Il faut se souvenir de ce constat de Patrick Le Lay, PDG de TF1 : « Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Les émissions de TF1 ont pour vocation de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages publicitaires. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau disponible. » A cause de ces publicitaires marchands d’illusions nocives, nous sommes submergés par le Coca-Cola et ses pollutions diverses.
Stéphane Mandard : L’ONG Break Free From Plastic classe les entreprises championnes de la pollution plastique. Coca-Cola termine en tête de ce palmarès. Un score qui fait tache pour une entreprise qui se dit éco-compatible. « Nous nous engageons notamment à permettre la collecte de tous les emballages de nos produits d’ici à 2025 afin qu’ils ne finissent pas comme des déchets sauvages ou dans les océans. » Rien d’étonnant à ce que la marque américaine – qui distribue aussi Fanta, Sprite ou Tropico – soit la plus souvent retrouvée. C’est l’entreprise qui génère le plus d’emballages plastiques, 3 millions de tonnes par an, soit environ 108 milliards de bouteilles, une bouteille sur cinq dans le monde. Le coût de la collecte, du tri, de l’élimination ou du recyclage de ces bouteilles a été estimé à environ 32 milliards de dollars (27,5 milliards d’euros) pour la seule année 2019 selon les calculs de WWF, quasiment le chiffre d’affaires de Coca-Cola en 2020 (33 milliards de dollars).
Lire aussi Tout le MONDE en croisade contre Coca-Cola
Voici quelques commentaires sur lemonde.fr :
Hervé Corvellec : Après des années de déni et des années de déclarations mensongères, les entreprises multinationales ont inauguré une nouvelle stratégie qui est de se présenter comme la solution (et non pas le problème), par exemple auprès de l’Union Européenne, des Nations Unies….et auprềs de la COP climatique.
Maurice Benzaquen : Faire du name and shame là-dessus est sans doute utile. Mais ne faire que ça sur le sujet des détritus jetés par … nous, les lecteurs, sans jamais parler de nos comportements individuels n’est plus du journalisme mais de l’activisme.
Michel SOURROUILLE : Coca-Cola a largement contribué à fixer l’image actuelle du père Noël : à partir de 1930, une série de publicités pour la marque Coca-Cola utilisait le costume rouge et blanc. Le système marchand s’emparait dorénavant des mythes religieux. La duplicité du système marchand est à son comble et Coca-Cola va inonder le monde de son beaujolais américain. En 1900, il suffisait d’une orange donnée à un enfant pour avoir l’impression d’un immense cadeau. Aujourd’hui le Coca-Cola devient la denrée de base d’une grand partie des milieux peu favorisés. Même dans le désert on boit du Coca-Cola. Et même dans les pays producteurs d’orange, on préfère l’infâme Coca-Cola au jus d’orange local. Il ne suffit pas de boycotter le Coca-Cola et tous les sodas, il faut supprimer la publicité pour redonner aux consommateurs le libre-choix de leurs actes.
Pgayet : Coca-Cola, champion du monde de la pollution corporelle… sucre, faux sucre, caféine…allons-y et après on court chez le médecin pour trouble cardiaque, diabète et obésité… les producteurs sont autant en faute que les consommateurs.
Hein : Si l’humanité se composait de 5 millions de personnes, en supposant qu’elles aient la même civilisation industrielle que nous, on aurait de la place, alors aucun problème de pollution ni d’énergie, & nos déchets se recycleraient sans atteindre un stock critique. Mais on est 7,9 milliards, prétendant tous tabler sur le produit emballé transporté par les multinationales, même au milieu du désert.
Notre blog biosphere s’intéresse à Coca-Cola depuis longtemps :
8 septembre 2011, boycottons Coca-Cola, buvons de l’eau, c’est plus écolo
6 mars 2011, supprimons (le) Coca-Cola
« Le coût de la collecte, du tri, de l’élimination ou du recyclage de ces bouteilles a été estimé à environ 32 milliards de dollars »
Dans les 4 R, le Recyclage doit arriver en dernier par ordre d’importance alors que c’est celui-ci qui est dans la bouche de tous et dans les arguments des producteurs/consommateurs de futurs déchets.
Les 4 R: 1/ Refuser (le produit en tant que consommateur)
2/ Réduire (la quantité de ce produit)
3/ Réutiliser (transformer ce produit, ou le remettre sur le marché d’occasion)
4/ Recycler
Un autre champion de la pollution, c’est McDonald’s. Pour moi l’un ne vaut pas mieux que l’autre. D’ailleurs qu’est-ce qu’on boit chez McDonald’s ?
– « chaque minute, l’entreprise utilise près de 2,8 tonnes d’emballages jetables pour servir ses clients à travers le monde, ce qui représente 115 tonnes d’emballages jetés par jour en France, soit plus d’1 kg par seconde ! » ( Rapport Zero Waste France en mai 2017 )
Après avoir ingurgité ces saloperies, bourrées de graisses et de sucres, trop souvent ces pauvres gens pressés, ces amateurs de tout ce qui va vite (fast-foods, fast-track etc.), balancent ces saloperies d’emballages dans le caniveau ou sur la pelouse. Ou pire dans le fossé, dans la nature.
Je les vois faire et je peux dire que ce sont généralement des jeunes. Eh oui !
Et depuis le temps, je peux dire que j’en ai allumé plus d’un, de petits salopards.
Et ramassé des «tonnes», de saloperies. Misère misère.
Alors au lieu de balancer tout ça, même dans une poubelle, j’invite tous ces misérables (le temps ne fait rien à l’affaire) à ramener toute cette merde là où ils l’ont achetée.
Oui, chez MdDonald’s ! Et là, peut-être, que le misérable Clown trouverait une vraie solution à ce problème de déchets.
Que les jeunes mon œil ! Les fast food ont poussé comme des champignons partout en France depuis le début des années 80 ! Or ceux qui ont commencé à implanté ces fast food avaient minimum 20 mais principalement des quadragénaires, soient des personnes qui sont nés entre les années 40 et 60 puisque les jeunes de 20 ans d’aujourd’hui n’étaient pas encore nés ! D’autant que dans les années 80 il n’y avait pas autant de poubelles publiques qu’aujourd’hui et aucun recyclage tout à l’incinérateur ! Donc les jeunes d’aujourd’hui n’ont fait qu’hériter d’un mode de vie que les baby-boomers et soixante-huitards ont installé. J’étais à peine haut comme 3 pommes sortant de mon berceau que les fast food vos générations les avaient installés ! Puis quand on va voir dans les Mac do, il n’y a pas que des jeunes, mais toutes générations !
C’est vrai ça, si les jeunes se conduisent comme des porcs c’est la faute de leurs vieux qui les ont mal éduqués. Salauds de vieux va !
Faites ce constat en apercevant au loin sur la route des déchets sur le bitume, 9 fois sur 10 c’est une poche d’emballage Mc Do. De la bouffe de merde, jeté comme de la merde, par des consommateurs tout aussi inconséquents. A croire qu’ils deviennent ce qu’ils bouffent…
« Et pourtant elle tourne » aurait dit Galilée
« Et pourtant, si nous étions beaucoup moins nombreux tout irait mieux », me permettrais-je de paraphraser. Il n’y a pas une menace qui ne serait moindre, et la vie sur Terre pourrait s’épanouir et durer comme elle l’a fait de tous temps quand les hommes n’étaient pas là où quand ils étaient très peu, avec leur arrivée, partout, sur tous les continent tout s’est effondré.
– « Et pourtant, si nous étions beaucoup moins nombreux tout irait mieux »
Ou pas. Vous pouvez imaginer «mille» scénarios, allant des pires aux plus beaux.
Ne vous en faites pas pour la vie sur Terre, ça aussi je l’ai dit «mille» fois.
Alors à quoi bon refaire le monde, ressasser et déplorer une réalité sur laquelle nous ne pouvons rien faire ? Ou alors si peu. Certes, faire en sorte que la Terre porte 1 milliard d’humains de moins en 2050, voire 2100, c’est toujours mieux que rien. Seulement attention ! Et ça encore, je vous l’ai dit «mille» fois.
Si…nous étions beaucoup moins nombreux, alors en effet aujourd’hui il y aurait beaucoup moins de plastiques, dans les magasins, les poubelles, les fossés, les océans et partout. Et pourtant… dans ce même système (toujours plus), ce serait encore reporter ce problème de plastiques à plus tard, le laisser en héritage aux générations futures. Et encore… s’il n’y avait que le plastoc.
Le nombre d’humains n’est pas Le critère déterminant. Le partage et la sobriété sont les points clés. Si la quantité de la population est toujours mis en avant alors vous aurez effectivement de nouveaux adeptes de la décroissance démographique, mais pas le « gratin », plutôt les riches occidentaux (pour caricaturer) qui seraient effectivement POUR moins d’africains, d’asiatiques, de latinos et de pauvres occidentaux dans l’unique BUT que les « riches » puissent consommer encore + de leur vivant ou que leurs descendants puissent continuer à consommer autant qu’eux!
– « Si l’humanité se composait de 5 millions de personnes [etc.]»
Hein est victime de la Pollution. Comment une humanité de 5 millions de personnes (l’Île‑de‑France en compte 12,3 millions) pourrait avoir «la même civilisation industrielle que nous» ?
Autrement dit, comment pourrait-elle assurer le fonctionnement du Système, tel qu’il est et qu’il fonctionne : Production et consommation de masse dont la SEULE finalité est d’assurer une croissance illimitée des profits d’une minorité. (Lire Ellul*)
Et quand bien même si l’humanité se composait de 50 ou 500 millions. Ce pauvre Hein ne comprend pas, et il n’est pas le seul, que dans ce système cette idée (idéologie) nous con damne à être toujours trop nombreux. En attendant il n’y a que 2 solutions, soit on tord le cou de ce système (moribond) et alors bon courage notamment pour la patience, soit on se débarrasse de cette idéologie encore plus dangereuse et mortifère.
Je voudrais rappeler une thèse qui est bien ancienne, mais qui est toujours oubliée et qu’il faut rénover sans cesse, c’est que l’organisation industrielle, comme la « post-industrielle », comme la société technicienne ou informatisée, ne sont pas des systèmes destinés à produire ni des biens de consommation ni du bien-être, ni une amélioration de la vie des gens, mais uniquement à produire du profit. Exclusivement.
Tout le reste est prétexte, moyen et justification. ( Le bluff technologique )
– « Il faut se souvenir de ce constat de Patrick Le Lay, PDG de TF1 »
Eh oui, c’était en 2004. En ce qui me concerne, celui-là et celle-là resteront gravés dans ma mémoire. Quel culot tout de même ! On aurait pu alors s’attendre à un tollé général, voire une révolution… Même pas ! Loin de plonger, l’audience de TF1 n’a fait qu’augmenter.
L’audience donc les profits, le Pognon. En 2020 le groupe a engrangé un bénéfice net de 55 millions d’euros ! Pour dire à quel point nous sommes cons !
En plus de toutes ces saloperies diverses et variées (Coca Cola, pubs, propagandes etc.) chaque jour ON nous abreuve et nous soule de chiffres… astronomiques.
Millions… de chômeurs, de bouteilles etc. Milliards… d’êtres humains, d’étoiles, de déficits et j’en passe. Probablement parce que ça donne un air savant, désormais tout et n’importe quoi s’exprime en millions et milliards. Seulement, pour pouvoir se faire une idée de ce que tout ça représente, encore faut-il avoir un coin de cerveau disponible.
108 milliards de bouteilles ! 108 x 5 = 540 milliards !! Ça vous parle, ça ? Non bien sûr.
540 / 7,8 = 69 => 69 bouteilles par têtes de pipe et par an !
Là par contre on commence à imaginer le gros tas, de bouteilles en plastoc.
3 millions de tonnes ??? => 3 x 5 = 15 => 15 millions de tonnes de bouteilles en plastoc produites chaque année dans le monde !
Antoine de Saint Exupéry ça vous parle ? C’est un des plus gros porte-conteneurs au monde (400 mètres de long, 260.000 tonnes en pleine charge).
3 millions de tonnes, de bouteilles en plastoc… ça nous fait 11,5 Antoine.
Et 9 milliards de tonnes de plastique produites depuis 1950 ! Et 66,6 kg de déchets plastiques produits par personne et par an, en France ! etc. etc.
Le comble de l’enfumage est atteint quand tout et n’importe quoi est traduit en Pognon. Tant d’euros (ou de dollars) pour la tonne Carbone, tant pour une forêt, tant pour la planète, une vie humaine etc. N’importe quoi !
32 milliards de dollars ou d’euros ??? En arrondissant à quelques petits milliards près, c’est le dixième de la fortune d’Elon Musk. Je vous laisse calculer le poids en billets de 100. En billets de 50 et de 10, de dollars et d’euros et de yens si ça vous amuse. Je vous laisse imaginer le nombre de valoches et de camions pour trimballer tout ça. Maintenant quand on voit, dans ce monde là, avec quelle facilité et légèreté volent et s’envolent ces millions et milliards, comment ils sont créés etc. on comprend alors que 32 milliards de dollars ce n’est que du vent !
Par contre 11 Antoine, ça oui c’est du lourd !