un mort sans importance, Steve Jobs

Que reste-t-il de lady Diana ? Rien, sous le pont d’Alma continue de couler la Seine. Que reste-t-il de Michael Jackson ? Presque rien, son docteur est en procès très médiatisé. Que restera-t-il de Steve Jobs ? Absolument rien, il ne s’agissait que d’un commercial doué.

Pourtant le quotidien LE MONDE lui consacre plusieurs pages*. Pour nous, on ne fait pourtant que décrire un fanatique de la technique qui intoxique la jeunesse et détériore notre société. Que penser de Céline, 25 ans, qui possède iPad2, Macbook Pro, iPod touch, iPhone 4, Apple TV et attend avec impatience la sortie d’iPhone 4S. Céline et une technolâtre enrôlée par son gourou. Céline ne sait même pas expliquer son attachement aux produits Apple et ne sait que répéter bêtement : « Steve a changé ma vie, tout simplement. » Que penser de ces Applemaniaques qui font la queue pendant des heures pour acheter le produit dernière génération qui va bientôt aboutir à la poubelle : que Steve Jobs et ses fans n’ont aucune connaissance de la montagne de déchets qui nous produisons au détriment des générations futures. La devise de Steve Jobs, « soyez fous », doit être prise au pied de la lettre.

On dit que Steve Jobs a révolutionné le rapport à la musique, à la lecture, à l’information. Mais c’est pour dresser la population à être un pur consommateur qui ne sait pas faire de la musique par lui-même, qui ne sait plus lire de livres et qui ne peut même pas décrypter l’information, bien que suréquipé en joujoux informatiques. De toute façon Steve Jobs a provoqué l’obsolescence (la mort anticipée) de ses propres produits et un jour la concurrence fera en sorte qu’Apple ne soit plus qu’un lointain souvenir : un produit chasse l’autre, une marque est chassée par une autre, une poire remplace une pomme, la tablette Aakash n’est qu’à 35 dollars. Steve Jobs n’a jamais adhéré à l’esprit du logiciel libre, il voulait seulement conforter son monopole, aucune ouverture d’esprit de sa part, business as usual. Il s’agit toujours de la culture du bureau et de la chaise, sauf qu’on peut transporter le bureau et la chaise en marchant. Il s’agit avec Steve Jobs d’une réussite marketing qui nous fait prendre le moyen technique pour une fin, qui nous enferme en nous faisant croire que nous sommes libres… Il s’agit toujours d’une industrie culturelle qui fait du fric, pas une manière de promouvoir une société plus paisible et plus conviviale. Steve Jobs n’était qu’un commercial sans importance, plus néfaste qu’utile.

* LE MONDE du 8 octobre 2011 : La génération Macintosh pleure son gourou (p.2) ; Face à une concurrence décomplexée, l’après  Steve Jobs s’annonce périlleux (p. 13) ; L’esthète du numérique (p. 15) ; Steve Jobs, mon ami (p.15) ; l’iPhone, de l’entreprise à la  cour d’école (p. 20)

12 réflexions sur “un mort sans importance, Steve Jobs”

  1. botox,
    Tu ne peux pas être fier de toi si tu possèdes un iPhone, un iPod ou un iPad. Travail des enfants, cadences infernales, intoxication par des agents chimiques, les produits Apple sont fabriqués en Chine dans des conditions de travail déplorables et condamnables.
    C’est la compagnie américaine elle-même qui le reconnaît, dans son rapport annuel.

    Nous ne sommes pas jaloux, nous essayons seulement d’être objectifs !

  2. J’ai jamais lu un article aussi nul que sa , c’est vraiment bisar de voir des gens aussi jaloux , et qui trouve que des défaults a Apple.

  3. Cet article est très négatif, et je suis en fin de compte a l’opposé de cette vision. Si chacun réagissait comme toi, alors personne ne pourrait être pris en modèle.

    Que reste-t-il de Mickael Jackson? Enormément de chose, sa danse, sa musique, sa maison. Tout cela va rester parce que cela a marqué de nombreux jeunes – dont moi- durant les années 80.

    Tout le reste prouve juste que tu es dépassé par la technologie; en langage familier, on pourrait dire « ringard » ou dépassé. Mais bon, je suppose que ça te dérange pas.

    1. bonjour Surfman
      Si l’existence contemporaine se résume pour les jeunes à ce qui restera de Michael Jackson, nous nous posons sérieusement des questions sur l’avenir d’une telle génération…

      Nous, nous avons, sans carte bancaire ni portable, l’amour des techniques douces.

      Nous ne voulons pas être dominés par les gadgets électroniques… ce qui ne nous empêche pas de nous servir d’Internet pour faire comprendre aux jeunes qu’il y a beaucoup de modèles à suivre, Ellul, Gandhi, Illich, Malthus, les casseurs de pub, les faucheurs d’OGM, etc

  4. [citation] biosphere : «Nous, nous désirons un monde sans informatique et tous ses produits dérivés, nous aimerions un monde sans blabla.» [fin de citation]
    Ahem… Bonne occasion: vous pourriez commencer par fermer votre blogue? :-)))))))))
    (Ceci est de l’humour, bien entendu, je conçois très facilement la possibilité de contradiction à l’intérieur-même d’un cerveau…) 😉

  5. @ Steph
    Nous orienter vers un blog écrit en Anglais démontre-t-il l’absence de réflexion en France sur les gadgets américains ? Est-ce seulement pour masquer l’absence de réflexion de votre commentaire ? La fausse adresse mail que vous avez donné ne démontre-t-elle pas que vous n’avez aucune volonté de dialogue sur le fond ?

    Quelle est l’utilité réelle des iPad, iPhone et iPod ? Vous vous gardez bien d’en débattre !

  6. Réduire Jobs et Apple à des files d’attentes de cérébrés qui vont jeter leur joujou 6 mois après leur achat, c’est la preuve d’une méconnaissance totale du sujet. Vous partez de tellement bas que la démonstration du côté totalement caricatural de votre article serait un peu longue. Il y a largement matière à formuler des critiques intelligentes, encore faudrait-il savoir de quoi vous parlez… Une piste de départ : theregister.co.uk/2011/10/06/steve_jobs_bio_1/

  7. Un article tellement crétin qu’on ne sait quoi y ajouter. Relisez l’histoire de l’informatique et celle du bonhomme en question, après cela vous pourrez peut être en parler…

    Remarque des modérateurs du blog biosphere @ Steph :
    Si notre billet vous paraît « crétin », encore faudrait-il le démontrer…

  8. En attendant, l’appareil avec lequel tu écrit, même si ce n’est pas un Mac, bénéficie de près ou de loin de l’influence de Steve jobs. Pourrais-tu dire où en serait l’informatique personnelle sans lui? Les logiciels libres sont la plupart du temps moches et mal pensés. Les logiciels Mac sont beaux, stables et peu cher, le dernier OS est à 29$, c’est pas la mort! Tout le monde en veut à Steve Jobs d’avoir fait d’Apple l’entreprise High-Tech la plus florissante du monde, je peux te le dire en MacUser de longue date, tout le monde donnait Apple pour mort il y à peine plus de 10 ans, on nous traitait de marginaux. Depuis qu’Apple devance ses concurrents et innove à des années d’avance, on nous traite de moutons… Mais où en serait l’informatique sans lui? Sans doute des gros pavés gris en plastique sur des systèmes rudimentaires avec des typos pixelisées, plantant souvent… Mince! Sans m’en rendre compte je viens de décrire un pécé sous windows.

    1. Blablabla est certainement un commercial au service de Commercial 1er qui s’appelait Steve Jobs : il ou elle attaque la concurrence et glorifie son propre produit.
      Nous, nous nous intéressons à l’utilité sociale d’un tel produit (nulle) et à son emprise sur les marchés publicitaires (démesurée).
      Nous, nous désirons un monde sans informatique et tous ses produits dérivés, nous aimerions un monde sans blabla.

  9. iStone

    Qui pour succéder à ce monstre sacré de l’informatique en liberté ?
    Personne…
    Je ne vous le fais pas dire… qui peut mieux faire ? Personne…
    Je ne vous ai rien dit mais je vais tout vous dire…
    J’ai entre les mains l’invention qui dispense de toutes les inventions…
    Qui va réconcilier les fins que l’on vise et les moyens dont on dispose!
    L’objet qui se moque de tous les objets … l’appareil à nul autre pareil…
    Je l’ai baptisé : l’I Stone… il fallait y songer… stone… le monde est stone!

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