L’année de ma naissance en 1947, la population mondiale était de 2,3 milliards. Ce chiffre me semble déjà vertigineux, 2 325 000 000 personnes. A l’heure où l’ONU annonce 8 milliards d’habitants au 15 novembre 2022, l’avenir me semble bien compromis. Si je vivais centenaire, les statistiques pour 2047 prévoient 9,275 milliards d’êtres humains, soit une multiplication par 4 au cours de mon existence. Insupportable. Comment nourrir suffisamment et loger décemment 7 milliards de personnes de plus au cours d’un seul siècle ? N’importe lequel d’entre nous devrait être terrifié par l’ampleur de cette marée humaine.
Personnellement, j’ai toujours privilégié la démarche de réflexion et de raison à partir de l’accumulation de connaissances. En janvier 1971 je lisais dans « Partisans » un dossier, Libération des femmes, année zéro. Je prends quelques notes : « Du point de vue du danger, mieux vaudrait vendre les pilules dans des distributeurs automatiques et ne délivrer les cigarettes que sur ordonnance… L’utérus des femmes est la propriété de l’Etat… Actuellement en France à la suite d’avortements, il meurt tous les ans 5 000 femmes, 10 000 à 15 000 demeurent stériles à vie et 200 000 souffrent de maladies infectieuses… »
C’était l’époque du MLF (mouvement de libération de la femme) : « Qui est le plus apte à décider du nombre de nos enfants ? Le pape qui n’en a jamais eu ? Le président qui a de quoi élever les siens ? Votre mari qui leur fait guili guili le soir en rentrant ? Ou bien vous qui les portez et les élevez ! » Je ressens déjà que la question démographique est très complexe et relève souvent d’injonctions contradictoires. Il y a le droit de la femme à disposer de son corps et le droit de la planète à ne pas être envahie par les bébés. Il y a la liberté de l’individu de choisir d’avoir une descendance (ou non) et il y a les contraintes écologiques qui préparent un avenir plus ou moins durable pour les enfants de nos enfants. J’avais été subjugué à cette époque par le titre d’un libelle qui deviendra « Lettre d’amour à l’enfant que je n’aurai pas » (Serge Livrozet).
En 1972 j’ai étudié le rapport au Club de Rome sur les limites de la croissance. Si les tendances à la croissance exponentielle de la population mondiale, de l’industrialisation, de la pollution, de la production de nourriture et de l’épuisement des ressources restent inchangées, les limites à cette expansion sur cette petite planète seront atteintes un jour ou l’autre dans les cent prochaines années. Selon ce rapport, le résultat le plus probable sera une baisse plutôt soudaine et incontrôlable tant de la population que de la capacité industrielle.
Je suivais aussi assidûment dans Charlie Hebdo les écrits de Pierre Fournier, un précurseur de l’écologie qui pouvait écrire en 1973 : « Un fou à diplômes explique à ses étudiants : « C’est un fait d’expérience, le taux de natalité ne diminue qu’à partir d’un certain niveau de vie. Lequel niveau de vie ne peut être atteint que par l’industrialisation à outrance. Laquelle industrialisation exige une main d’œuvre abondante et donc un taux de natalité élevé. Le seul moyen de résoudre à long terme le problème de la surpopulation, c’est donc d’encourager la surnatalité. CQFD ! »1
Pierre ajoutait : « Or ce fou, notez-le bien, n’est pas unique en son genre et au moins, lui est presque inoffensif puisqu’il ne fait rien d’autre que parler. Mais tous les dirigeants du tiers-monde raisonnent comme lui ; et même, disons, tous les dirigeants du monde. La puissance engendre le nombre, car le nombre fait la puissance. Le Japon surpeuplé, surpollué, coincé renonce aux mesures antinatalistes pour donner un coup de fouet à sa croissance industrielle. Il est pas encore assez gros. Il le sera jamais assez. Un rapport du MIT démontre très bien que pour amener les pays du tiers-monde au niveau de vie occidental (théoriquement nécessaire pour que la natalité s’effondre d’elle-même) il faudrait polluer la planète au point d’y détruire toute vie, et que d’ailleurs c’est impossible parce que les trois quarts des ressources indispensable à cette croissance sont déjà monopolisées par le monde riche. »
En 1974, je suis devenu écologiste, et donc antinataliste
J’ai abandonné mon slogan favori, « élection, piège à cons ». J’ai voté (à 27 ans) car un candidat écolo se présentait pour la première fois à la présidentielle, René Dumont. Enfin un vrai message pour le siècle suivant ! René, un agronome bien au fait des problématiques alimentaires mondiales, sonnait le tocsin démographique dans son programme :
« Depuis 1650, la population du globe a augmenté à un rythme exponentiel. Nous sommes près de 4 milliards, nous serons 7 milliards en l’an 2000 ; même avec une réduction importante des taux de fécondité, on ne serait pas loin de 6 milliards. C’est la FIN du monde ou la FAIM du monde. Nous sommes les premiers à avoir dit que la croissance démographique doit être arrêtée d’abord dans les pays riches, parce que c’est dans les pays riches que le pillage du Tiers-Monde, par le gaspillage des matières sous-payées, aboutit aux plus grandes destructions de richesse. L’homme attaque la nature depuis 100 000 ans par le feu, le déboisement, le défrichage, etc. Nourrir plus d’homme implique la destruction du milieu naturel. Du reste, si nous nous multiplions inconsidérément, le phosphore nécessaire à l’agriculture manquerait bientôt. Il faut réagir contre la surpopulation. En Inde surpeuplée certes, mais surtout chez les riches : 500 fois plus d’énergie consommée par tête à New York que chez le paysan indien. Ce qui remet en cause toutes les formes d’encouragement à la natalité, chez nous en France. La « France de 100 millions de Français » chère à M. Debré est une absurdité. »2
Cette même année 1974 s’est tenu la première conférence mondiale sur la population (The World Population Conference) réunissant les gouvernements. On y a mesuré l’impossible dialogue entre les personnes qui se sentent concernées par les limites de l’œkoumène, la biosphère, et les personnes qui sont enrégimentées par leurs propres croyances. Dès le début de la conférence, de vives réactions se sont manifestées contre l’idée maîtresse de diminuer le nombre de naissances pour réduire les difficultés économiques. La deuxième conférence mondiale sur la démographie à Mexico en 1984 n’a pas laissé beaucoup de traces, et la troisième en 1994, au Caire, est devenu « Conférence internationale sur la population ET le développement ».
La démographie se noyait dans l’économique. Un Programme d’action sur vingt ans a été adopté, axé sur les besoins et les droits des individus plutôt que sur la réalisation d’objectifs démographiques. On prévoyait le passage d’une population mondiale de 5,6 milliards en 1994 et une stabilisation à 7,8 milliards en 2050, mais on arrive déjà à 8 milliards en 2022 alors que nous n’avons pas plusieurs planètes à notre disposition. Il me manquait un terme pour mieux désigner mon sentiment.
Enseignant en sciences économiques et sociales à partir de 1975, j’ai été amené à enseigner la controverse entre Marx et Malthus. J’avais enfin trouvé l’expression qui liait écologisme et démographie, le malthusianisme. Thomas Robert Malthus, économiste et pasteur anglican, avait mis en évidence à la fin du XVIIIe siècle une sorte de loi démographique. Quand on laisse faire la nature, les couples peuvent en moyenne faire 4 enfants par génération, ce qui fait doubler la population tous les 25 ans. Par contre l’agriculture est contrainte par les rendements décroissants : « On n’obtiendra pas avec la même facilité la nourriture nécessaire pour faire face au doublement de la population. Lorsque tous les arpents ont été ajoutés les uns aux autres jusqu’à ce que toute la terre fertile soit utilisée, l’accroissement de nourriture ne dépendra plus que de l’amélioration des terres mises en valeur. Or cette amélioration ne peut faire des progrès toujours croissants, bien au contraire. »3
En conséquence, la population croit selon une progression géométrique très rapide et l’alimentation seulement comme une progression arithmétique bien plus lente. Comme la population augmente bien plus vite que les ressources alimentaires, il y a un déséquilibre qui se résout par des obstacles comme la famine, les épidémies et les guerres. Une seule solution, rationnelle, limiter les naissances. Au XXIe siècle, la détérioration brutale des ressources de la planète ne peut que confirmer le diagnostic de Malthus. Après des décennies d’agriculture intensive, l’analyse de Malthus des rendements décroissants en agriculture se vérifie aujourd’hui. Et la population s’accroît de 1 milliard de personnes tous les douze ans en moyenne ! Notre nombre a dépassé la capacité de la biosphère, d’autant plus qu’un bébé occidental va vouloir rentrer dans la société de surconsommation et de gaspillage et que les classes émergentes ne veulent qu’une chose, imiter le standard de vie occidental. Maintenant je n’ai plus peur de dire que je suis favorable comme Malthus à une fécondité maîtrisée de façon responsable.
Malthusien j’étais devenu.
Pourtant l’analyse malthusienne reste encore un tabou médiatique. Car comment ne pas avoir peur d’en parler publiquement ? Contrôler la fécondité tout en gardant le sens de l’humanisme, cela paraît pour beaucoup de gens impossible, en décalage par rapport aux conceptions communes de la liberté humaine. La procréation est aussi un sujet tellement sensible, tellement intime, en relation avec notre sexualité et nos idéologies personnelles. Ce qui me terrorise le plus, c’est de voir autant d’analystes qui ferment les yeux sur le problème de la surpopulation, quand ce n’est pas quelques personnages trop médiatisés qui dénigrent les malthusiens et favorisent ainsi notre immobilisme en matière de maîtrise de la fécondité. En voulant ignorer le poids démographique de l’humanité sur les écosystèmes, ils favorisent ce que Malthus en 1798 redoutait plus que tout autre chose, une décroissance forcée de la population humaine. Nous savons aujourd’hui de manière certaine que nous avons dépassé les capacités de renouvellement des ressources planétaires, que nous puisons sans vergogne dans notre capital naturel, que nous léguons aux générations futures un monde très abîmé aux ressources épuisées par notre expansion démographique exponentielle et notre boulimie consumériste.
Je suis né juste après une seconde guerre mondiale menée au nom du Lebensraum (espace vital) Depuis les famines, les guerres et les épidémies n’ont jamais cessé tout au cours de ma vie ; ces événements ne peuvent que s’amplifier. J’espère pourtant qu’un jour ou l’autre l’humanité arrivera de façon concertée et conviviale à définir un niveau de population et de consommation en harmonie durable avec les capacités de la Terre. Mais entre dire et faire, il y a l’obstacle de la psychologie humaine.
Si un seul enfant par femme me semblait un idéal à atteindre dans un monde surpeuplé, il y a un gouffre entre cette position théorique et la réalité du rapprochement des corps. La pensée et l’action sont intimement liés.4 Un discours abstrait aide sans doute au raisonnement mais n’indique pas grand chose sur l’exemplarité d’un mode de vie personnel. Ce n’est donc pas tout à fait un hasard si je n’ai eu qu’un seul enfant biologiquement parlant, ce qui n’empêche pas d’en avoir élevé et éduqué bien d’autre. J’ai passé mon existence, au niveau familial et en tant qu’enseignant, à m’occuper des enfants des autres comme si c’était les miens. C’est cela seul qui compte dans la vie vécue.
De façon rationnelle, je suis bien conscient qu’un enfant supplémentaire est une charge pour la famille (nourriture, éducation…) et pour la société (gonflement du chômage, épuisement des ressources naturelles, entassement, etc.). Or c’est très difficile de séparer amour et procréation. Les surprises de la relation sexuelle et de la vie de couple transforment le choix de fécondité en événement parfois imprévu et souvent mal géré. Il y a aussi un autre paramètre incontournable, je suis homme, qu’est-ce que j’ai à dire de la fécondité ? Est-elle réservée aux femmes ? Soyons clair, je suis homme ET féministe, pour l’égalité de considération qu’on soit de sexe masculin ou féminin. Si la femme est libre de disposer de son corps et de ses ovules, de même l’homme est libre de disposer de ses spermatozoïdes. Or l’enfant naît obligatoirement de la rencontre de ces deux éléments. Le choix de fécondité n’est donc pas réservé aux femmes, ce qui complique énormément le problème de la procréation. Qui décide en fin de compte, l’homme, la femme, la société ? Avoir aucun, un seul ou plusieurs enfants découle donc d’un tas de contraintes que nous maîtrisons mal. Un seul enfant par couple, c’est une idée inapplicable. Je me suis mis en ménage avec une femme qui en avait déjà deux issus d’un premier mariage. Nous en avons fait un autre, le seul enfant biologique que j’ai eu. Comment on compte, il y a déjà trois enfants pour trois personnes ? Mais l’autre père s’est remarié, il a eu d’autres enfants : comment on compte ? J’ai adopté un enfant qui avait un géniteur ayant fait par ailleurs d’autres enfants. A tous ces pères qui sèment à tous vents, j’ai envie de leur dire : arrêtez de faire des enfant, soyez responsables de ce que vous faites !
J’ai connu l’avortement clandestin par compagne interposée en 1973 dans le cadre du MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception), avant même la légalisation de l’iIVG (interruption volontaire de grossesse). On m’a demandé d’assister à l’opération, méthode par aspiration, j’étais nécessairement impliqué, il faut en être conscient. Maîtriser la contraception résulte d’un apprentissage que je n’ai pas vraiment connu à une époque où l’initiation aux rapports entre les sexes était souvent inexistante. On dit que le choix de procréer relève de l’intime. En fait ce n’est que le résultat d’un conditionnement familial qui pousse le plus souvent à faire comme tout le monde sous le regard inquisiteur du groupe social, de son partenaire dans le couple ou d’une Église…. Notons aussi que trop de personnes font encore un enfant sans y penser et que les échecs de la contraception sont nombreux. Chaque année en France, il y a entre 215 000 et 230 000 interruptions volontaires de grossesse pour environ 760 000 naissances. Presque un enfant sur trois qu’on a jugé de trop, et qu’en est-il des autres ?
Ce texte essaye de faire partager mes convictions écologiques et malthusiennes, tout au moins de permettre aux lecteurs de réfléchir en toute connaissance de cause quand il s’agira pour eux de décider de s’abstenir ou procréer. Notre état d’esprit évolue parfois dans le bon sens, le XXIe siècle maîtrisera, il faut l’espérer, la fécondité humaine. Nous sommes tous concernés directement par notre capacité de procréer, amis seule l’association « Démographie Responsable » nous interpelle : arrêtons de faire des enfants de façon inconsidérée ! Malthus a été un lanceur d’alerte en 1798, marginalisé comme le sont beaucoup de lanceurs d’alerte avant qu’on ne reconnaisse, souvent trop tard, qu’ils avaient eu raison. J’ai personnellement peur de ce que la surpopulation implique, un surnombre synonyme d’étouffement, de chute de la biodiversité et de suppression de nos libertés. J’ai peur de ses conséquences visibles, une planète exsangue recouverte de goudron et de béton, qui étouffe la vie sauvage et détériore nos paysages, épuise nos ressources naturelles non renouvelables et dégrade même les renouvelables, transforme les villes en bidonvilles et nos relations interpersonnelles en sms (short message service). Mais la société actuelle diffuse un contexte culturel imprégné de croissance économique, valorisant les quantités sans se soucier de la qualité de la vie, poussant des cocoricos quand la fécondité française se redresse. Faire ou ne pas faire un enfant devrait être la décision la plus réfléchie, la plus raisonnée, la plus raisonnable. C’est une décision qui nous engage personnellement pour plusieurs années et qui modèle en même temps l’ensemble de la société et du territoire. A tous ceux qui, considérant que l’enfant est au-dessus de tout et que l’on ne saurait prôner la modération en la matière, rappelons qu’aimer les enfants, c’est non seulement leur accorder le droit à une planète vivable et agréable, mais également le droit de devenir à leur tour parents et ce au fil des générations successives. L’enfant n’ayant pas demandé à naître, toute naissance engage d’abord les parents précisait Hans Jonas dans Le Principe Responsabilité. La première responsabilité de l’homme, c’est sa responsabilité vis-à-vis de sa progéniture. C’est pourquoi je peux dire, « arrêtons de faire trop de gosses », sinon le ciel va nous tomber sur la tête. Devenons tous malthusien, il en va de notre avenir.
Pour clore ces considérations personnelles, je veux préciser que la taille de la population humaine face aux ressources limitées de la planète n’est qu’un aspect du problème démographique. L’anthropocentrisme, la valorisation de l’espèce humaine, est un piège dans lequel il ne faut pas tomber. N’oubliez pas que l’expansionnisme humain (démographique et économique) réduit l’espace vital de toutes les autres espèces, d’où la dramatique perte de biodiversité que nous connaissons à l’heure actuelle. C’est aussi pour cela que la philosophie de l’écologie profonde est pour moi incontournable. Ainsi ce point de la plate-forme formulée par Arne Naess : « L’épanouissement de la vie et des cultures humaines est compatible avec une diminution substantielle de la population humaine. L’épanouissement de la vie non-humaine requiert une telle diminution. »5
Michel SOURROUILLE
PS : Interviewé en 2005, l’ethnologue Claude Lévi-Strauss (1908-2009) répondait ainsi à la question ”Que diriez-vous de l’avenir ?” :
« Ne me demandez rien de ce genre. Nous sommes dans un monde auquel je n’appartiens déjà plus. Celui que j’ai aimé avait 1,5 milliard d’habitants. Le monde actuel compte 6 milliards d’humains. Ce n’est plus le mien. Et celui de demain, peuplé de 9 milliards d’hommes et de femmes, même s’il s’agit d’un pic de population, comme on nous l’assure pour nous consoler, m’interdit toute prédiction ».6
1 FOURNIER Pierre , « Debout là-dedans » (Charlie Hebdo – numéro du 2 février 1973)
2 René Dumont, L’écologie ou la mort (à vous de choisir), les objectifs de l’écologie politique (éditions Pauvert, 1974)
3 Charlie Hebdo – 2 février 1973
4 cf. mon livre autobiographique de 2017, « On ne naît pas écolo, on le devient » aux éditions Sang de la Terre
5 Arne Naess, Écologie, communauté et style de vie, éditions MF 2008
6 LE MONDE du 12 novembre 2009, « Dire clairement le choc créateur que fut le Brésil »
Réponse à BGA80 29 AOÛT 2022 À 10:08 et blablabla.
Bien entendu tu te gardes bien de commenter l’article de François Henry. Normal, c’est bien plus facile de débiter des conneries.
Et vu que c’est ta spécialité, plus c’est gros et plus c’est rigolo :
– « Toi tu affirmes que plus on est nombreux moins on pollue et plus on préserve l’environnement ! »
Toi le Champion des CONSTATS bien réels et CONCRETS ! … Toi le Champion de la Démonstration, de la Preuve par 9 et par A + B … encore une fois je te mets au défi de nous dire où et quand j’ai dit une telle connerie. Allez, ne te déballonne pas, fais nous rire !
Comme toujours tu n’as aucun argument aucune preuve aucune démonstration à nous fournir ! Comme toujours tu te contentes de dénigrer tes adversaires avec ce genre de propos, je cite « Normal, c’est bien plus facile de débiter des conneries.
Et vu que c’est ta spécialité, plus c’est gros et plus c’est rigolo : »
Pourtant celui qui dit bien des conneries c’est toi ! Tu affirmes que si tous les pays du monde feraient MINIMUM 8 enfants par femmes et ça pour l’éternité car ce rythme de pontes il ne faut jamais qu’il ne s’arrête, alors on consommerait moins et on polluerait moins ! Juste parce que la consommation globale se diviserait par tête de pipe ! Mais je crois pas qu’empiler la population sur des buildings toujours plus haut soit écologique. Et il n’en demeure pas moins que la consommation et pollution globale continueraient d’augmenter. Et encore moins sur que ce rythme de ponte préserve la vie sauvage contrairement à ce que tu prétends !
Ben voyons, je n’ai pas d’arguments et blablabla, c’est moi le menteur, c’est moi le vilain et patati et patata ! Et Toi, je le redis, tu es le Champion.
Et en même temps le Roi des rigolos ! Non seulement tu n’es pas foutu de relever le défi (petite frappe va ! ) et en plus tu en rajoutes avec ces MINIMUM 8 enfants par femmes. Bref, avec Toi les malthusiens ont enfin le meilleur porte-parole qu’ils pouvaient espérer. Misère misère !
Ah oui j’oubliais, si moi je suis un anti-malthusien, et donc un escroc, un tordeur de chiffres et patati et patata, Toi par contre tu en es un pur jus.
Du moins c’est ce que tu prétends (BGA 29 AOÛT 2022 À 08:46). Sur ce coup là je te trouve un peu gonflé. Anti-migrants, anti-gauchos et j’en passe etc. ça oui, mais Toi malthusien c’est le Pompon. Faudra quand même nous dire où tu es encarté et si tu es à jour de tes cotisations.
En attendant, un pur jus se reconnait (je cite), à ses propos qui partent de CONSTATS bien réels et CONCRETS ! Ainsi que de chiffres.
Réponse à BGA80 29 AOÛT 2022 À 08:46 – 8:52
Pourquoi ne commentes-tu pas plutôt l’article de François Henry ? As-tu au moins lu son analyse ? Que penses-tu notamment de ce qu’il dit au sujet de l’esprit contemporain qui est celui du capitalisme spéculatif ? Et que ce discours reste parfaitement dans la logique du chiffre, de la «gouvernance par les nombres» finement décrite par le Professeur au Collège de France Alain Supiot, qui cherche à tout mesurer et comparer (sic).
C’est sur ce genre d’argument que j’aimerais entendre les malthusiens. Plutôt que de les entendre ressasser et radoter, ce qui ne nous avance à rien.
Quant à ton postulat « +1 naissance = +1 consommateur = +1 pollueur » il est tout simplement absurde. Simpliste, pour ne pas dire plus.
Tiens, Toi qui ne jure que pas les les chiffres, les CONSTATS bien réels et CONCRETS ! (sujet du jour, “Riches ET pauvres contribuent à la canicule”) :
– « Les 1 % les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que les 50 % les plus pauvres de la planète… » (Nabil Wakim – Le Monde)
A part que les pauvres ne sont pas contents de leur vie de pauvre ! Preuve que la pauvreté n’est pas le condition au bonheur et n’apporte pas de vie heureuse ! Parce que tous les pauvres ont bien envie de devenir riches ! Et ces pauvres font tout pour quitter leurs pays qu’ils ont mis en état de surpopulation !
Puis les pauvres dégradent l’environnement aussi ! Par exemple en Afrique, pour se chauffer la nuit, ou cuir leurs aliments, et ben ils coupent des arbres sans en replanter derrière !
D’ailleurs prenons les 2 pays les plus peuplés du monde, L’Inde et la Chine ! Toi tu affirmes que plus on est nombreux moins on pollue et plus on préserve l’environnement ! ET alors dans ces 2 pays penses tu que ce soit le cas ? La Chine consomme autant de béton en 10 ans que ne l’auront fait les américains en 100 ans ! Bon puis le charbon n’en parlons pas !
Votre escroquerie consiste à diviser la consommation et la pollution par habitant ! MAIS en valeur absolue et en quantité, ce n’est plus la même chose ! Prenons le pétrole par exemple, les chiffres de 2013.
1er/ Les USA ont consommé 18 887 kbbl/jour
2ème/ La Chine 10 756 kbbl/jour
4 ème/ L’Inde 3 727 kbbl/jour
12ème / La France 1 683 kbbl/jour
Comme on peut voir, la Chine et l’Inde pollue par les énergies fossiles bien plus que la France ! Et si les africains n’ont pas assez de pétrole pour eux, c’est parce que les américains et chinois en achètent beaucoup !!! Si les français se suicideraient et ben les africains n’auraient pas beaucoup plus de pétrole à disposition sur les marchés pour pouvoir se développer ! Par contre si les chinois venaient tous à se suicider et ben là les africains pourraient consommer énormément de pétrole !
Mais vous les anti-maltusiens font croire que les chinois consomment moins de pétrole que les français, ce n’est pas vrai ! Vous tordez les chiffres en rationalisant par habitant, mais il n’en demeure pas moins que les chinois dilapident beaucoup plus les stocks que nous et polluent beaucoup plus aussi ! Ce n’est pas la faute des français si les chinois se sont mis en état de surpopulation !
Puis en terme de santé, qu’en est il en Chine ? Avec tout le charbon que les chinois respirent dans les villes ? Alors tes assertions consistants à dire plus on est nombreux plus on est écolo, moins on pollue et plus on est en meilleure santé à être très nombreux, en tous cas ça ne se vérifie pas en Chine !
Les pays surpeuplés du 1/3 monde sont parés par les gauchos, ces marchands d’ illusion, de toutes les qualités (sobriété , pov victimes des grands méchants capitaliss, …) tandis que le monde dit développé se fait traîner dans la boue et accusé des pires crimes .
Même chamùpions de la sobriété , ils consomment beaucoup plus et polluent aussi beaucoup plus que nous .
Ben oui mon pauvre marcel, c’est pas bien ça que de dire que les riches sont des salopards.
Curieuse conception que le lebensraum des nazis sorte d’ antimalthusianisme : au lieu de regler le problème du manque d’ espace vital dans son propre pays en y adoptant un malthusianisme de bon aloi, on déverse son trop plein démographique chez le voisin (Allemagne avec la Pologne et autres républiques de l’ est) en lui faisant la guerre pour l’ éliminer et le grand remplacer .
Sacré Adolf 🥵🥵🥵🥵🥵 qui voulait germaniser le monde entier
– « Deuxièmement, une démographie dynamique pourrait être non pas, contrairement aux idées reçues, une faute écologique mais au contraire une école de responsabilité. Loin d’être un contresens écologique une démographie dynamique pourrait bien se présenter comme étant non pas une aberration écologique, mais bel et bien un argument qui plaide résolument en faveur de l’écologie. […]
Troisièmement enfin, la perspective GINKS s’inscrit à merveille dans l’esprit contemporain qui est celui du capitalisme spéculatif. […] Au fond, ne plus vouloir d’enfants pour raisons écologiques ne serait-il pas une manière de s’accrocher de façon binaire à un désespoir de l’homme, prétendant laisser, dans un sacrifice d’abnégation, un espoir à la terre? Comment s’orienter dans un monde à l’avenir incertain? […] » ( à suivre )
– « […] D’où une sorte d’alliance de fait entre la logique productiviste et consumériste d’une part et la logique du renoncement aux enfants pour la planète d’autre part. […]
«Pas d’enfants pour la planète», est une nécessité fictive qui cache la réalité même, car la crise écologique s’est précisément accrue au fur et à mesure que diminuaient les taux de fécondité. Ainsi donc, ne pas avoir d’enfants pour sauver la planète n’est pas la solution de la crise écologique mais bel et bien son accomplissement le plus parfait. »
( Pourquoi des politiques de baisse de la natalité ne sauveraient pas la planète
08/09/2020 – lefigaro.fr )
François Henry fait là une analyse très intéressante. Sauf que tout bon malthusien qui se respecte ne peut que rester fermé à ce genre d’arguments.
@ Esprit Critique
Sur ton commentaire plus bas je lis « Ben oui, le malthusianisme c’est pas comme le révisionnisme. Sur le Surnombre on a le droit de dire ce qu’on veut, comme on peut d’ailleurs le vérifier sur ce site. » et ICI « . Sauf que tout bon malthusien qui se respecte ne peut que rester fermé à ce genre d’arguments. »
Tu plaisantes j’espère ? Et ben non, les maltusiens ne disent pas ce qu’ils veulent parce qu’ils ont juste une envie de dire ! Mais nos propos partent de CONSTATS bien réels et CONCRETS ! Ainsi que de chiffres. Lorsqu’on dit que lorsque la population augmente les animaux perdent des espaces sauvages au risque de disparaître, ce n’est pas une envie de dire, c’est VRAI, c’est ce qu’il se passe sur tous les continents.
suite
Lorsqu’on dit que des pays en surpopulation, se propagera guerres famines et épidémies, ce n’est pas une simple opinion malthusienne, c’est VRAI c’est ce qu’il se passe. Quand on dit que la précarité s’installe c’est vrai. Quand on dit que la population est mal nourrie, que les conditions d’hygiènes se dégradent pas une trop forte densité démographique c’est vrai.
Bref, je n’ai pas fini la liste, mais
+1 naissance = +1 consommateur = +1 pollueur
+1 million de naissances = +1 million de consommateurs = +1 million de pollueur
+1 milliard de naissance = +1 milliard de consommateurs = +1 milliard de pollueurs
C’est plutôt les anti-maltusiens qui disent ce qu’ils veulent par idéologie sans preuve sans fondement ! Mais tu ne pourras jamais contredire rationnellement et factuellement les constats des maltusiens !
La logique productiviste / consumériste ne veut surtout pas du renoncement aux enfants mais au contraire souhaite une natalité forte pour lui procurer un réservoir quasi inépuisable de consommateurs zombifiés à chercher surtout du côté du 1/3 monde (les migrants sont une source de revenus pour les productivoconsuméristes).
De plus , aucun malthusien même le plus radical , ne propose le zero enfant
c’est d’ un ridicule achevé .
Votre journaliste du Figaro n’ a t-il pas des cheveux gras et longs, un peu de bedaine et une carte chez EELV : Europe Escroquerie Les VoleurS .?
@ marcel. Vous devriez prendre le temps de bien lire cette analyse de François Henry. Je ne sais pas s’il a les cheveux gras, ou ras, en brosse etc. et je m’en fous. Et bien sûr vous devriez en plus essayer de comprendre. Je sais, c’est peut-être trop vous demander. La logique productiviste / consumériste (logique capitaliste) n’implique pas nécessairement toujours plus de consommateurs. Son but c’est tout connement de faire toujours plus de profits. Peu lui importe finalement le nombre de cons-sots-mateurs, ainsi que le type de marchandises. C’est bien connu, l’argent n’a pas d’odeur. Justement ça tombe bien, on peut se faire un max de blé en vendant de la merde. Suffit qu’il y ait des cons pour l’acheter. ( à suivre )
Ceci dit, pour que le Business (as usual) soit le plus juteux possible il lui faut réunir un certain nombre de conditions. Des ressources et des bras (ou des machines) en quantité suffisante, bien évidemment, mais aussi un climat adéquat. Bien que le Système soit capable des pires saloperies (comme déclencher des guerres) juste pour enrichir une poignée de gros salopards, l’idéal pour lui reste une certaine stabilité. On appelle ça l’Ordre Établi.
– « N’importe lequel d’entre nous devrait être terrifié par l’ampleur de cette marée humaine.
Personnellement, j’ai toujours privilégié la démarche de réflexion et de raison à partir de l’accumulation de connaissances. »
La réflexion et la raison exigent d’avoir l’esprit clair, surtout pas perturbé par des émotions et des sentiments comme la peur, la terreur, voire la haine. Si l’on devait être terrifié par la démographie, alors nous devrions l’être pour des tas d’autres raisons tout aussi inquiétantes. Et dans ce cas l’éco-anxiété ne serait plus que de la rigolade.
En 1974 se tenait la première conférence mondiale sur la population. Et en 1979 la première conférence mondiale sur le climat. En attendant, on peut s’amuser à faire le bilan de ces grandes messes. Si on compare la hausse globale des températures avec la baisse de la fécondité dans le monde, on peut déjà dire qu’on s’en sort bien mieux avec le Surnombre qu’avec la Surchauffe.
Que les malthusiens se rassurent, leur problème va se résoudre bien plus vite que le reste. Il va falloir attendre des siècles et des siècles pour que le taux de CO2 dans l’atmosphère revienne à ce qu’il était il y a même pas un siècle. Et en cas de mégacatastrophe nucléaire, là ce seront des millénaires et des millénaires qu’il faudra attendre, pour que Dame Nature digère toute cette merde.
– « Maintenant je n’ai plus peur de dire que je suis favorable comme Malthus à une fécondité maîtrisée de façon responsable. »
Ben oui, le malthusianisme c’est pas comme le révisionnisme. Sur le Surnombre on a le droit de dire ce qu’on veut, comme on peut d’ailleurs le vérifier sur ce site.
En attendant, «une fécondité maîtrisée de façon responsable» pour moi ça ne veut rien dire. Ou alors, ce que ça refuse de dire clairement.
Ben ce qui est actuellement de se produire, c’est mon scénario que j’annonce depuis le début des années 2000, c’est à dire que les européens seront les premiers à subir les déplétions d’énergie parce que tôt ou tard nos fournisseurs étrangers refuseront de nous vendre leurs matières premières parce qu’ils en consommeront eux-mêmes de plus en plus en interne, du fait que leur population augmente ! Et là on y est ! Macron ne parvient pas à compenser le gaz russe par un gaz d’une autre provenance, par exemple les algériens en consommant de plus en plus en interne du fait qu’ils ont un taux de natalité de 3% soit au-delà du seuil de renouvèlement depuis plusieurs décennies, alors les algériens ont de moins en moins de surplus à revendre ! Et ça sera la même histoire tant pour le gaz que le pétrole, ainsi que d’autres pays du Moyen Orient ou d’Afrique avec des taux élevés de natalité.
C’est vrai , nous allons nous payer les coupures de gaz et d’ électricité pendant
très longtemps .
En revanche , nos « amis » du 1/3 monde connaîtront les famines induisant les guerres et les maladies ravageuses : on peut se passer (avec grande difficulté) de sources d’ « energie fossiles mais pas de boissons et de nourriture : leur population croissante va les mener en enfer .
L’ Europe endettée jusqu’ à l’ os ne pourra plus soigner et vacciner hypermassivement nos chers amis et là ils vont tomber comme des mouches 💀
ce qui me navre bien entendu
Surtout, les socialo-communistes de l’UmPs ne pourront plus éternellement chauffer les indésirables en automne/hiver ! D’autant que, si les élus UmPs réclament d’économiser du chauffage, je ne crois pas un seul instant que les migrants vont participer à l’effort collectif, ils continueront de se chauffer au max en laissant les radiateurs à fond, car de toute façon ils ne paient pas leurs factures puisqu’ils les refourguent aux assistantes sociales pour les éponger. Bref, je suis à peu près certain que les français qui paient des impôts vont commencer à se fâcher car ils en auront marre de payer les factures des autres alors que les dirigeants les rationneront en chauffage.