Certaines personnes font une fixation sur la stérilisation, considérée par eux comme obligatoirement forcée. Pourtant cette méthode de contraception, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, peut être considérée comme une pratique volontaire et courante.
Lire, POUR ou CONTRE la stérilisation forcée ?
Ravi Pinto (New Delhi) : En Inde, plus d’une femme sur trois opte pour la stérilisation comme moyen de contraception synonyme de libération. 37,9 % des femmes mariées et en âge de procréer sont stérilisées, soit plus d’une femme sur trois, selon la dernière enquête nationale sur la santé de la famille, réalisée entre 2019 et 2021. Le phénomène, à la fois rural et urbain, est même en augmentation. Les assistantes médico-sociales, accréditées par le gouvernement, présentent aux femmes toutes les options : les injections contraceptives, la pilule ou encore le préservatif. Elles sont présentes dans chaque centre de santé local dans les zones rurales. Mais ce n’est qu’en 2016 que la Cour suprême indienne a ordonné l’interdiction des stérilisations de masse dans les campagnes. Seules 5,1 % des femmes prennent la pilule contraceptive, un peu plus de 2 % ont recours à des méthodes intra-utérines, et moins de 1 % choisissent les injections contraceptives. A l’inverse, la stérilisation masculine, pourtant plus simple d’un point de vue chirurgical, stagne. Seuls 0,3 % des hommes y ont recours. La vaste campagne de stérilisation forcée à destination des hommes menée en 1975 peut en partie expliquer la réticence à avoir recours aux vasectomies. En France, plus de 30 % des femmes prennent la pilule contraceptive et la stérilisation définitive reste rare (4,5 % des femmes).
LéaJ : J’ai 55 ans. Je n’ai jamais voulu avoir d’enfant. Toute ma vie j’ai demandé cette stérilisation à mon gynéco. Réponse : non. Parce que peut-être un jour voudrez-vous des enfants. C’était la règle: La stérilisation est réservée aux mères d’au moins 3 enfants. Donc nous vivons dans un pays où le choix de ne pas avoir d’enfant est nié. En revanche la PMA est subventionnée.
Mathilde : j’ai une amie avec 3 enfants qui l’a demandé, on lui a dit non au prétexte que si ses enfants meurent ou si elle se met en couple avec un nouveau partenaire peut être elle en voudrait à nouveau… On nous laisse pas la libre disposition de nos corps et je trouve ça assez grave.
Kalyzia : A 35 ans après 2 enfants, j’ai demandé la stérilisation au gynéco. Réponse : « Ce n’est pas dans mes attributions. Et si votre mari mourrait, vous ne pourriez plus vous « recaser » !!!
Lire, Ligatures des trompes et vasectomie pour tous et toutes
La vasectomie dans le monde : Dans sept pays, la prévalence de la stérilisation masculine est supérieure à celle de la stérilisation féminine : en Nouvelle-Zélande (44 % des hommes de plus de 40 ans), en Australie (25 %), au Royaume-Uni, en Corée du Sud, en Espagne, au Bhoutan et aux Pays-Bas. En France, la vasectomie est légale depuis seulement 2013. Interdite par la première loi de bioéthique (1994), elle était auparavant considérée comme une mutilation corporelle. La décision se fait en concertation avec un médecin après un délai de réflexion d’au moins quatre mois.
Pour une Démographie Responsable, l’association :
Vasectomie : la nouvelle mode ? ( Publié le 19 Oct 2021 sur genethique.org )
Le mot est lâché, MODE. Notez bien qu’on n’affirme rien ! On s’interroge, tout bonnement.
Extrait : « En 2014, je faisais une à deux [vasectomies] par mois, explique Vincent Hupertan, urologue spécialiste de cette intervention. En 2021, je suis autour de 25 par mois. […]
J’ai un patient pour une vasectomie parce que son meilleur ami l’a fait avant. »
– « Etre dans le vent : une ambition d’une feuille morte » ( Gustave Thibon )
– « Pourtant cette méthode de contraception (la stérilisation) , que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, peut être considérée comme une pratique volontaire et courante. »
Peut-être considérée… certes, mais tout dépend par qui. Comme une pratique courante… là encore ça dépend où, quand et comment. Mais comme une pratique volontaire… alors là !
Le « c’est mon choix » (et «parce que je le vaux bien») est à la mode. C’était d’ailleurs le titre d’une émission TV. Que certains et certaines décident de se faire tatouer de la tête aux pieds, et/ou piercer du nez au clito, ou encore pucer pour soi-disant se «faciliter» la vie, c’est leur problème. Que ces excentriques se trouvent beaux, originaux, et même libres… après tout ce n’est pas le mien, problème. En attendant, le choix impose la liberté.
N’empêche que le tatouage peut être imposé. Notamment dans certaines cultures. Comme «chez nous» avec le perçage des oreilles d’une petite fille, qui n’a rien demandé. Je ferais toutefois une différence entre deux petits trous aux oreilles et l’excision et la circoncision, imposées là encore à des petits enfants. Et là il n’est évidemment plus question de parler de liberté.
Et qu’on ne vienne pas me raconter que 100% des femmes indiennes stérilisées étaient réellement volontaires, consentantes et blablabla.
La mode c’est l’air du temps, ça va ça vient, ça ne vaut finalement pas grand chose. De son côté la culture reste bien plus solide. Parfois c’est bien, parfois ça l’est moins, et parfois ça dérape dans le grand n’importe quoi. C’est d’ailleurs ce qu’on voit aujourd’hui. Misère misère !
– BIOSPHERE 16 AOÛT 2021 À 22:23 : « Pour la question démographique […] Un individu n’a pas à se positionner POUR ou CONTRE la stérilisation forcée […] Mais [etc.] »
– MICHEL C 16 AOÛT 2021 À 14:22 : « De mon côté aucune hésitation, je suis CONTRE. »
– 18 AOÛT 2021 eh ben on l’a fait ! Le Sondage. POUR ou CONTRE… la stérilisation forcée ?
Le message (ne pas tuer le messager) ou la propagande c’est comme vous voulez, c’est que pour la Bonne Cause on doit être POUR. Réfléchissez bien et Décolonisez vos imaginaires.
POUR ou CONTRE c’est BLANC ou NOIR, choisis ton camp camarade et prend exemple sur Greta. Sur les 4 pelés et 1 tondu que nous sommes ici, 3 ont joué le Jeu, ce qui donne un taux de participation et d’exprimés de 60 %. Pas mal.
– DIDIER BARTHÈS 18 AOÛT 2021 À 22:58 : « Contre, évidemment.»
– MARCEL 19 AOÛT 2021 À 08:35 : « Pour bien sûr, surtout pour l’Afrique et les pays muzz […]»
– « Certaines personnes font une fixation sur la stérilisation, considérée par eux comme obligatoirement forcée. » (Biosphère/STATISTICON 27 DÉCEMBRE 2021 À 17:01)
1) J’ai déjà répondu en suivant à STATISTICON.
2) Une fixation !? Elle est bien bonne celle là ! Comment alors nommer cette obstination à nous resservir ad nauseam ce plat pourri ? En ce moment la stérilisation, en suivant on nous resservira l’avortement, et puis encore l’euthanasie. Et toujours cette FIXATION sur le SURNOMBRE !
Biosphère doit se dire qu’à forces de répétitions (etc.) il finira bien par nous faire intégrer («accepter») l’idée que la contrainte c’est le volontariat. Et qu’un cercle est un carré, que le mensonge c’est la vérité etc. Pas à moi en tous cas !