « Vers un baril à 200 dollars ? » ( Business & Marchés 20 avril 2008 )
– « L’Opep n’écarte pas un baril à 200 dollars » ( Le Figaro 28/04/2008 )
– « Vivement un baril à 200 dollars ! » (terraeco 15/12/2011)
– « Avec un baril à 200 dollars » ( Courrier international 18/06/2008 )
– « Inévitablement, vers un pétrole à 200 dollars » ( Petrorama 17 mai 2012 )
– « Un hedge fund prévoit un baril de brut à 300 dollars » ( pressreader 2 mai 2018 )
Vous voyez… depuis le temps qu’ON vous le dit ! Et puis c’est pas n’importe qui, qui le dit !
Ben non c’est Madame Soleil. Bien sûr on peut en trouver d’autres, des prévisions de ce genre, sans parler des commentaires que ces élucubrations suscitent. Comme celui du 20/12/2011 sur cet article de terraeco (Vivement un baril à 200 dollars !) :
– « Oui, un baril à 200 $ et même à 500 $ règlerait pas mal de problèmes »
Super le baril à 200 ! Champagne ! Mais le Top c’est le baril à 500. N’importe quoi !!!
En attendant, le baril à 500, lire cet article du 18/06/2008 de Courrier international. Plus marrant quand même, c’est de voir aussi depuis autant d’années et d’ânées, tous ces «experts» reprendre et ânonner les prévisions d’autres «experts» pas plus éclairés qu’eux. Comme le président de l’Institut français du pétrole de l’époque, Olivier Appert, qui en 2008 à l’Assemblée nationale française claironnait que «nous pourrions avoir un baril à 250, voire 300 dollars d’ici à 3 ou 4 ans» et que le cours se situerait «aux environs de 200 dollars le baril dès la fin de l’année.» Quelle précision ! Et quelle clairvoyance !
Le pétrole est le sang de l’économie productiviste. Nos sociétés thermo-industrielles en sont totalement dépendantes. Or le pic d’extraction a été atteint en 2008, exploitation du pétrole non conventionnel ne fait que retarder l’échéance d’une descente énergétique inéluctable. Matthieu Auzanneau et Hortense Chauvin l’écrivent dans leur dernier livre, « Pétrole. Le déclin est proche » (136 pages, 13 euros).
Un tel livre permettrait (s’il était lu par tous et par toutes) de précipiter l’avènement de la rupture écologique d’avec nos systèmes croissancistes.
« Durant des années – je dis bien des années, pas des mois – nous serons confrontés à une hausse des prix de l’énergie », a lancé le ministre de l’économie Bruno Le Maire.
Avant d’ajouter : « Si nous voulons réussir dans la lutte contre le changement climatique, nous devons investir plus dans l’énergie nucléaire. »
Philippe Escande du MONDE : « L’énergie reste le carburant de notre économie, et le système qui la régule est à la fois mondial, interconnecté et fragile. Penser un peu rapidement que l’on pourra se passer du gaz aussi facilement que du charbon, c’est oublier la réalité de l’économie planétaire. C’est ce raisonnement qui a poussé les grandes majors pétrolières européennes comme BP, Shell et TotalEnergies, à miser sur le gaz en ce début de siècle comme outil pour se débarrasser du charbon et pallier l’intermittence des énergies renouvelables.
Il existe bien une autre solution en Europe, mais seuls les Français et quelques Nordiques y croient encore : le nucléaire. De quoi réveiller le débat. »
Et je parie que Bruno Le Maire a «oublié» de dire que nous devons commencer par économiser l’énergie. Je me demande s’il a vraiment envie de réussir celui-là…
Le problème étant qu’un prix élevé du pétrole ne fait pas baisser la croissance pour autant, et peut même l’alimenter ! Le prix du pétrole n’a rien à voir avec l’offre et la demande, mais ce sont les volumes qui comptent ! Le prix désigné permet d’aller chercher le pétrole là où on le veut géographiquement ! Le cout d’extraction n’est pas le même d’un puits à l’autre, dans le sable on peut continuer de l’extraire avec un prix bas car il n’y a pas besoin de beaucoup forer. Mais des puits en plein océan coûte plus cher à extraire, alors plus on fait monter le prix du pétrole, et plus il y aura de prospection et d’extraction en plein océan. A 320 $ le baril on ira le chercher à des endroits là où on irait pas à 80 $. Selon moi c’est le contraire, plus le prix monte et plus on va en extraire et plus il y aura de croissance, la seule différence étant que les pays pauvres ne peuvent plus en importer à ce prix là, mais les pays riches oui !
– « A 320 $ le baril on ira le chercher à des endroits là où on irait pas à 80 $. »
C’est vrai, mais un certain temps seulement. Parce qu’il ne faut pas oublier EROI (ERoEI, TRE) le taux de retour énergétique. Quand il faudra en terme d’énergie l’équivalent d’1 baril pour en extraire un seul, il y a un moment que ça sera fini. Les Shadoks eux, pourraient continuer à pomper (je pompe donc je suis ; plus ça râte etc.) Et puis le lien entre l’argent et l’énergie. Quand 320 $ ne vaudront plus rien ou pas grand chose, il ne restera plus que la force des bras et des boeufs pour pomper.
Un certain temps, non ils auront jusqu’au bout de la dernière goutte là-dessous ! Ils monteront le prix à 350 ou 400 $ au lieu de 320 $ s’il faut pour continuer de le pomper c’est tout…
Dans un ordinateur il faut 312 litres en moyenne pour en fabriquer un soit à la louche l’équivalent de 2 barils, à 320 au lieu de 80, on augmentera les prix des ordinateur de 240 € en occident, et tout le monde continuera d’en acheter. Les moins riches de France iront un peu moins au restaurant dans l’année pour compenser, mais ils mangeront toujours autant de viande, ils paieront 5 €uros leur côte de bœuf au supermarché au lieu de 20 € au restaurant, c’est tout !
T’en as pas marre de raconter n’importe quoi ? Comme s’il n’y avait que du pétrole dans un ordi. Remarque t’as raison, sans pétrole on ne peut pas extraire les métaux, rares pour la plupart. Ni les traiter etc. ni faire tourner les machines, faire avancer les bateaux et Jean Passe. Et avec ça tu crois que le prix d’un ordi ne devrait pas dépasser 240 € ? Et 5 € pour la côte de bœuf ?
Remarque t’as encore raison, tu dois résonner en nouveaux-euros. La future monnaie, mise en place en 2023, ou 2024… bref dans ces eaux là.
1 Nouvel-euro = 1 million d’Anciens-euros (notre € actuel)
Même à 300 ou 500 $ le pétrole est encore donné ! Parce qu’à 300 ou 500 le baril, çà ne fait toujours pas grand chose par litre , voir le barème que j’ai indiqué plus bas ! Bah oui 1 seul litre représente plusieurs heures de travail humain, et même si on paye 2,3,4 ou 5 euros le litre , c’est toujours plus rentable pour une entreprise d’en consommer que d’embaucher des salariés pour remplacer le pétrole ! Regarde à 320 $ le baril ça fait 2,01 $ le litre, comparé à un smic horaire 10,48 € pour 1 heure de travail tandis que le pétrole représente plusieurs heures de travail, alors même à 5 $ le litre c’est plus efficace et rentable que d’embaucher les bras et les jambes d’un être humain au niveau de la productivité ! Si quelqu’un dit n’importe quoi, ce n’est pas moi, mais toi ! En plus tu dis que je raconte n’importe quoi sans le démontrer, sans argumenter et sans preuve ! Alors que moi les faits et les preuves je les fournis !
Sauf qu’on est en campagne politique. Les élections sont dans plus de 6 mois et je ne pense pas que les électeurs soient prêt brutalement à abandonner la voiture. Hormis dans les grandes métropoles où il est possible de se passer de la voiture, pour les autres, c’est compliqué de changer brutalement de modèle. On ne change pas de maison pour se rapprocher de son lieu de travail si facilement, on ne change pas non plus de travail facilement pour en avoir un plus près de chez soit.
Après je ne dis pas que ce serait une mauvaise chose, je dis juste que je crois. Pas une seule seconde au scénario proposé.
Linfirmier, la notion de décroissance économique a été portée par Delphine Batho lors de la présidentielle 2022, c’est déjà un début. Les élections sont là pour porter un projet, pas pour se faire élire à n’importe quel prix. Bien entendu un projet de rupture d’avec la société thermo-industrielle ne peut pas plaire à ceux qui ont besoin aujourd’hui de leur voiture, mais si le dévoiturage n’est pas pour demain, ce sera pour après-demain. La rareté des combustibles fossiles et leur prix qui va devenir exorbitant nous OBLIGERA à changer, à rapprocher lieu de vie et lieu de travail, à ne pas partir en vacances au loin, à économiser l’énergie en toutes circonstances.
Il ne s’agit donc pas de croyance, mais de conformité avec des paramètres biophysiques que l’économie orthodoxe s’est efforcée d’ignorer depuis le XIXe siècle. Nous voyons le résultat, réchauffement climatique, déplétion pétrolière, etc.
LINFIRMIER a raison de rappeler qu’on est en campagne politique. Remarque, on y est tous les jours. BIOSPHERE précise que ce scénario 2022, cette fiction (qui ne se déroule évidemment pas en 2022 mais dans un futur indéfini) devrait être un projet. Disons un programme de campagne pour 2022. Seulement voilà, maintenant que Delphine n’est plus là, qui pourrait le porter ? Biosphère évidemment. Sauf qu’il n’est pas candidat.
Manu peut-être… s’il «n’était pas aussi con qu’il l’affiche». Autant dire qu’il ne faut pas compter sur lui. Parmi les autres candidats déclarés ou potentiels, qui donc voit les choses sous cet angle. Aucun ! Alors lequel ou laquelle a une vision, un projet, un programme, qui se rapproche le plus de ça ?
Cette question ou ce problème reste toutefois un détail, si j’ose dire.
(suite) Parce qu’admettons… que les Français soient subitement devenus plus écolos que jamais… venant ainsi confirmer les résultats de ce sondage (Odoxa oct.2019) qui nous «révélait» que 67% des Français étaient «favorables à la décroissance»… il nous resterait encore à faire avec Poutine. Soutiendrait-il la France, comme l’URSS a soutenu Cuba, pour que ce formidable projet aboutisse ?
En attendant, j’ai du mal à imaginer Poutine et les émirs arabes (et pas qu’eux bien sûr) en apôtres de la simplicité volontaire. Ou alors dans un avenir très, très, lointain.
Sinon, si on regarde le prix au litre, alors dans un baril il y a 159 litres, donc à
80 dollars = 0,50 € /litre
100 dollars = 0,62 € /litre
200 dollars = 1,25 € /litre
320 dollars = 2,01 € /litre
Alors voilà à 320 dollars, le smicard français gueulera fort, mais ceux qui perçoivent au-delà du smic se prendront une claque sur le museau mais pourront tout de même continuer de rouler normalement ! En outre il est évident qu’à ce prix le gouvernement français baissera le % de taxes sur les carburants, mais vu que le prix de base sera plus élevé alors avec un % plus faible le gouvernement ne perd rien en recettes.
En résumé on fantasme beaucoup sur Biosphères ! Si l’Arabie Saoudite décide de lancer le pétrole à 320 dollars le baril, en moins de 48 heures, les saoudiens verraient les porte-avions US débarquer pour leurs mettre une rafale de Scud ! Autrement dit, ça ne sera ni la Russie ni l’Arabie Saoudite qui décideront de mettre le baril à 320 dollars, si ça doit se faire, ce sera par la volonté des États Unis !
Et avec un baril à – 37 dollars (avril 2020) … ça nous fait le litre à combien ?
En euros STP !
Taux de change en Avril 2020
1 USD = 0.9680 €
1 € =1,0712 $
Alors 37 $ = 39,6344 €
1 baril de pétrole 158,987 litres
Donc le litre en €uros donne 39,6344 / 158,987 =0,2492933384490556 €
Ça te va, c’est assez précis ?
Et comme ce n’était pas 37, mais MOINS 37 dollars…
j’en déduis que si … j’avais acheté un baril à cette époque
on m’aurait filé 39,637587 € ( 0,2492933384490556 x 158,987 )
Disons 40 balles en PLUS des 158,987 litres de brut !
Pour le bidon je ne sais pas. S’il est consigné ou pas .
Le prix du pétrole n’excédera pas les 100 dollars pour les prochaines années, du moins le prix ne restera pas très longtemps à plus de 100 dollars. En effet, à ce prix, seuls les pays occidentaux peuvent se le payer, quant aux pays émergents, comme l’Inde par exemple, ne supporteraient pas un prix à 100 dollars ou plus ! A 100 dollars, beaucoup de pays s’effondrent économiquement, tous les pays qui en importent s’effondrent, sauf les pays occidentaux. Donc, ils ne prendront pas une telle décision, car on a l’expérience du truc puisqu’en 2007 le pétrole avait franchi les 100 dollars, donc on sait que beaucoup de pays coulent à ce prix.
A plus de 100 dollars le pétrole de schiste devient rentable, à 320 dollars le pétrole de schiste devient ultra-rentable. Alors à ces prix que va-t-il se passer ? Ben les États Unis vont multiplier l’ouverture des puits de pétrole, et on ne peut pas exclure non plus que la France s’y mette à 320 dollars pour le schiste ! Alors vraiment écologique à 320 dollars ? A ce prix, le financement de recherche de nouveaux puits devient lui aussi rentable, on peut même commencer à extraire le pétrole du Venezuela ! Donc on peut taper dans des réserves qui ne sont pas rentables à moins de 100 dollars à cause des coûts d’extraction trop élevés, mais à 320 ça devient possible à grand échelle !
Tu dis qu’il n’excèdera pas les 100 dollars… mais d’un autre côté Madame Irma nous prédit qu’il sera à 320 en 2022. Qui faut-il croire, la boule ou les tarots ?
Si le pétrole monte à 320 $, tous les pays émergents (essentiellement du sud) qui importent du pétrole, coulent ! Et subiront le même sort que le Liban ! Tous ces pays ne peuvent plus importer de pétrole à 320 dollars ! C’est guerres famines et épidémies direct ! Pas besoin de tarot, c’est de la logique ! En plus on connaît les résultats à l’avance d’un pétrole à 100 $ ou plus puisqu’on en a fait l’expérience en 2007. Donc on le sait, ça se passera comme j’ai dit !
En revanche, le pétrole qui coûte cher à extraire comme le pétrole du Venezuela du Canada car bitumineux et le pétrole de schiste américain, à plus de 100 $ ces pétroles deviennent rentables et à 320 $ vraiment très rentables.
Si tu le souhaites le pétrole à 320 $ allons-y si tu veux ! Mais ne fais pas ta mijaurée juste derrière en faisant semblant d’être surpris des résultats alors que je te les aurais annoncés et qu’on en a déjà connu l’expérience !
Qu’est ce qui t’autorise à penser que je souhaite un baril à 320 dollars ? Crois-tu que je ne suis pas capable de deviner ce qui se passerait avec un baril à ce prix là ? Comprends-tu au moins ce que je raconte ? Sans parler du troisième, sais-tu faire la différence le premier et le second degré ?
Avant de crier bravo (enfin ! champagne ! etc.) essayons de voir le but de cette décision de ne pas plus ouvrir les vannes. Nul doute qu’il s‘agit avant tout d’une stratégie, dont le but est comme toujours de tirer ses marrons du feu. Ce marché (du pétrole, des hydrocarbures, de l’énergie) est soumis à une multitude d’interactions entre les différents acteurs, ce ne sont donc pas les stratégies qui manquent. On peut même dire qu’il ne s’agit que de ça, un jeu de stratégies. Bien plus complexe que le jeu d’échecs. C’est pour ça que l’observateur non initié n’y comprend généralement rien. Comment expliquer que les niveaux de production augmentent ou se maintiennent alors que les prix baissent ? Comment le baril de pétrole peut-il valoir -37 dollars ? etc. etc.
Certains bien avant d’autres, les pays exportateurs de pétrole (hydrocarbures) ont tous fini par comprendre qu’ils avaient intérêt à penser à l’après-pétrole. Là encore des stratégies. Les fonds baptisés «pour les générations futures» (ex. le Fonds souverain norvégien) ne sont pas du pétrole, en réserve, pour les générations futures… mais du pognon. Des milliards investis de part et d’autre à travers le monde, dans le but de résister aux crises et d’éviter un éventuel et prévisible ralentissement de leur économie.
– « Les pays pétroliers sont de plus en plus inquiets pour l’avenir de leur rente, désormais convaincus que conserver du pétrole «pour les générations futures» (stratégie longtemps défendue par Riyad) n’est plus pertinent. »
(Jean-Michel Bezat dans Le MONDE 31 août 2021 : Saoudiens et Emiratis, rivaux dans la course à l’après-pétrole )
– « Les pays arabes, aidés par Poutine, ont décidé finalement de garder le plus possible de réserves pour leurs générations futures. » (Biosphère)
Qui comprend quelque chose ? Qui peut expliquer ?